d’apres webdopoker les bonus de bienvenue sont dans le collimateur de l’Arjel.
http://www.webdopoker.com/actualite-du-poker/2011/03/04/bonus-poker-ligne/
désolé pour la mauvaise nouvelle, mais ,peut etre que skip et personne pourront en parler à trucy , lors des colloques de mars 2011.
extraits
Les nouveaux arrivants se voient donc proposer des bonus de bienvenue ahurissants, dont les sommes sont parfois équivalentes au double de leur premier dépôt – jusqu’à une certaine limite, aussi bien en terme de montant que de délai.
Il semblerait que cet état de fait soit amené à être modifié: l’ARJEL a exprimé sa réticence au vu des messages de promotion des bonus, qui pourrait bien à conduire… à une suppression pure et simple.
Contrôle Continu
Bien entendu, le travail de l’ARJEL ne se limite pas à l’attribution des licences et au contrôle des sites illégaux.
Une autre de ses tâches est la vérification régulière du respect des divers cahiers des charges signés par les sites de poker en ligne lors du passage au .fr.
Ainsi, lorsque PokerStars a annoncé la création de ses « Home Games » en France, le régulateur a très rapidement réagi, lui demandant de les suspendre: « La demande d’homologation du logiciel n’a pas été faite par PokerStars. Tant qu’elle n’a pas été accordée (par l’ARJEL), le site ne peut se servir du logiciel. Si la demande avait été faite en temps et en heure, comme l’ARJEL lui avait déjà demandé à plusieurs reprises, le site n’aurait pas eu à interrompre son service » a déclaré l’Autorité
Suite à cet incident, l’ARJEL s’est chargé de rappeler, lors d’un courrier adressé aux opérateurs, que « toute modification des informations constitutives à la demande d’agrément doit lui être notifiée »
Et le régulateur n’en est pas à son coup d’essai: en décembre 2010 déjà, une procédure de sanction avait été lancée par l’ARJEL à l’encontre de trois opérateurs agréés. Jean-François Villote, président de l’ARJEL, était resté très discret – voire évasif – sur les causes de cette mesure de sanction, et n’avait pas tenu, par ailleurs, à nommer les opérateurs incriminés. Il avait toutefois rapidement expliqué que « les problèmes soulevés relèvent de la procédure d’ouverture de compte, mais aussi des modérateurs de jeux, imposés par la loi. »
La Promotion des Bonus: « une Pratique Potentiellement Dangereuse »
L’une des méthodes marketing utilisée le plus souvent par les site de poker consiste à proposer un bonus de bienvenue: « Bonus jusqu’à 1,000€ sur votre premier dépôt », « Recevez 200% de bonus sur votre premier dépôt jusqu’à 600€ », etc…
Ces messages constituent justement la dernière cible dans la ligne de mire de l’ARJEL. Le régulateur vise en effet à encadrer les bonus d’inscription sur les sites de poker, et pourrait bien imposer aux opérateurs de modifier leurs messages publicitaires de manière drastique.
Selon le régulateur, ces messages – et les bonus pour le poker en général – font l’objet de pratiques potentiellement dangereuses.
Il faut dire que les bonus, aussi alléchants qu’ils soient, sont loin d’être garantis: le joueur dispose généralement de trois mois pour le débloquer – passé ce délai, le bonus est caduque. Le déblocage du bonus est soumis à un système d’accumulation de points, qui est lui-même réglé sur le rake: plus un joueur produit de rake, plus il gagne de points, qui viennent s’accumuler sur son compteur de bonus. Quand il a cumulé suffisamment de points, une partie de son bonus lui est réglé, etc…
En définitive, seuls les joueurs les plus assidus – ou générant énormément de rake – parviennent à débloquer l’intégralité de leurs bonus dans le temps imparti. Voici ce que l’ARJEL a peut-être identifié comme étant une des pratiques « potentiellement dangereuses ».
Le 21 janvier, l’ARJEL a déclaré que son Collège « délibérerait prochainement sur une politique d’encadrement des bonus pour le poker, des pratiques potentiellement dangereuses ayant été régulièrement identifiées. »
En décembre 2010, les bonus poker étaient déjà pris pour cible, par les députés de l’Assemblée Nationale, cette fois-ci: ces derniers avaient alors décidé de proposer une loi visant à limiter la communication des sites de jeux sur leurs offres commerciales, et même demander l’interdiction de toute communication si elle fait mention d’une offre promotionnelle sous forme de bonus en argent à l’inscription.
Si les « pratiques potentiellement dangereuses » indiquées par l’ARJEL n’ont pas été précisées plus avant, l’allusion indirecte aux risques d’addiction, d’appels aux gains ou encore de publicité mensongère est plutôt claire.
La question qui reste à se poser pour les sites de poker agréés en France est bien: « que restera-t-il comme message marketing, une fois que nous ne pourrons plus parler des bonus ? ».
Il est vrai que le retour sur terre va être difficile, les opérateurs devront trouver d’autres méthodes pour attirer, et surtout conserver leur clientèle.
Et que dire à propos des nouveaux sites arrivant sur le marché, récemment agréés ? Que leur restera-t-il comme message promotionnel, face à leurs concurrents installés depuis juillet 2010 qui ont pu utiliser le bonus de bienvenue comme outil marketing pendant six mois ? Si cette politique de suppression des messages promotionnels sur les bonus aboutit, une certaine injustice aura alors été commise à l’encontre des sites nouvellement agréés.
Il ne restera plus aux opérateurs qu’à communiquer principalement autour de deux pôles:
– l’offre de tournois, en terme de diversité, prize-pool garantis, ou encore primes parallèles (suivant le principe des bounty par exemple)
– les programmes de fidélité qui permettent aux joueurs d’accumuler des points, dont l’attribution est calculée en fonction du rake versé à la room. La plupart des sites ont des boutiques en ligne, au sein desquelles les joueurs peuvent dépenser leurs points pour s’offrir des goodies, livres, ou encore matériel hi-tech.
Pour finir, une autre question vient tout naturellement se poser: pourquoi avoir attendu six mois pour décider d’encadrer, voire supprimer les bonus de bienvenue ? Les « pratiques potentiellement dangereuses » dénoncées par l’ARJEL ont-elles attendu autant de temps avant d’apparaître ?
Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel doit lui aussi se prononcer à ce sujet, tout comme il avait dû le faire en mai 2010. Il avait alors publié sa délibération relative aux conditions de diffusion des communications commerciales en faveur des opérateurs en ligne, insistant surtout sur l’interdiction de diffuser sur des supports présentés comme s’adressant aux mineurs. Cette délibération était valable jusqu’au 31 janvier 2011: le CSA devrait donc rendre sa copie dans les jours qui viennent, au même titre que l’ARJEL.
Affaire à suivre…
Mon avis : je ne suis qu’un petit grinder en colère, mais l’Arjel fait clairement chi…r.Si vous connaissez Skip ou Personne, merci de les contacter !
:silly:

