Gagner beaucoup d’argent, perdre beaucoup d’argent, gagner beaucoup d’argent, perdre…
Bref… C’est très impressionnant tout ça 
Good run, à fond les ballons, edge qui monte en flèche… adaptation, désillusion, pertes… panique, regain de confiance, retour en force, upswing à couper le souffle, bad run, fin du rush de trois jours, downswing sur plus long, droit dans le mur. STOP !
Et puis… Et puis ça repart comme en 40, star system, contrat pro, pub à gogo pour les gogos…
On aligne les zéros : un de plus, un de moins, bof…
Quelle classe, quel talent, quel génie ! Je m’extasie devant la supériorité d’untel, reconnu, adulé, haï, jalousé… Quelle misère !
Légendes. Ah ? Bon…
Qualités requises ? Evidemment !
Lesquelles ? Joue et devine !
Et le jeu ? Hmm… je réfléchis.
Plaisir, addiction, passion… Fric, on y revient : ça compte. Un peu, un peu plus.
Ton niveau à toi ?
Moi ?
Oui, toi !
Joker.
Je blémis, marmonne une excuse, je suis amateur, t’as vu ma courbe ?
Joueur gagnant, winrate à faire tordre de rire les lecteurs d’un forum bien fréquenté ; ben ouais, c’est quoi ton indice PTR dude ?
T’es classé ? C’est quoi ton handicap ? Oh ! Oh oh oh, on parle poker là, non ?
Donc d’argent. Qui bat qui ? Who is the best ?
Je me voyais déjà en haut de l’affiche…
A bon entendeur, quand on parle de niveau ou de supériorité, il faut savoir relativiser, pas vrai ? 
(pas fumé, pas bu, pas encore…) :evil: