Quel plume ou plutôt quel clavier ! john j’ai beaucoup apprécier. merci ^^
Bravo John d’accord sur toute la ligne. Un bon ambassadeur du poker « responsable » etait Patrick Bruel, avant que les RG ne s’interessent trop a lui et ne lui disent ce qu’il doit dire et ne pas dire sur Canal. Avec un petit sourire aussi pour « l’Etat qui compte ses sous », vu qu’en ce moment ils comptent plutot leurs milliards… de deficit.
Je ne suis pas trop d’accord avec ca. Un joueur gagnant, s’il depense ses gains, paye la TVA et enrichit son pays. Ce qui aurait ete plus juste pour la loi sur les jeux en ligne aurait de taxer uniquement les cashout (ou encore mieux les benefices cashout-deposit) plutot que de faire un rake de 2%.
Enfin, quand tu crees une entreprise, il y a aussi une part de hasard (par exemple ceux qui ont monte leur boite juste avant le debut de la crise ont eu un sacre bad beat). La seule difference est qu’elle est moins visible et quantifiable contrairement au poker.
Sinon on pourrait presque envoyer le post de John a M. Besson (j’en ai plein le c… de la famille Besson).
J’ai lu l’article, j’ai lu l’anti-thèse de John T Chance, et pour ma part j’avoue que, malgré tout, mon opinion sur le sujet penche vers celui du journaliste de presse.
95% de son indignation est justifiée à mes yeux:
-Que le jeu d’argent (le poker en l’occurrence) est un vice, bien entendu : le joueur de poker cherche à amasser de l’argent au détriment d’autres.
-Que le poker est actuellement encensé par les médias… qui peut dire le contraire? On ne voit que çà à la télé : le poker des millionnaires sponsorisés, le poker des gagnants, le poker paillette…
-Que l’état va « bichonner » les joueurs et encaisser les sous: c’est vrai aussi. Le journaliste entend par là que l’Etat va légaliser le jeu (notamment online) et le rendre ainsi accessible à un maximum de personnes (dont les vulnérables). Et la seule raison de cela, c’est pour toucher sa part du gâteau.
-Que les opérateurs amassent une fortune : vrai.
-Que le jeu, le poker, isole, sape des individus, détruit des couples : c’est tout à fait vrai. Moi même les jours de downswing je deviens contrarié, irrité et ai parfois des réactions épidermiques injustifiées envers ma copine et/ou mes amis. Alors je n’ose pas imaginer si en plus j’étais perdant sur le long terme et que je perdais ma tune avec pour seul effet de détruire la souris de mon ordinateur ou la lampe de chevet de mon bureau 
-Que l’ouverture du marché des jeux online est une infamie pour les joueurs addicts perdants : bien sûr!
Alors bien entendu nous, les membres de ce forum, sommes pour la plupart des joueurs réguliers, raisonnés, avertis et malheureusement les « prédateurs » des types dont ce journaliste parlent. Et la nature humaine veut qu’il est difficile de se reconnaître comme responsable (en partie) du malheur voire de la détresse d’autres. On parle de non assistance à personne en danger dans la vie de tous les jours, et nous autres, on se presse pour plumer (parfois) un malheureux smicard qui dilapide son salaire sur nos tables…
Pour se donner bonne conscience, on pense que les « fishs » agissent en leur âme et conscience, que leur budget leur permet de perdre tout l’argent qu’ils nous livrent,… Soit. C’est tout simplement un mécanisme de défense qu’on utilise. Car quasi aucun d’entre nous ne prendrait la tune d’un mec à la mine déconfite, dont le frigo est vide ou dont le gamin est mal sapé, si ce mec était en face de nous. On lui dirait : garde ta tune mec.
Bref, tout çà pour dire qu’il ne faut pas renier le fait que le poker est un jeu dangereux, qu’il faut maitriser le risque et tout faire pour protéger les plus faibles, même si cela va à l’encontre de nos intérêts (en l’occurrence plumer des fish pour éviter de donner tout notre argent aux rooms)
bonsoir a tous,
je te trouve qu il y une grande part de vérité dans l article du POINT<…ceci dit le poker est calé sur notre vie quotidienne …il faut savoir s arrêter de jouer avant d approcher le point break( point du non retour ) je pense que la plupart des académiciens sont assez raisonnable pour appréhender le poker comme un sport…défi …et essayent de monter une bankroll a partir des gains et ne pas sauter les étapes des buy-in( micro…basses …moyenne et hautes pour le professionnelles…) voili je voulais poster mon premier message sur le forum …ct l okaz ;)
ryer wrote:
- 1000
L’emballage est très joli. Le fond est néanmoins un peu de mauvaise foi. C’est tout a fait ton droit mais ça appelle très logiquement des commentaires. Comme ceux que nous faisons sur la chronique de P. Besson.
J’ai réagi un peu plus tôt sur un point précis mais je viens de relire la longue analyse de John T. et je trouve que t’abuse un peu beaucoup parfois … John T. … Ton style est remarquable, ta rhétorique (presque) sans faille mais même si je suis d’accord avec certains points c’est quand même un très beau moment d’élongation capillaire et de sodomisation de drosophile. Je prépare quelques commentaires.
dimdim wrote:
[quote]Bravo John d’accord sur toute la ligne. Un bon ambassadeur du poker « responsable » etait Patrick Bruel, avant que les RG ne s’interessent trop a lui et ne lui disent ce qu’il doit dire et ne pas dire sur Canal. Avec un petit sourire aussi pour « l’Etat qui compte ses sous », vu qu’en ce moment ils comptent plutot leurs milliards… de deficit.
Je ne suis pas trop d’accord avec ca. Un joueur gagnant, s’il depense ses gains, paye la TVA et enrichit son pays. Ce qui aurait ete plus juste pour la loi sur les jeux en ligne aurait de taxer uniquement les cashout (ou encore mieux les benefices cashout-deposit) plutot que de faire un rake de 2%.
« Un joueur gagnant lorsqu’il dépense ses gains il dépense l’argent que le perdant aurait dépensé s’il n’avait pas perdu.
Il n’y a pas de création de richesse. »
Enfin, quand tu crees une entreprise, il y a aussi une part de hasard (par exemple ceux qui ont monte leur boite juste avant le debut de la crise ont eu un sacre bad beat). La seule difference est qu’elle est moins visible et quantifiable contrairement au poker.
« Il y a une crise comme celle là tout les 50 ans et elle était annoncée depuis plus d’un an. C’est terrible pour ceux qui ont morflé mais gérer c’est aussi anticiper. Rien à voir avec un bad beat. »
Sinon on pourrait presque envoyer le post de John a M. Besson (j’en ai plein le c… de la famille Besson).[/quote]
Je préfère quand même celui là à l’autre B)
.
Blizzzzz wrote:
Je rappelle que sur une étude basée sur 5000 joueurs pour 68% d’entre -eux la principale motivation était l’amusement,le loisir et non « amasser de l’argent » qui est arrivé en 3è position avec 38% ( cela reste néanmoins beaucoup et logique pour un jeu d’argent…) Tu en fais un vice c’est un débât philosophique qui lériterait de s’y attardait plus longuement que de le résumer en une seule phrase balancé de façon péremptoire.
On me signale que le monopoly est un jeu très pervers qui pousse à l’extrême l’immoralité du capitalisme et serait le facteur principal de la crise des subprimes…
Certes il se développe mais de là à dire qu’on ne voit que ça à la télé c’est aussi hallucinant que de croire à la théorie du complot généralisé. Il suffira de regarder le coverage fais par nos 5 principales chaines pour la finale du WSOP…
Encore une affirmation très péremptoire. Au contraire seul une législation permet d’encadrer le poker en ligne et d’effectuer des vrais contrôles. J’ai fait mon mémoire sur le poker en ligne et je peux t’affirmer que la non légalisation du poker n’entraine aucunement une inaccessibilité au poker en ligne ( je pourrais te donner les chiffres de l’impact de l’UIGEA) par contre une partie de la taxe (15% de mémoire ) sera reversé à des organismes de lutte contre l’addiction
[quote]-Que les opérateurs amassent une fortune : vrai.[/quote] Oui c’est vrai mais la législation n’améliore pas leur situation vu qu’ils sont plus taxés
Effectivement c’est le risque comme la majorité des activités solitaires ex les jeux vidéos. Néanmoins il ne faut pas le suréxagérer et la grande majorité des joueurs n’appartiennent pas à ce schéma. Il faut bien sur souligner que le poker dans l’excès est néfaste pour sa vie sociale mais par pitié arrêter de le sortir comme « l’argument qui tue » Un joueur de poker même régulier peut avoir une belle vie sociale
Une nouvelle fois non car il est meiux encadré que lorsqu’il n’y a pas de législation
Soit. Encore que pour ce qui est des impots, ça n’est pas la faut du joueur mais bien de la législation.
