Superbe article Ratounet,
Je suis entièrement d’accord avec toi-même et je trouve même ton article très
salutaire et bénéfique pour de nombreux aspirants joueurs pro.
Néanmoins, je ne suis pas aussi pessimiste que toi dans tes conclusions.:ohmy:
Par exemple même si le poker exerce une attirance auprès de notre jeunesse (étant d’un certain âge je ne me range pas dedans, mais je reste très sensible à tout cela car je l’ai vécu a au bridge il y a 35 ans), il faut laisser du temps au temps.
A mon époque, les joueurs étudiants se sont calmés lorsqu’ils ont commencé leur vie active, connu leur future épouse et surtout à partir de la naissance de leur premier enfant…
Certains sont passés pro, certains étaient les meilleurs mais pas tous. Mais tous ceux qu’ils l’ont fait l’on fait en connaissance de cause , murement réfléchit et surtout ils avaient la volonté, la « gnac ».
Au poker, c’est durant une longue période de « bad beat » que la sélection s’opère et “la volonté de fer” apparait.
Mais c’est vrai que jouer une longue période « use » : lassitude , envie , etc. et c’est donc comme tu le faits justement remarqué « pas rose ».
Néanmoins, sauf à vouloir jouer en « récréatif » , un pro doit faire du volume car il
doit lutter contre la variance et aussi profiter du Rakeback.
C’est sur ce dernier point où je suis en désaccord avec Nico, car selon moi, le Rakeback est indispensable à un pro.
Par contre le reste, le live, les tournois, c’est pour l’image.
Personnellement, contrairement à beaucoup, je ne crois absolument pas à la rentabilité des tournois pour un pro , vu le faible nombre joué. (à moins de jouer en étant payé ou d’avoir beaucoup de chance)
Seul en live, les parties d’argent sont très rentables
Donc ta divergence repose il me semble sur ton approche du jeu, ce que tu attends du poker, et c’est différent d’une personne à l’autre.
Une approche « pro » est plus neutre, du style : « qu’est ce qui peut me rapporter le plus…. ? »
et on fonction de la solution, il s’adapte
C’est plus froid mais c’est efficace.:woohoo: