Le poker laisse des traces [DEBAT#01]

:unsure: salutations,
comme indiqué dans le thread de presentation le sheriff pense que:

On ne peut pas quitter le poker autrement que par la petite porte et en se la prenant violemment dans le cul. Soit on est broke, soit ce jeu nous tape sur le système. Dans tous les cas on en ressort pas indemne.

nous vous proposons ce sondage

https://docs.google.com/forms/d/1aDc9ysZAsCkTLZ_bSMbblt-r5uHHBRL2cQEUwNAvXjU/viewform

repondez y et on verra les tendances de vos opinions.
je pense sensiblement la meme chose,il y a eu plusieurs thread a ce sujet en ce moment(incognito vs kara etc)
a vous!!! votez,participez,ne soyez pas timides les gars :slight_smile:

J’aime bien cette affirmation sans détour : le fond et la forme :wink:

je pense que la seule façon de s en sortir au poker c est de pratiquer ce dernier en mode tournoi comme un passe temps par contre en cash game tu y laissera forcement des plumes tôt ou tard ex Gus Hansen car la il faut grinder et on y laisse forcement de sa personne.

A répondu

Merci les gars :slight_smile:

Je develloperai plus tard…

Done.

Je vois un cas où on peut quitter le jeu par la grande porte: gagner un gros event et partir avec son blé.
Bon après faut pas être trop joueur dans l’âme car la tentation est forte de revenir aux tables.

pour le moment on est a 69% pour et 31 % contre
continuez de voter et dites nous ce que vous pensez :slight_smile:

J ai edit le titre comme on avait dit fish :wink:

plop

alors pour moi le débat est un peu trop tranché, sous entendu, il y a des alternatives.

que ce jeu soit cruel/dur/addictif/prenant/usant/… oui et encore oui !

maintenant, je pense que savoir pourquoi on joue, savoir quel est notre niveau et ne pas se prendre pour le nouveau isildur sans les passages par la case broke va être primordial dans “l’état” auquel nous serons rendu sur la durée.

perso, les MTT je peux pas, pour la simple raison que c’est tiltogène, j’en fait un peu obv, mais je suis prêt à lancer un challenge “yeepaa, un mois sans cg et un set de mtt everyday”, le résultat devrait s’approcher soit d’un dégout profond du jeu en lui même soit purement et simplement un petit passage dans un institut spécialisé à vocation psychiatrique.

qu’on en ressorte pas indemne, bon oui et ? le mec qui tapent 70 heures dans son bureau toutes les semaines, qui se voit obligé de licencier 200 personnes dans une année, qui en est à son 2ème divorce parce que madame aime l’argent qu’il ramène mais aimerait aussi l’avoir près d’elle, etc…

le flic qui côtoie la fange tous les jours, qui enferme des mecs qu’il préfèrerait écraser de ses propres mains tellement il mérite tout juste de vivre (et le tout juste c’est pour pas passer pour un SS) tant il a fait ce qu’il y a de pire.

etc… la liste est longue, sans aller du coté de ceux qui ont un taf qui par ailleurs peut être épanouissant, quid des femmes de ménages qui ramassent les merdes de ces cols blancs pour une misère mensuel et qui finissent dans la merde jusqu’au cou !

bon, l’exposé pourrait durer des plombes, le sujet est énorme !

alors, oui, le poker peut détruire, le poker peut laisser des traces indélébiles sur tout un chacun, pour diverses raisons (en amont savoir pourquoi on joue, se prémunir de certaines choses serait surement un truc à faire … là encore, à chacun de voir, je suis papa de 2 filles mais pas de la terre entière, tout un chacun s’en tape de mon opinion et à raison en plus, il n’a pas de compte à me rendre) mais donc, il peut détruire comme tout un tas de job.
Pas de la même façon, pas à la même cadence, mais surtout pour moi la différence est encore dans la perception de cette discipline en elle même et le regard des gens dessus.

Qu’un mec plaque femme et enfant du fait du poker, ce sera la faute de ce dernier, qu’une femme quitte son mari addict au online et elle aura bien raison.

Qu’un mec plaque femme et enfant parce qu’il a tout perdu du fait d’une faillite, on va lui trouver des circonstances atténuantes (j’ai pas dit vous, j’ai pas dit moi, mais l’agora française, j’en mets mes burnes sur un billot), qu’une femme quitte son mari trop absent de part ses déplacements professionnels incessants on dira qu’elle a déjà été suffisamment patiente.

Allé, j’arrête là, ce genre de sujet peut me faire raconter un monceau informe de conneries pendant des heures (ouais je sais toute façon, je fais un pavé dès que j’écris le moindre truc ^^)

la bise à toutes et tous, jouez à ce jeu pour le fun, si vous prenez de la maille tant mieux, sinon ne vous mettez tout simplement pas en “danger” sur votre budget vie pour lui.

si ça vous botte, travaillez le, les sources sont énormes et PA est aussi là pour ça !
la tune viendra, vous rendra si ce n’est heureux, tout du moins satisfait pour un moment, comme une augmentation au taf est toujours plaisante et si ça doit aller plus loin, ça ira, mais fixer un objectif irréaliste n’a pas de sens et amène bien souvent dégout et déconvenue.

bon allé je vous fous la paix :smiley:

°+°

on est a 50-50,donnez nous d’autres avis :slight_smile:

je pense que le poker peut laisser des traces.parfois c’est tellement prenant qu’on ne ppense qu’a ca,on se joue des mains dans la tete toute la journée,avant de dormir,on se fait des plans de jeu,de gestion de bankroll.
c’est chronophage,ca peut nous isoler socialement.parfois ca peut etre une veritable obsession ce jeu.
le tout est de savoir prendre du recul et ne le prendre que pour ce qu’il est:un jeu.
le probleme est je pense l’argent et le facon dont on le percoit.notre rapport a l’argent est un facteur determinant,apres tout depend du niveau au quel on joue.
vu comme ca je me dis que ca ne doit pas etre facile d’en vivre,trop de stress non merci :slight_smile:

spifen

tu parles du rapport à l’argent, et je ne peux qu’être d’accord, c’est un des éléments qui peut entrainer le joueur dans un cycle néfaste mais aussi quand on est au dessus du field moyen, si ce n’est en vivre, être un bon moyen d’arrondir les angles de son budget de vie.

je mets un truc que j’ai écrit il y a un an environ sur le sujet (à ne pas prendre au pied de la lettre obv)

L’argent au Poker !

Selon Ilana Reiss-Schimmel, docteur en psychologie clinique et psychanalyste entre l’homme et l’argent c’est une vieille histoire pleine de passion. Amour, convoitise, mais aussi haine et mépris. L’argent est-il Dieu, est-il le Diable ? La psychanalyse dépeint notre relation a cet argent par le fait qu’il est le support de fantasmes inconscients. Pourquoi aimons-nous tant l’argent ? C’est le domaine de « l’avoir », le nourrisson se meut dans cette sphère (il ne se souci pas de l’être), avoir faim, avoir soif, souffrir du manque… a l’âge adulte on transfert tout cela sur le maitre argent, symbole de l’avoir le plus parfait. (Attention, attention) pour une part, notre relation à l’argent est animée par des fantasmes élaborés lors des phases orales et anales du développement psychoaffectif. (Qu’on soit d’accord, rien de salasse ici, inutile de faire des commentaires ayant trait au Sx).

Freud a surtout théorisé le rapport entre l’argent et le stade anal… au stade oral, l’enfant (donc chacun de nous à une époque) est en état de dépendance et rêve donc d’un « sein » inépuisable – l’outil nourricier intarissable.

On retrouve ce fantasme chez les gens qui courent après l’argent et le toujours plus, c’est l’équivalent ou le substitut du sein permanent et prodigue. Pour ce qui est de la relation à l’argent en tant qu’avarice (ou radinerie primaire, selon le degré), c’est le rapport au jeune âge dont la rétention obstinée le protège contre la menace imaginaire de se voir vidée de sa substance (comme quoi le pipi caca peut nous ramener à bien des choses).

Bon nous avons posé « des jalons » psychopathoschmilbikien de nos rapports au fric et maintenant en relation avec le poker, qu’en est-il ?Ici, il ne sera pas question (encore une fois) de l’économie du poker, on parlera de l’argent de chacun, celui que j’utilise pour jouer, que vous gagniez ou perdiez et de comment, pourquoi et surtout du rapport à celui-ci dans ce jeu. Comment voit-on l’argent misé au poker ?