Je pense que la plupart d’entre nous serait content que le poker soit retiré de la liste des jeux de hasard pour entrer dans les jeux d’adresse, ce qui soumettrait les gains à l’impôt. Ce serait une mesure beaucoup plus sérieuse que la loi absurde qu’ils sont en train de passer à l’assemblée.
[quote]Quand je lis cet article, j’ai l’impression d’avoir un curé en face de moi avec ces histoires de bien et de mal, de morale et bien évidemment le sentiment de culpabilité sur lequel s’appuie le christianisme.
Ca me fait marrer que ce soit un communiste qui écrive ça, Dom Camillo et Peppone doivent se retourner dans leurs tombes !!![/quote]
C’est vrai que certaines parties font penser à des discours de curé d’il y a 50 ans. Même le discours du père de la Morandais été plus intéressant que ça en fait.
C’est l’une des raisons pour lesquelles la phrase sur les joueurs bichonnés par la police me faisait bien rire. On pourrait aussi citer les tournois gratuits qui ont été interdits, ainsi que les tournois en cercle et en casino qui ont été interdits, en dépit de la législation d’ailleurs.
C’est le frère de Luc Besson ?
Deux remarques là-dessus. D’abord qui sont les autres ? D’autres joueurs non ? On n’est pas en train de cambrioler la maison de quelqu’un qui n’a rien demandé.
Ensuite selon toi chercher à amasser de l’argent c’est la définition du vice ? Alors travailler c’est du vice, investir c’est du vice. Amasser de l’argent c’est toujours au détriment des autres, si c’est toit qui l’a ce n’est pas un autre.
Dès qu’il y a un débat à la télé, c’est diabolisé. Si par hasard on laisse la parole à un joueur qui n’est pas mécontent de son sort c’est toujours dans le cadre d’un reportage afin qu’il n’ait pas le moyen de répondre aux critiques qui lui seront faites par les personnes présentes sur le plateau.
En dehors de ça tu ne me verras dire du bien ni du poker paillette, ni de la télé et je pense que les deux vont très bien ensemble. Mais encore une fois, c’est la télé qui est criticable là, pas le poker lui-même. Ceux qui sont intéressé par cet aspect-là du poker à mon avis, ils ne jouent pas au poker, ils regardent la télé plutôt.
C’est très discutable. L’Etat est encore en train de lâcher un monopole qui lui rapportait beaucoup d’argent. Le truc c’est qu’actuellement il ne touche rien du poker online, donc il va limiter les pertes tout au plus mais il ne fait pas une très bonne affaire dans cette histoire. Les seuls que cette loi arrange c’est les casinotiers français. C’est d’ailleurs une loi typique du sarkosisme, qui sous-couvert « d’ouverture » est en fait une restriction de liberté (la restriction de liberté est d’ailleurs le principe même de toute loi) qui va coûter de l’argent à l’Etat pour le seul profit de quelques amis de Sarkozy.
Oui bien sûr, d’ailleurs la bonne affaire elle est peut-être là, encore que ce soit un investissement à grand risque.
On peu prendre tout le temps des exemple et des contre exemples. Le poker a uni des couples aussi. Après que tu sois contrarié quand tu perds, chacun réagit à sa manière. Il y a des gens qui régissent comme ça quand leur équipe de foot favorite perd ou quand leur parti politique perd ou quand ils ont des souci au boulot, ou quand ils ont fait une tache de sauce tomate sur leur chemise blanche… et il y a des gens qui sont toujours optimiste, toujours souriant. Ca n’a pas grand chose à voir avec le poker, c’est une question de tempérament.
