De mon temps, il y avait des cours à l’IUFM, un conseillé pédagogique et seulement 6h de cours la première année…
Tout le reste c’est sur le tas, les conseils des collègues, l’écoute et savoir se remettre en cause…
Autant dire que la disparition de l’IUFM m’en a touché une sans bouger l’autre, c’était minable. En gros, du pédagogisme à deux balles, l’idéal étant de faire tout le contraire de ce qu’ils disaient…
Le secret c’est un peu comme au poker : se remettre en question, ne pas être passif face aux élèves, avoir un minimum “d’agressivité” (dans le sens où il faut s’imposer, pas leur donner des claques ou les insulter :laugh: )…
[quote=“youstiti, post:645806”]
C’est d’ailleurs totalement idiot, on se prive de gens pédagogues sous prétextes qu’ils n’ont pas un niveau de dingue en maths, au profit de mecs bons en maths qui ont pas forcément la pédagogie. Si le CAPES était plus facile niveau maths, mais que la sélection se faisait sur la pédagogie, la clarté d’explication, etc, ce serait mieux imo.[/quote]
Pas du tout d’accord, cela ferait des ravages.
Les pédagogistes à 30 centimes font suffisamment de dégâts pour ne pas leur confier la sélection des profs (ce qui arriverait à coup sur, leur poids était déjà immense dans les IUFM).
Croire qu’une personne est bonne pédagogue ou pas, c’est du pipo : une personne pédagogue avec un certain type d’élèves ne le sera absolument pas pour d’autres.
A croire tous ces cons qui n’ont jamais enseignés mais qui s’autoproclament maitre dans les sciences de l’éducation, il n’y aurait qu’une manière de faire, ce qui est une ineptie.
La clé pour être un prof correct est assez simple : l’ouverture d’esprit.
Enseigner face à des débiles de STMG Mercatique (j’assume) et des TS ne demande pas les mêmes qualités pédagogiques.
Au bout d’un moment, on voit ce qui va ou ne va pas et on agit en conséquence.