On peut envisager cet argent comme un outil de travail, le trader utilise de l’argent en capitalisant un risque, il en va partiellement de même pour le joueur de poker, nous pourrons évidement faire la distinction tout de suite entre le professionnel. Lui, qui utilise une partie de son patrimoine en tant que Bankroll (tapis d’argent servant à jouer, fond de roulement si on veut) et le joueur amateur qui consacre une partie de son budget loisir ou foyer (plus dangereux) pour assouvir ses instincts de joueur. Certaines personnes jouent de l’argent alors qu’elles détestent ça, je ne saurais trop leurs conseiller d’aller consulter au plus vite un psy, je n’aime pas avoir mal, j’évite donc tant que faire se peu de me mettre en situation de souffrance (sado-maso s’abstenir de tout commentaire :wink: ).

Il est intéressant de voir que l’on peut aussi envisager la vision du non-joueur dans ce rapport à l’argent, il verra tout ceci comme un risque (probablement défini comme inutile et stupide). Il ne comprendra pas que tout un chacun puisse balancer aux chiottes une somme prédéfinie en s’adonnant a un jeu qu’on pourrait pratiquer pour le plaisir uniquement.

Il n’entreverra jamais que comme un trader encore une fois, on peut pratiquer ce jeu avec un bagage de compétences qui permet de gagner de l’argent sur le long terme, mais il suffit même en lui expliquant cent fois la même chose et en lui montrant les chiffres qu’il vous voit perdre une session pour que son avis ne soit conforté à vie. Il y a un aspect assez amusant, on entendra souvent parler de respect de l’argent, personnellement je ne vois pas en quoi il faut respecter la monnaie fiduciaire (pour rappel : c’est la valeur accordée par la confiance et par un support, l’or est le garant de la valeur des monnaies actuelles, le billet de 10€ ne vaut pas 10€ en relation avec les couts des matières qui le compose). Quand on parle de respect de l’argent, de quoi parle-t-on ?

Si on me parle du fait que balancer 20€ dans les toilettes est irrespectueux je peux répondre oui, mais par en rapport à l’argent, mais en rapport à ce que j’aurai pu faire avec, ne serait-ce que le donner à la première personne croisée dans la rue qui aurait pu l’utiliser à sa guise. En fait, cette réflexion dite à l’encontre du poker ou d’un joueur de poker concerne le montant des mises faites, on pourra donc pour celui qui fait un buy-in disproportionné a ses moyens, définir un manque de respect, mais pas de l’argent, de lui-même, pour la panade dans laquelle il peut se mettre et de ses proches si il ‘tape’ dans le budget de la famille pour jouer.

(Veuillez composer le 0…… je ne connais pas le numéro et mon rôle n’est pas de vous intimer quoi que ce soit), par contre quand Guy Laliberté, le multimilliardaire bien connu (fondateur des cirques du soleil) engage 1 million de $ dans le tournoi qu’il a lui-même lancé, à savoir le one drop, qu’y a-t-il a redire sur le montant de son investissement ? Cela reviendra pour un smicard à payer 50 centimes d’euros ? Ou quelque chose dans le genre, et qui irait critiquer cela ? A mon sens, pas grand monde. On pourra tout de même se poser la question des limites, jusqu’à quand et surtout jusqu’où les tailles des blinds vont-elles monter ?

Jouer a des blinds 400/800 a 100BB de profondeur (et donc avec un tapis au départ de 80000 € ou $ peu importe) implique raisonnablement de disposer de 2.4M minimum soit une trentaine de « caves », ce qui est une gestion de Bankroll relativement tendue. Une phrase de Gus Hansen : Ca ne me dérange pas de jouer de gros pots, mais il faut que ça reste raisonnable. Je n’ai pas 200 millions de dollars pour jouer des coins flips à 1 million et personne ne peut se le permettre. Je m’écarte le plus possible de ces tables de fous…

Celui qui renvoie donc une des images les plus prononcées de gambling et de jeu ayant une variance folle serait-il fait comme vous et moi ? Il serait affecté par la perte de grosses sommes et tendrait à amoindrir les facteurs risques ? Qu’en est-il des visionnages des épisodes d’émissions de poker où les pots misés montent à des montants extraordinaires – il suffit de mettre une vidéo avec « bigger pot of online poker » (le plus pot du poker online) pour que le nombre de vue sur Youtube monte exponentiellement. Voyeurisme ? Envie, jalousie ?

Respect des personnes qui sont capables de jouer de telles sommes ?Ceci nous amène au détachement dont font preuve certaines personnes, on peut voir depuis la réouverture de Fulltilt.com, le retour des highs stackers comme Isildur ou Gus Hansen (ce dernier aurait d’ailleurs perdu près de 2 millions depuis son retour sur la room qui l’a révélé au monde), est -ce un détachement incroyable ou seulement un esprit rationnel qui dit que l’argent posé au milieu n’est que l’outil du quotidien et que les comptes se font en fin de période ?

Un petit rappel d’un des plus gros pots joués en live dans High stakes poker :Les 2 protagonistes sont David Benayamine et Guy Laliberté (et oui encore).On va prendre le coup au flop, David a Ac8c (As de trèfle 8 de trèfle pour ceux qui n’ont pas l’habitude) et Guy détient Kd5d (diamond = carreau).Le flop est révélé : Kc3d5c (pot 27.900$)Ce qui nous donne un tirage Nuts flush (couleur max) pour David contre 2 paires flopées pour Guy. David Mise 43K$ et Guy relance a 168K$(Sam Farha se sauve en courant) – David prend connaissance du tapis de Guy et => « i’m all in ! » Guy réfléchi a cartes découvertes avant de « i Call »Ici David commet de prime abord une erreur, Guy lui demande si il veut un tirage ou deux tirages des turn et river (ce qui se pratique a cette table) – n’ayant que 35% de chance de remporter le coup, David aurait du instantanément prendre l’option de 2 tirages, mais ne le fera pas. On pourrait d’abord penser que justement c’est un gambler et que cet argent, il l’a joué en connaissance de cause, mais tout son corps exprime le contraire, cela semble plus être une réponse du type qui a la tête bien dans le guidon et qui n’est plus capable de prendre la bonne décision posément. Ce qui donne un pot a 1.227.900$

On peut voir ici que David n’est pas trop a l’aise, c’est de l’argent et beaucoup d’argent, même pour des gens qui sont censés jouer a des limites aussi grandes en connaissance de cause. Là, on va pouvoir relativiser certains points :

  • Guy, conscient de ce que représente tout cet argent pour David lui fait une proposition « je sais que c’est beaucoup d’argent pour toi, et c’est comme tu veux, mais tu as dit 1 tirage… tu peux prendre la bonne décision » (ici, Guy, conscient de l’écart de portefeuille entre son adversaire du jour et lui-même lui fait une proposition à tête reposée de choisir l’option multitirage)

  • David essai de garder de la prestance répond « c’est ok, pas de souci », mais on voit bien que la réalité est tout autre.

Doyle Brunson présent à la table aura cette phrase à l’adresse de notre compatriote « Pour Guy ce pot représente une journée de sa vie, mais pour toi cela représente toute ta vie »C’est là ou peut concevoir le gouffre entre un joueur qui joue réellement aux limites auxquelles il peut s’adonner et un autre qui surjoue clairement sa bankroll, ainsi que le détachement (aisé diront certains) de Guy pour un pot a plus de 1 million de $.L’histoire se terminera par un élan de générosité de Guy qui propose « d’arrêter » le coup au flop et que chacun reprenne ce qui a été misé ultérieurement. La question ici, est-ce que les joueurs qui jouent des sommes folles sont conscients de ce qu’ils font (je ne juge pas le bien fondé des mises engagées) dans le sens où misent t’ils de l’argent en connaissance de cause ou leur esprit est-il focalisé sur le fait que ce ne sont que des jetons qui sont le moyen en fin de session de tenir les comptes et de savoir si leur journée de travail à été profitable ou non ?

