Poker et addiction

Coucou,

J’ai un petit sondage à vous proposer:

Depuis le début de l’année 2014, combien de temps,au maximum, êtes vous rester sans jouer au poker? live ou online, même deux expressos ça compte :wink:

Pour ma part, je reviens d’une semaine de vacance en Italie. Passé le troisième soir sans jouer, j’ai commencé à faire des rêves ou je sessionnais online. Puis j’ai revé que des potes claqués des perfs aussi et là j’ai compris que j’avais besoin de soin… :sick3:

Pour me soulager un peu, j’ai emmené ma copine au casino et on a fait un petit black jack. un peu frustré de ne pas pouvoir toucher les cartes quand même !

Qu’en est il pour vous?

[quote=“Bobvegas” post=775312]
Qu’en est il pour vous?[/quote]

j’ai connu ça :laugh: . j’avais l’impression de ne parler que de ça je pense même que je devais saouler pas mal de monde :slight_smile: . ça à duré 2 ans…
sérieusement mais à la différence de toi je n’étais pas pro donc j’ai burnout par la fatigue engendrée. impossible de tout concilié dans la vie > famille, poker, taf, potes etc… enfin oui mais comme je veux tout faire à fond impossible quoi…
J’ai donc craqué et réaliser ma connerie donc j’ai vachment ralenti le poker… Je ne joues presque plus qu’en live aujourd’hui + events mtt online pour me faire plaiz mais je compte plotter online un peu avec yeepaa prochainement :whistle: . j’ai beaucoup plus de recul et je suis un monstre donc ça devrait bien se passer B)

si tu as des problèmes d’addiction call l’arjel… non je déconne :stuck_out_tongue:

plop Guillaume

alors pour ma part, no game pendant 3 semaines ça m’est arrivé sans trop de soucis en fait. je me suis même presque fait violence pour rejouer à ce moment là, pourtant pas de lassitude ou de dégout du jeu, non juste bien occupé à coté et pas une si grosse motivation à reprendre (putain heureusement que je m’écoutes pas tout le temps)

pour les rêves et tout le reste, ça a été plutôt l’inverse en fait, il y a quelques années, ouais je m’étais même obligé à lever le pied parce que je rêvais des spots que j’avais jouer durant les sessions, et clairement j’en avais quand même flippé un peu.

la “cessation” de ce phénomène correspond peu ou prou à mes “tentatives” de combat du tilt, peu de médiation, 2/3 autres machins à la con mais surtout un gros travail sur moi même et (sans inciter quiconque) des séances chez un sophrologue (hein hein, oui, non, ah ok => 72€ svp - les fans de Bref se rappelleront de cet épisode, même si c’était chez le psy xD).

ça avait eu 2 vertus, efficace contre le tilt (pour une très grosse partie, pour le MTT j’ai renoncé et lui aussi :D) et mes songes à la con ont disparu de concert quoi.

après le fait de pas jouer et de ressentir le manque… je pense que c’est pareil pour un sportif de haut niveau. une époque (sans dire que j’étais bon hein, osef) de sports intensifs, c’est clair que les périodes estivales étaient un calvaire pour moi et je passais mon temps à courir pour compenser (putain ça race, c’est loin ça, fuck les années :P)

pourtant si tu parles de sport, tout le monde va trouver ça normal, on sécrète des substances, on a de l’énergie à dépenser du fait des habits corporelles etc…

des parallèles que je retrouve perso dans le pok.

donc ouais, imo on est tous plus ou moins addict mais j’y vois pas plus de soucis (je parles pas des addicts qui crament leurs vies obv) que le mec qui a besoin d’aller run ses 10 bornes quotidiennes quoi.

°+°

Je joue quasi quotidiennement. Oui, il y a addiction. Bah comme d’autres trucs. Si tu aimes la pêche et que tu es malheureux si tu ne pêche pas au point de te lever les dimanche à 6 plombes pour assouvir tes besoins, alors tu es addict. L’homme connait le plaisir donc l’addiction pourrait-t-on dire.
Mais la vrai addiction, celle qui fait mal, ce n’est pas ça du tout.
C’est quand tu ne peux plus t’empêcher de faire un truc pour lequel tu ne prends plus de plaisir. C’est aussi quand tu fais un truc destructeur pour toi et que tu n’arrive pas à t’arrêter. C’est enfin quand ton addiction t’empêche de remplir tes autres obligations sociales, professionnelles, familiales.
Alors là, oui je pense, si le poker nous enferme dans un tel schéma, il devient un vrai problème. Sinon, il n’y a aucun mal à prendre du bon temps.

Ca va faire 8 ans que je joue, j’ai jamais envoyé un gros volume de jeu. J’ai l’impression que je joue 2 ou 3 fois moins qu’un grinder standard.
Donc même si je me sens un peu addict, c’est pas très grave dans mon cas.

Je pense que depuis le début de l’année, le plus de temps que je n’ai pas joué d’affilé est plus d’une semaine. J’en suis pas sûr, parceque je me pose pas vraiment de questions à ce niveau là. C’est pas un problème pour moi.

En revanche, il m’arrive très souvent de penser poker “quand je devrais pas”. Par exemple quand je suis avec des amis qui n’ont rien à voir avec le poker, je parle pas de poker, mais je pense et module des ranges dans des spots précis dans ma tête. :lol:

Ca m’arrive quand j’ai pas joué de quelques jours ou quand je ressens une bonne motivation pour jouer.

Pour les rêves, ça m’arrive quand je fais une grosse session MTT, plus longue que d’habitude, en cas de gros deep run. Là mes rêves c’est n’importe quoi … je rêve d’un tournoi, je vois toutes les mains, tout les stacks, c’est limite trop cohérent pour que ce soit un rêve, et c’est épuisant. Je m’en sors pas. j’aimerais penser/rêver autre chose mais non, des fois je m’enferme dans un tournoi que je rêve, et j’ai l’impression que ça dure des heures et j’en peux plus. Heuresement ça m’arrive rarement.

Je kiffe le poker mais je ne suis jamais tombé dans l’addiction. J’ai toujours fait beaucoup la chouille avec les potes et d’autres choses que du poker. En ce moment, je suis en formation et j’ai donc beaucoup moins de temps pour grinder. Là, ça fait 6 semaines que je n’ai pas joué et, même si ça me manque un peu quand même, je n’ai aucun souci à passer de longue période sans poker.

Bon, je me suis quand même prévu une petite session ce soir. Demain, c’est férié, j’en profite ! :stuck_out_tongue:

PS : Ma véritable addiction n’est pas vraiment le poker mais plutôt Poker Académie. :whistle: :laugh: :wink:

Perso le jeu en lui meme ne me manque pas particulierement lorsque je fait des pauses , par contre j’ai l’impression de perdre de l’argent et ca me motive a retourner au charbon . Je pense pas qu’on puisse parler d’addiction . Apres j’ai tendance à penser au jeu tres souvent , et à en parler + que ce je devrais , meme à des gens qui s’en foutent :slight_smile:

Cette année j’ai pris une pause de 2 semaines pour cause d’exam , sinon j’ai joué en moyenne 5/6 jours/ semaine je pense

4 ans de poker.

Max sans jouer 2 semaines et pas de manque.

les 2 premières années, j’avais vraiment eu du mal a gérer tout le reste tellement j’ avais envie de jouer et de bosser mon poker mais j’ai géré face a l’ envie dévorante sans me laisser déborder par cette passion. C’ était plus une soif d’apprendre et de devenir bon que de purement jouer, le truc c ‘est que j étais en Espagne et que j’ ai tout bossé en même temps nlhe, plo, omaha hi lo, seven stud, razz, badugi, en forcement sng mtt et cash game (ok, je suis parti dans tout les sens, marque de fabrique de la maison mais toujours en micro et avec un bkrm de nit, c ’ est ma plus grande vertu depuis toujours, merci Nico).
Je me suis calmé car suis revenu en France donc juste nlhe et plo mais essentiellement sng et mtt, mais c’ était largement contrôlé pas d ’ envie débordante de jouer sauf peut être toutes les autres variantes :silly: .
Depuis peu en cash game et tout est planifié, on joue le soir et on arrête vers minuit et surtout je prend des pauses pour juste parfois bosser sans jouer. Je cherche plus a intégrer le poker dans ma vie comme une passion mais a sa juste place ( car je pense y jouer toute ma vie car cette passion n ’ est pas créatrice de soucis chez moi sauf peut être la tristesse de ne pas bien réussir en cash game mais on y travaille donc rien de grave mais c’ est chiant quand on admire Chip Reese).
Par contre je retourne vivre en Espagne :whistle:

Parcours du passionné lambda qui part d ’ une passion débordante a une passion gérée et qui n est pas source de problèmes et qui est bien imbriquée dans une vie équilibrée.

On verra le jour ou le rake sera de 25%…

J’serai toujours IN imo :laugh: :laugh:

Pour moi, ça fait 7 ans que je joue et j’ai eu immédiatement des résultats intéressants en MTT qui m’ont permis d’avoir des gains permettant d’améliorer le quotidien.
Donc a ce moment là, j’ai vraiment été un boulimique de poker, je vivais poker, je pensais poker, le peu que je dormais (4 heures / nuits Max la semaine) je rêvais poker, je parlais poker même avec des personnes qui n’en avait rien a faire.
A cette période là, j’ai eu bcp de mal a gérer ma vie personnelle ( taf, famille, potes) c’est quand même con quand on est infirmier et qu’on a 3 enfants de moins de 5ans.
Mais j’avais énormément de mal a décrocher, uniquement 3- 4 semaines pas ans pour les vacances ou je partais dans des endroits ou j’étais sur de pas pouvoir jouer.

