Je 3bet un poil plus cher vs open 3bb BTN, 1 blinde de plus même si ça fait pas une diff gigantesque.
Après le reste du coup me paraît standard, tu peux sizer comme tu veux flop, tiers, half, deux tiers, trois quart, all in, osef le mec a une range maxi strong en théorie, mais personnellement je délaisse de plus en plus le tiers sur ce genre de textures, et je délaisse de plus en plus le tiers en 3bet pot de manière générale, les mecs payent de toute façon tout, ici je pense que je half flop et go broke obv rien à redire 2/3 me choque pas.
Sur la main suivante, est-ce que mon call 3-bet est correct avec AJo face à un vilain (VPIP 29 / PFR 24) qui a 12 % de 3-bet sur 129 mains (mais, première occurrence de 3-bet depuis le bouton) ? Indépendamment de mes chatte au flop et déchatte river, cela s’entend. Sachant que je l’ai mis sur une range d’Ax plutôt large, sans compter quelques grosses paires servies.
de la compare cette stat a l equite de AJo et tu vois si ton call est ok si c est < a 11% tu dois fold preflop car si vilain 3b deja 12% de btn vs utg , ce qui est enorme tu es a 48% et en + tu as pas la position…
N englobe pas la totalité de la stats mais poste vs poste, c est + precis
ex perso mon btn vs co j ai 12% de 3b , mais btn vs utg je dois avoir 3% c est completement different selon les pos.
apres ok t es MP mais bon tu vas etre emmerdé avec cette main oop , caller un 3b oop c est le mal , evite un max , ca t evitera des situations complexes.
En gros, agir comme pour la toute première occurrence de 3-bet (tous vilains confondus) et ajuster en fonction de sa stat de 3-bet bouton contre HJ quand l’échantillon sera représentatif.
Encore une fois à cause de contraintes personnelles, je n’ai pas fait autant de volume que je ne l’aurais souhaité, même si j’ai essayé de me forcer un peu là-dessus ces derniers temps. Le mois de juin s’avère, certes, positif ; mais, je me demande si je dois m’inquiéter de l’écart important entre ma courbe de résultat net et celle de résultat ajusté all-in, qui est breakeven.
Au cumul, même si juin a apporté son lot de caves gagnées, les sessions que j’ai jouées ces derniers jours me donnent l’impression que plus je m’approche de la porte de la NL5, plus cette dernière s’éloigne. En gros, encore 5 à 6 caves à gagner avant d’y monter.
Bref, vivement le jour où j’aurai à nouveau les coudées plus franches pour faire du volume convenablement ; sinon, la NL10 ne sera pas pour la fin de l’année…
Ma session de cet après-midi m’a amené à rédiger une hand history mentale, que je reproduis ci-après. Si certains parmi ceux qui en ont déjà rédigé y voient des améliorations possibles (@Elrix ? ), qu’ils n’hésitent pas à se manifester.
Sur ce, je m’allonge sur le divan d’Henry Chapier… euh, de @Freudinou (c’est grâce à lui que j’ai découvert ce protocole, sans attendre l’épisode 2 de Vis ma vie de grinder ).
Hand history mentale
Ce protocole à pour but de décrire et analyser les problèmes mentaux au poker. L’objectif est de comprendre la logique de leur existence et de trouver en quoi cette logique présente des défauts. Afin de trouver une solution efficace, il est impératif de mettre les réponses par écrit.
1 – Décrivez le problème
J’ai l’impression que plus je cherche à gagner les caves manquantes pour monter de limite, plus j’en perds.
Aujourd’hui, sur une session de 2 heures et 11 minutes et 608 mains, j’ai perdu environ 1,25 cave, notamment contre un fish 66 / 7 (sur 79 mains à peine) qui touche la chatte de l’espace de la voisine, sachant que ma courbe de résultat net a joué le yoyo : une table avec 2 caves de gagnées, une autre avec 2 caves de perdues (celle contre le fish 66 / 7) et une troisième avec 1,5 cave de perdue (notamment grâce à un set-up 99 < JJ, brelan de part et d’autre, dans un pot 3-way). Et encore, la courbe « all-in adj. » m’indique 2 caves de perte…
Contre le fish 66 / 7, ç’a été une grosse réplique en matière de cagoule. Point positif : à part deux ou trois mains où j’ai spew un pot énorme, j’ai tâché de ne pas dégrader mon jeu. Autre point positif : pas de pétage de plombs ni envie d’insulter le fish.
À cette stagnation en NL2 et à cette grosse réplique mentale s’ajoute le fait que plus ça va, plus il y a de l’orage dans l’air dans mes rapports avec ma mère. Il y a même de temps en temps comme une petite voix irrationnelle qui veut me dire que je n’y arriverai jamais, que j’aurais dû commencer le poker une dizaine ou une quinzaine d’années plus tôt ou, pis encore, qui cherche à avoir des pensées complètement paranoïaques (mais, pas pour accuser le poker d’être truqué), voix que je tâche d’étouffer en sollicitant mon cortex préfrontal, qui fait confiance aux mathématiques du poker, à la perte programmée sur le long terme du fish 66 / 7, aux nombreux dépôts qui attendent ce dernier s’il souhaite continuer à jouer pour rendre aux machines à sous, à la roulette, au multicolore et aux tables de blackjack, de Stud Caribbean et d’Ultimate Poker ce qui est à la banque (que je représente), sans oublier le fait qu’il y a encore de la place au soleil du poker gagnant (en témoignent Ivan Deyra et Romain Lewis, à défaut de pouvoir citer un excellent joueur de CG à la carrière récente démarrée sur le .fr).
