Honte à moi de vous poster cela mais bon…, personne n’est parfait.
On entend souvent des personnes se plaindre de leur malchance, bad beat etc…
Cette fameuse variance, pauvre catin du poker.
Sur les rooms vous payez tous et pourtant, certains rentreront bredouilles pendant que d’autres, iront se vanter d’être les meilleurs joueurs du poker de leur microcosmos.
Comme on te l’a dit précédemment, tout dépend de l’échantillon.
En gros, plus tu paieras cher cette catin, et plus tu auras la « chance » d’être rétribué ou plumé selon tes vrais mérites de bon ou mauvais joueur de poker.
Alors soyons honnête…, le poker n’est pas un jeu juste à ce titre.
Alors que certains vont jouer à temps plein, en tant que pro ou semi pro, et donc vont pouvoir exprimer pleinement leurs talents en annihilant toute velléité de cette variance sur le long terme, la majorité d’entre nous, pauvres joueurs de PA, intermittents du spectacle, ne verront jamais le bout de la route et seront donc traités de manière inégalitaire.
Que vous jouiez en NL4 ou en NL1000, à partir du moment où vous jouez à faible volume, la variance aura quoiqu’il arrive un grand impact sur vos gains, et par là même sur votre moral et votre technique (par effet de domino)

Voici donc le monstre.
Pour faire monter cette catin au 7eme ciel, j’ai payé relativement peu, au regard du nombre de mains joué.
D’autres te montreront certainement une courbe inverse au niveau de l’écart entre All in EV et leur courbe de gains.
Qu’en déduire?
Que je suis le plus gros chattard de PA?
Je pense que cela serait un peu facile.
Ceci dit, tu trouveras certainement des personnes qui prendront très facilement ce raccourci pour décrire cette courbe.
A noter que cette courbe retranscrit la totalité de mes mains jouées depuis mes débuts en NL10 jusqu’en NL200
Si on observe cette courbe, on s’aperçoit que depuis plus de 35000 mains, ma courbe de gains est très largement au-dessus de la courbe all in ev.
Cela représente bien un cycle de « chance ».
Je suis un joueur à très faible volume même si je joue régulièrement.
1°) je ne joue que quand j’en ai envie
2°) le multitable, je ne connais pas ou presque pas.
Ces deux facteurs, je pense, sont essentiels dans la gestion de la variance.
Il y a en plus dans la variance, des effets secondaires bien connus de tous les joueurs à fort volume:
* lassitude
* effets dévastateurs du tilt qui est trop souvent provoqué par un trop grand nombre de mains joués dans des conditions de jeu non favorables (fatigue, manque d’envie, dépendance etc etc…)
Clairement, le fait de jouer peu me permet de limiter ces effets de la variance sur mes résultats.
Mais soyons clairs, à un moment ou un autre, peut être demain, peut être dans un mois, peut être dans deux ans, ou jamais si j’arrête de jouer, la variance me rattrapera quel que soit mon approche du jeu, mes techniques etc etc…
Alors, pour conclure, si vous êtes, touchés par la grâce ou la disgrâce de Dame Variance, relativisez.
Surtout, ne jouez pas plus pour mater cette variance (avez vous déjà vu une catin monter faire une passe si elle n’en avait pas réellement envie?)
[b]Jouez simplement, sans pression (ou alors mettez la dans un verre), pour votre plaisir
Si enfin, vous n’arrivez pas à passer outre cela, peut-être qu’il est temps de passer à autre chose et retrouver d’autres petits plaisirs de la vie qui, eux, ne dépendront pas du tout d’un coin flip.
[/b]
Petite dédicace à Gora, et à tous ceux qui, au poker ou dans la vie, ont été affectés négativement par la « variance »…