Après il a fallut faire un choix, je limite les MTT même si c’est là que je fais le plus de profit car impossible a gerer avec un taf et je suis passé au CG qui me permet de mieux gérer mon temps.
Mais je suis encore parfois très prêt de replonger dans un rythme qui me met au bord du burn out .

Je viens apporter mon expérience.

Je vis du poker depuis presque 2 ans et je fais un gros volume par mois. Je me prends quand même presque 10 jours par mois pour décompresser et me changer les idées. Je vous avoue avant de dormir, je pense souvent poker ( un peu a tout: bet sizing, spots de 4 bet, etc. :pinch: ). Je suis accroc et je vis ma passion/métier un peu trop a fond :silly:

Mais j’ai une question: je grinde beaucoup mais quand je fais une pause de 3 jours et plus (quand je prends un mois de vacances je ne vous en parle pas), j’ai vraiment du mal a reprendre le poker (pas de motivation, pas envie de grinde, sensation de lassitude…). Cela vous arrive aussi?

++

[quote=“booba” post=775403]On verra le jour ou le rake sera de 25%…

J’serai toujours IN imo :laugh: :laugh:[/quote]

Enfin,t as compris l idee, hein ? :slight_smile: :wink:

[quote=“tinmar30” post=775419]

Mais j’ai une question: je grinde beaucoup mais quand je fais une pause de 3 jours et plus (quand je prends un mois de vacances je ne vous en parle pas), j’ai vraiment du mal a reprendre le poker (pas de motivation, pas envie de grinde, sensation de lassitude…). Cela vous arrive aussi?

++[/quote]

Pas particulièrement, c’est l’effet inverse pour moi sauf que mes pauses sont bien plus courtes 4-5 jours max, je suis très motivé pour reprendre, souvent d’ailleurs en lisant les perfs des petits camarades en mon absence.
Mais j’ai une facheuse tendance à ne pas arriver à enchainer plus de trois sessions consécutives. Le quatrième soir même si je n’ai rien de prévu, je suis un peu lassé et je perds mon temps sur fifa au lieu de gagner de l’argent ^^

Je reviens de deux semaines de vacances où la dernière chose qui me serait venu à l’esprit aurait été de jouer que ce soit online ou en live. Ma semaine de reprise a été catastrophique, c’est un peu comme revenir dans n’importe quel taff, sauf que là je n’ai pas le patron au dessus pour m’engueuler, du coup, impossible de me lever le matin, aucune motivation à jouer ni à bosser le jeu, ce qui s’est bien entendu ressenti.

Le poker est un boulot pour moi, certes un boulot passionnant, mais un boulot, ce qui veut dire des contraintes et de l’effort. Du coup quand je suis en vacances, je pense à mes loisirs, et mes loisirs ne sont pas le poker, même si comme tout le monde je pense un peu au boulot aussi mais plus sur les projets que je pourrais avoir concernant le jeu que sur le jeu lui-même.

Le problème, c’est que comme c’est un boulot, c’est aussi une pression, surtout à cette période de l’année où je viens évidemment de claquer de l’argent en vacances, où les tables sont plus désertes et les coachings plus rares, ce qui donne plus d’importance aux résultats sur les tables. Il va donc falloir que je réapprenne très vite à me lever à 7h30 (ouais je mets l’heure pour ceux qui pense que c’est peinard…) et à me remotiver pour tenir les cartes parce que à la fin du mois, celui qui prend le loyer s’en foutra de mes bad beats :wink: D’ailleurs ça commence maintenant en postant sur le forum et je compte sur mes élèves pour me redynamiser, c’est vrai que pour ça c’est top d’être coach car le coaching en ce qui me concerne aide vraiment à maintenir une dynamique et une organisation de travail. L’action amène l’action, le plus dur étant de démarrer…

Evidemment, là ça fait un peu monsieur parfait qui gère (à peu près) tout très bien mais tout ceci a été un long cheminement et du travail sur soi, à la base, j’étais bien accro à ce jeu quand je l’ai découvert, zinquiétez pas. Je pense que la première étape pour profiter à terme de ses vacances est de poser un cadre pour ce jeu qui va bien distinguer le temps loisir/travail et ce, que l’on soit amateur, pro ou broke.

accro des cartes alors que le poker et mon favori donc jy pense tout les jours heureux d’ettre strict avec mon argent tant que je n’est pas progresser :laugh:

je suis un tox de le bonne bouffe
je suis un tox du cocacola
je suis un tox de ma copine
je suis un tox du POKER aussi …

[quote=“Freudinou, post:737545”]Je reviens de deux semaines de vacances où la dernière chose qui me serait venu à l’esprit aurait été de jouer que ce soit online ou en live. Ma semaine de reprise a été catastrophique, c’est un peu comme revenir dans n’importe quel taff, sauf que là je n’ai pas le patron au dessus pour m’engueuler, du coup, impossible de me lever le matin, aucune motivation à jouer ni à bosser le jeu, ce qui s’est bien entendu ressenti.