Ici, quand David mise son tapis pour 600000$, a-t-il espoir de prendre le pot tout de suite et une somme confortable ou se sent il fort et espère t’il a priori gagner le tapis de son adversaire ? Toute la balance se situe là, entre l’espoir et le gamble, la folie et le détachement. Certains seront estampillés comme fous parce qu’ils auront perdu leur coin flip à 500000€ et d’autres comme des génies au détachement incroyable parce qu’ils l’auront remporté. Personnellement, je n’ai pas de réponse ni de jugement. Nous pourrions aussi parler des folles parties de Macao qui attirent les joueurs pro pour se frotter aux richissimes hommes d’affaires locaux en mal de sensation et pour qui miser 10 millions sur la table revient a offrir 100€ a un casino en jouant à la roulette pour un quidam ‘normal’. Mais, ici, pas d’exposition médiatique, pas d’affichage au grand jour des mises folles, cela reste dans un contexte « confidentiel » et ce même si on en parle partout autour de la planète.

Ceci, n’est encore qu’un exemple de la démesure, on arrive au poker a ce qui a fait la richesse des casinos en des temps bénis pour eux, les baleines, ces richissimes joueurs qui affichaient cette richesse en perdant des millions à l’heure en jouant a des tables de craps, de roulette et de Blackjack (en ne connaissant qu’à peine les règles).Une critique que je ferai ici par contre, la confusion entre une Bankroll et le budget de vie, le joueur de poker si il en vie doit (je dis bien dois) maintenir une marge entre son argent en tant qu’outils de travail – sa bankroll – et son budget du quotidien (loyer, bouffe, charges, etc…), je ne vais pas refaire une sempiternelle refonte des points qui font d’un joueur un addict ou un joueur raisonné et ici je m’en cogne, c’est un point de raison pure. Comme un gestionnaire de patrimoine pour les particuliers va tenter de faire prospérer une portion de ce que les gens détiennent sans pour autant les démunir, il va prendre une quote-part de ce qu’on lui aura confié pour le miser sur du capital-risque (risqué, mais plus rentable) et le reste sur des placements sécurisés, mais a lents dividendes. Il en va (ou devrait) de même pour le joueur, par respect non pas de l’argent, mais de sa vie. Maintenant si on prend le gout pour ce jeu, j’aime le poker et je m’y adonne, point barre !Ok, mais pourquoi pas en play money uniquement alors ?

Si c’est le jeu qui te passionne, tu dois pouvoir te faire plaisir en jouant pour des cacahuètes, non ? En fait, ici on touche a tout ce qui fait l’être humain et on remonte aux aspirations les plus profondes et lointaines citées au début de cet article.

Si on fait un petit parallèle avec les jeux de hasards purs (l’administration fiscale ayant bien défini que le poker n’en est pas un, merci beaucoup pour les impôts…), une étude Québécoise dit ceci (elle est confirmée par de nombreuses autres, ce n’est pas juste un coup de cœur pour nos amis Caribous).

