C’est dingue comme le temps passant, on oublie les petits plaisirs que l’on a eu à pratiquer une activité…
Le poker est un plaisir… mais il demande tellement de temps, qu’en ajoutant, travail et tâches quotidiennes… il ne reste pas de temps pour faire une activité détente autre. Jour après jour, semaine après semaine. Et au bout de quelques années on ne se souvient même plus qu’un bon bouquin, une ballade, une sortie, un sport, ou je ne sais quoi d’autres, pouvait nous propulser dans un état de béatitude…Bref nous faire du bien.
Il y’a quinze jours, je suis entrée par hazard dans l’espace culturel du centre commercial (il s’agissait de passer le temps en attendant l’ouverture du restaurant de la zone), et comme à chaque fois que je pénètre dans une librairie… je ne peux m’empêcher d’aller dans le rayon des dictionnaires et livres d’apprentissage anglais ( bien que ma blibliothèque personnelle soit déjà bien complète pour apprendre l’anglais). Mais comme un enfant qui ne pourra s’empêcher de regarder le rayon bonbon dans une boulangerie, je ne peux pas m’empêcher d’aller scruter les ouvrages de ce rayon… Et là BIM ! J’aperçois un bouquin de mon auteur préférée (qui elle est importe guère, le but de ce post n’est pas de dire quels sont mes goûts en matière de littérature)… en anglais uniquement. Ouch. Un roman entier en anglais… Je n’ai jamais tenté l’experience… mais j’aime trop l’auteur. ni une ni deux, je suis repartie avec.
Et voilà, il y’a trois jours je me suis plongée dedans, quelques dizaines de pages lues et j’étais ailleurs, obnubilée par l’intrigue, plongée dans un autre monde. Ca fait du bien. Comment ai je pu oublier le plaisir que j’avais à lire ? J’ai dévoré le bouquin, il m’a fallu ouvrir mon mini dico de temps à autres, mais quelle grande satisfaction de me rendre compte que je pouvais lire un roman entier en langue étrangère et en comprendre les subtilités, au point d’éclater de rire à deux heures du matin !
Ce n’est pas la faute au poker si j’ai oublié le plaisir que j’avais à lire. Non, les journées sont trop courtes. Comme un autre membre de PA l’avait écrit, il nous faudrait des journées de 30 heures…même si personnellement, je pense que même avec des journées plus longues, on aurait quand même la sensation de pas avoir assez de temps . En fait, j’impute ça à la routine, et au stress.
Je ne veux pas devenir de ces vieilles personnes aigries, qui un jour s’interrogent sur ce qu’elles ont fait de leur temps et ont des regrets, parce qu’il est trop tard.
Alors, à votre tour, plongez-vous dans vos souvenirs, et rappelez-vous quelle chose vous bottait… et allez-y, foncez !
Pedro, c’est ça
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