Le poker est un boulot pour moi, certes un boulot passionnant, mais un boulot, ce qui veut dire des contraintes et de l’effort. Du coup quand je suis en vacances, je pense à mes loisirs, et mes loisirs ne sont pas le poker, même si comme tout le monde je pense un peu au boulot aussi mais plus sur les projets que je pourrais avoir concernant le jeu que sur le jeu lui-même.

Le problème, c’est que comme c’est un boulot, c’est aussi une pression, surtout à cette période de l’année où je viens évidemment de claquer de l’argent en vacances, où les tables sont plus désertes et les coachings plus rares, ce qui donne plus d’importance aux résultats sur les tables. Il va donc falloir que je réapprenne très vite à me lever à 7h30 (ouais je mets l’heure pour ceux qui pense que c’est peinard…) et à me remotiver pour tenir les cartes parce que à la fin du mois, celui qui prend le loyer s’en foutra de mes bad beats :wink: D’ailleurs ça commence maintenant en postant sur le forum et je compte sur mes élèves pour me redynamiser, c’est vrai que pour ça c’est top d’être coach car le coaching en ce qui me concerne aide vraiment à maintenir une dynamique et une organisation de travail. L’action amène l’action, le plus dur étant de démarrer…

Evidemment, là ça fait un peu monsieur parfait qui gère (à peu près) tout très bien mais tout ceci a été un long cheminement et du travail sur soi, à la base, j’étais bien accro à ce jeu quand je l’ai découvert, zinquiétez pas. Je pense que la première étape pour profiter à terme de ses vacances est de poser un cadre pour ce jeu qui va bien distinguer le temps loisir/travail et ce, que l’on soit amateur, pro ou broke.[/quote]

Je pense que tout est dit, deux étapes la première pas structurée ou la passion peut s’apparenter a de l addiction ou peut être même devenir de l addiction et une seconde étape ou l’on désire persévérer mais dans un cadre structuré afin de mieux vivre cette passion.

J’ai coupé 20 jours (je tiens l’évolution de ma BKR au quotidien) pour mes vacances au ski.

Je sais pas si c’est de l’addiction. Mais je sais qu’après une longue coupure (>7j) le retour aux affaires est compliques techniquement et mentalement.

Du coup, depuis que je récupére vite d’un tilt ou d’un bad run, j’aime pas coupe plus de 2j. Mais ca s’explique bien hein, hein :silly:

salut, ouai clairement je pense être accro mais en même temps quand je sort de mes session je passe à autres chose!
Je suis partie une semaine en Allemagne en Mai et j’ai vraiment pas eu le temps du penser, étonnamment d’ailleurs.
En même temps j’ai fait le Nurburgring en moto c’est peut être pour ça…
Tchouss

salut, après plusieurs années passé sur les tables, j’ai sit out du jour au lendemain sans problême. Au début de ce qu’on peut appelé dorénavant mon break, j’ai même touché aucune carte pendant 3 mois (ni jeu, ni coaching). Bon ok je pensais encore au poker etc mais ça s’arrêtait là. Ensuite comme j’aime ce jeu, j’ai joué de manière plus récréative avec encore une fois des périodes ou je ne touchais aucune carte (juillet/aout l’an passé). J’ai recommencé à jouer un peu plus à partir de novembre 2013 et en décembre mais il est vrai que j’ai eu plus de temps pour ça. Et puis suite à un petit burn out en début d’année (2014) j’ai replongé^^ mais c’est plus une question d’opportunité qu’autre chose. Si j’avais le choix je ferais probablement autre chose en fait, mais les avantages que me procure le grind sont encore bien supérieur à ce que peut m’apporter un job. Peut être fallait il que j’aille galérer un peu dans la “real life” pour m’en rendre compte, peut être vais je besoin de voir autre chose que les cartes pour retrouver une certaines motivation, j’en sais trop rien, surement un peu des 2.
En tout cas je me considère pas du tout comme étant addict. Sommes nous addict lorsque l’on passe 150h/mois dans un taf? je pense pas. Comme pour tout, l’addiction touche une minorité de personne dont on parle en majorité…