  • On persiste à jouer en raison d’une conception erronée du jeu plutôt qu’en raison d’une quelconque carence dans notre éducation, notre environnement social ou notre personnalité. Bien qu’on soit relativement rationnels en dehors d’une situation de jeu, il se produit une sorte de dérapage lorsqu’on joue puisqu’on continue d’appliquer les principes de raisonnement de la vie de tous les jours à une situation qui est pourtant dominée par le hasard.
  • Le piège dans les jeux de hasard et d’argent est de les considérer comme des jeux d’adresse, ce qui engendre une illusion de contrôle et fait surestimer nos chances de gagner. Dans un jeu d’adresse, on apprend de ses erreurs passées pour améliorer sa performance, alors que dans les jeux de hasard, il est absolument inutile de tenter d’améliorer nos «stratégies» en examinant les coups précédents. Les résultats sont déterminés au hasard, les stratégies ne sont d’aucune utilité. (NDR : messieurs qui utilisez une martingale pour la roulette, renoncez s’il vous plait.)
    Il ya aussi, tout de même le fait que l’on aime l’interdit, le tabou, on nous a toujours dit «non, non, non » « tu ne feras pas ça », « ce n’est pas bien », etc… je sais bien que c’est réducteur comme vision, mais ne me dites pas que le fait de jouer –avec le mal- n’a pas un coté excitant. Il en va de même du défi d’une éducation reçu, il suffisait de voir les tenues arborées par les jeunes Anglais au milieu des années 90, ce n’était pas une question de mouvance punk, mais du fait de se voir obliger de porter un uniforme toute la journée au seing de l’école, il leur fallait se démarquer les uns des autres sitôt sorties. Nous voyons pourtant de plus en plus de clubs amateurs loi 1901, avec des fréquentations de plus en plus importantes, alors, pourquoi trouvons-nous des joueurs qui vont jouer pour « rien » ? En-tout-cas pour rien de valorisable instantanément, nombre de clubs vont proposer un classement et via un partenariat avec une room online offrir aux vainqueurs des packages ou tickets de tournois. Pour autant, il n’y a ici aucun assouvissement brut, pas d’instantanéité. Ces joueurs sont en grande majorité par ailleurs joueurs online (+98% me parait réaliste), ce sont des joueurs qui ne jouent pas pour l’argent (mais quelle honte !).Voilà, ici, je ne vous demanderai qu’une seule chose, pas de respecter l’argent, le billet que vous avez dans votre portefeuille n’a d’autre valeur intrinsèque que de pouvoir acheter un bien nécessaire, et par nécessaire j’englobe le plaisir et le loisir sans lequel la vie n’aurait que peu de sel. Respecter donc, non pas l’argent, mais bien ce qu’il vous permet de faire – et si vous souhaitez me faire un cadeau de Noël avec votre argent, envoyez un mail ici et je vous donnerai l’adresse d’expédition ;).

Je suis pas d’accord, même si pour moi ça a été le cas ^^
J’en ai croisé pour qui ça a été ou c’est toujours lucratif, qui ne tiltent pas malgré les bad beats et qui font du blé aussi.
Moi j’ai cru pouvoir y arriver pendant un moment, mais je me suis rendu à l’évidence, c’est pas pour moi ^^
Je fonctionne trop par rush et c’est un gros problème de subir les gros down/dead card/spots moisis pendant des heures et des jours et des semaines ^^

edit: d’ailleurs le rapport à l’argent pour moi est problématique, la seule chose qui m’interesse vraiment ça serait de pouvoir me payer une maison (rien que ça, et une fiat 500 aussi pourquoi pas… :)) et pour gagner ça au poker faut en vouloir!

Pour mon premier site en .fr j’étais d’ailleurs monté de 20€ à 2K en quelques jours, et au lieu de mettre ça au chaud j’ai tout spew en NL400-1K ^^

PS: j’ai du rêver pendant 3 nuits du bad beat que j’avais pris en étant 4eme du sunday million dans les itm et me manger un bad beat AA <99, je revois ce putin de 9 tomber au turn en boucle lol

Je fais une différence entre le cash game et le mode tournois.

Les tournois, sont plus de l ordre du jeu et sont moins risqués financièrement, nerveusement, ils laissent plus la place au one time et au rêve. le cash game quand a lui, n est plus un jeu, il peut être très dévastateur si cela se passe mal et ne s inscrit que dans la durée et c est bien la le problème, car il ne faut pas de failles au niveau mental, un mauvais jour peut être très dévastateur et ruiner des efforts de mois entiers.
Si le cash game demande une perfection de tout les instants, le tournois est un environnement, plus encadré structurellement parlant, moins risqué ne serait ce que par la moindre part du tilt et par sa gestion de bankroll plus souple (satellites, tickets, sng) même si l edge s exprime aussi sur le long terme.
Si on ajoute a cela un objectif réaliste et d éviter d en faire sa source de revenu principale je pense donc que le poker de tournoi est le poker qui affecte le moins et laisse le plus de part au plaisir.
On dit souvent qu il est plus chronophage, je ne pense pas mais ce qui est certain c est qu il est moins addictif et plus naturel car laisse plus place a l humain au niveau de ses imperfections.
Si on a tous commencé le poker, c est parce qu il nous a tous fait plus ou moins rêver et ça il n y a que le tournoi qui peut te l offrir car en un instant il peut t y emmener et te faire toucher le ciel.

bon je ne vais pas faire de dissertation mais je vais tenter de donner mon avis.