Après la session, sensations de légère fatigue, voire d’angoisse.
2 – Qu’y a-t-il de logique pouvant expliquer que vous réagissez, pensez ou que vous vous sentez de la sorte ?
Envie de monter en NL5 le plus rapidement possible, étant en NL2 depuis trop longtemps.
Envie de réussir et de démentir les réactions et craintes de ma mère (qui n’aime pas me voir jouer).
3 – Pourquoi cette logique présente-t-elle des défauts ?
Les facteurs extérieurs ne doivent pas interférer dans mes sessions de cash game et le travail de mon jeu.
J’ai encore besoin d’enclencher consciemment le cortex préfrontal pour me rappeler la bonne logique à avoir face au problème.
4 – Quelle est la bonne façon de gérer la situation ?
Le downswing fait partie du jeu. L’essentiel est de prendre les décisions rentables sur le long terme.
Cloisonner les problèmes liés à ma progression au poker et les problèmes personnels.
Faire que la voix du cortex préfrontal résonne de manière inconsciente.
Point d’interrogation sur la possibilité d’une pause : une pause est, certes, bénéfique ; mais, une pause implique de prolonger encore ma stagnation en NL2, limite où je suis depuis trop longtemps.
5 – Pourquoi cette correction est-elle juste ?
Peut-être n’ai-je pas le niveau technique d’un Alexandre Luneau, mais je peux avoir son mental.
Le vilain est un joueur LAG qui donne l’impression de ne pas se tenir en place : sur 26 mains, VPIP 44, PFR 40, AFq 71, AF 4, 3-bet PF 43, c-bet flop 83, fold c-bet flop 0, c-bet turn 67, fold c-bet turn 0.
Comme il m’a déjà effectué un 3-bet PF IP avec K9s quelques mains auparavant, je décide de payer son 3-bet en jouant mon A comme bloqueur.
Le turn m’ouvre un tirage quinte par les deux bouts ; mais, j’ai préféré checker et espérer obtenir une carte gratuite. Face à son deuxième barrel, qu’auriez-vous fait (sachant que j’ai foldé après avoir suffisamment réfléchi pour que ma timebank s’épuise presque) ?
Bon on a 26h sur Vilain, on va donc éviter de tirer des plans sur la comète et appliquer nos ranges standards. Perso je call pas AJo OOP au CU, je préfère encore 4bet.
Turn, je trouve assez moche de call au flop pour fold au turn quand on améliore notre equity. Maintenant le sizing de Vilain est bien bourrin et j’émets des doutes sur notre FE si on veut C/RAI… Je me questionne donc sur la possibilité de donk bet cette turn…
Je fold cette main preflop ou je la 4bet pour faire les présentations perso. Le problème avec cette main c’est qu’elle a une jouabilité assez moyenne, surtout contre un profil barelleur.
Flop je fold as played preflop. On a rien de chez rien, dans ses airs il peut avoir des AK, AQ vu qu’il a l’air de pas mal cbet et on est déjà battu…turn on n’a pas la côte directe ni implicite car si on réalise notre équité vilain va pouvoir tranquillement check back…à la limite rendu là on pourrait tenter un check/rai turn avec notre blockeur sur quinte. Le souci c’est que vilain 2 barrel plus cher sur une carte pas ouf à barrel en bluff, et vu ce qu’il lui reste on a une FE limitée et on ne connait pas le profil de vilain.
Du coup, pour ma part fold ou 4bet preflop, as played preflop, fold flop…et as played flop fold turn.
En fait le plus sage serait de fold tout simplement preflop, car s’il est venu pour jouer et qu’il est sticky preflop on va se retrouver hors de poz en pot 4bet contre un profil dont on ne sait pas grand chose Mais oui, en ce qui me concerne je préfère 4bet/fold que call preflop étant OOP contre un profil barelleur.
Oui on 4bet/fold pour les bloqueurs une main non profitable à call. Maintenant deux choses:
Si on commence à 4bet ce type de combos on va vite se retrouver à trop 4bet parce qu’on aura aussi des KQo et Axs…
On va éviter de 4bet ça (surtout OOP) si on sait que Vilain peut call les 4bet. On va alors préférer des combos qui se manœuvrent mieux post-flop, comme des low Axs.
Le gars a 3bet 3 fois sur 7 c’est ça ? Donc là c’est la 4ème ? En plus on a un read comme quoi il l’a fait avec K9s.
Perso tu as le choix entre 4bet normal ou 4bet all-in, grosse préférence pour le 4bet all-in en NL 2 car le joueur va se dire que ce n’est que 2 € et on en fait appel à son esprit du gamble, il veut des sensations, mettre le bad, sentir le thrill du tirage qui rentre river, on va lui donner !
Fold au flop pour moi par contre, on rentre dans son jeu là, il va te mettre la pression et te faire prendre les décision EV-.
As played, pfuiiiii, donk bet all-in turn pour aller chercher la FE ? Ce genre de profil n’aime pas être agressé normalement.