j’ai commencé à jouer en 2006 en MTT et j’ai lu lu et relu des livres et des revues. je m’étais inscrit à des forums dont PA. je suis allé faire 2 3 lives au casino de mon coin, des MTT et des CG organisés à la maison etc, etc…

comme toute passion, comme chaque passion que j’ai, je m’investi énormément. bref focus poker des heures et des heures.
tout ça pour dire que j’ai gagné des sous mais j’en ai aussi perdu toujours en limitant cad que je me suis fixé un budget poker mensuel (comme d’autres ont un budget musique, fringues, jeux etc…)

bref j’ai levé le pied tranquillement car ça me prenait trop de temps et j’ai une famille et une femme (qui me demande d’être présent) plus un boulot qui me demande d’être attentif (sans être actif = attention à l’endormissement avec la fatigue!!! ça m’est arrivé à cause des MTT de finir très tard et devoir arrêter en ayant pas fini pour aller au taf!!!)

tout ça pour dire que maintenant je joue très peu ce qui m’a fait m’intéresser au CG plutôt qu’aux MTT trop chronophages et aliénants (horaires, etc) . j’ai arrêté de croire que je pourrai en tirer des revenus substantiels vu le temps que ça demande pour y arriver. je joue un poker ludique qui ne m’empêche pas d’être toujours intéressé dans la technique, d’apprendre et de vouloir progresser.

cette évolution s’est faite en douceur sans douleur.

Le poker ne laisse donc pas “forcément” de traces même si cela peut être le cas (j’aurai donc nuancé le titre de votre thread).

j’aimerais bien l’avis de qqs “pro” :slight_smile:

Tu en auras pas de l avis de pro.

pourquoi pouma?

pourquoi pouma?[/quote]

Le pro s’en fout des considérations philosophiques, il grind c’est tout ^^

pourquoi pouma?[/quote]

Parce que pas de tune a prendre.

Repondu ! Bon j’ai pas tout à fait le courage de lire les pavés de yeepa tout de suite maintenant donc y’a peut etre des redites mais je suis pas vraiment d’accord .

Effectivement quitter parce qu’on est plus au niveau et ne pas s’en etre rendu compte ni donné les moyens de changer avant de tout perdre ca laisse des traces . Apres je pense pas que ce soit la voie que tout le monde suit .

Ca dépend aussi de la facon dont tu consideres les jeux , comme un jeu ? comme une source de revenu complémentaire ? une source de revenu principal ? A titre d’exemple je me vois pas continuer à perdre mon temps et mon argent à une limite que je ne bats objectivement plus . Je joue pour l’argent avant tout , si j’en gagne pas ca m’amuse plus .

Ca dépend aussi des personnalités plus ou moins addictives , de l’ego aussi je pense , certains ont du mal à accepter qu’ils sont objectivement stupides et s’appliquent à appliquer encore et encore les memes strategies foireuses et perdantes qui font d’eux de merveilleux camarades de jeu .

Et puis y’a tout ceux qui arretent simplement parce qu’ils ont perdus l’interet pour le poker pour n’importe quelles raisons , un gosse , un taf qu’ils aiment tout ca , eux ils y reviendront de temps en temps , ils ont juste trouvé mieux .

Et enfin ceux qui arretent parce qu’ils ne supportent plus , je pense que ca c’est une fausse catégorie de joueurs . imo y’a pas tellement de joueurs qui arretent definitivement apres un run degueu , ca dure quelques semaines/ mois et apres ils y retournent , en tout cas tout le monde à l’air de fonctionner comme ca autour de moi , moi y compris , parfois c’est l’overdose et il vaut mieux arreter plutot que de faire de la merde perdre de l’argent et etre d’une humeur massacrante toute la journée .

Je pense que pour qui que ce soit qui s’est investi un minimum dans le poker , concevoir de devoir arreter un jour parce que le jeu n’est plus battable , ou du moins qu’on y arrive plus , ca doit necessairement faire un pincement au coeur mais c’est pareil pour tout imo . Justement je trouve que le mot traces est plutot vague , toutes les expériences laissent des traces . Cependant j’ai l’impression qu’ici on s’interesse vraiment aux aspects négatifs en mode au fond du trou et je suis pas trop ok .