Pour ma part perdre m’est indifférent, c’est quand je gagne que ça m’affecte plus. En fait ce qui m’affecte le plus c’est peut-être de finir 2ème ou 3ème d’un tournoi.
D’ailleurs j’aurais pu parler du film The days of wine and roses (qui est surement tiré d’un livre), qui parle d’alcoolisme et qui explique que la personne qui est susceptible de devenir dépendante à quelque chose va de toute façon trouver sa drogue. Ca pourra être dans l’alcool ou dans le couple ou dans n’importe quoi, et ça n’empêche pas que pour d’autres, ces choses dont certains ne savent maladivement pas se passer sont l’intérêt même de la vie.
Je trouve cette loi stupide, mais a priori ça ne sera pas pire pour les joueurs addicts perdants. La seule chose c’est qu’il risque d’y en avoir plus.
Ca ca fait partie des vrais problèmes du poker dont l’auteur n’a pas l’air d’avoir conscience.
bigbox wrote:
[quote]Blizzzzz wrote:
Je rappelle que sur une étude basée sur 5000 joueurs pour 68% d’entre -eux la principale motivation était l’amusement,le loisir et non « amasser de l’argent » qui est arrivé en 3è position avec 38% ( cela reste néanmoins beaucoup et logique pour un jeu d’argent…) Tu en fais un vice c’est un débât philosophique qui lériterait de s’y attardait plus longuement que de le résumer en une seule phrase balancé de façon péremptoire.
>> Résultats de cette étude me paraissent tout à fait logiques, étant donné que seuls 5% des joueurs gagnent de l’argent, les autres en perdant. Normal donc que la motivation des perdants soient de se divertir.
On me signale que le monopoly est un jeu très pervers qui pousse à l’extrême l’immoralité du capitalisme et serait le facteur principal de la crise des subprimes…
Certes il se développe mais de là à dire qu’on ne voit que ça à la télé c’est aussi hallucinant que de croire à la théorie du complot généralisé. Il suffira de regarder le coverage fais par nos 5 principales chaines pour la finale du WSOP…
>> Ce que le journaliste reproche n’est pas la quantité des programmes concernant le poker mais leur qualité. On aborde le poker dans 95% du temps comme une source de profit, de plaisir, de joie. Jamais on voit le pauvre type qui perd sa tune seul chez lui, le mec qui engueule sa femme parcequ’il vient de dilapider sa semaine de travail,… etc Or c’est aussi une réalité du poker.
Encore une affirmation très péremptoire. Au contraire seul une législation permet d’encadrer le poker en ligne et d’effectuer des vrais contrôles. J’ai fait mon mémoire sur le poker en ligne et je peux t’affirmer que la non légalisation du poker n’entraine aucunement une inaccessibilité au poker en ligne ( je pourrais te donner les chiffres de l’impact de l’UIGEA) par contre une partie de la taxe (15% de mémoire ) sera reversé à des organismes de lutte contre l’addiction.
>> Ce que tu dis est vrai, mais pourquoi dans ce cas, l’Etat ne réagit que maintenant?? Sans doute parcequ’il s’est aussi rendu compte que ce marché est juteux. Il me semble aussi qu’actuellement le poker online est légalement interdit. Or l’Etat applique t il cette interdiction?? Non. Il pourrait demander aux opérateurs internet de bloquer l’accès aux rooms en attendant la législation… (bon on est d’accord que l’union européénne l’en empêche, mais bon…)
[quote]-Que les opérateurs amassent une fortune : vrai.[/quote] Oui c’est vrai mais la législation n’améliore pas leur situation vu qu’ils sont plus taxés
Effectivement c’est le risque comme la majorité des activités solitaires ex les jeux vidéos. Néanmoins il ne faut pas le suréxagérer et la grande majorité des joueurs n’appartiennent pas à ce schéma. Il faut bien sur souligner que le poker dans l’excès est néfaste pour sa vie sociale mais par pitié arrêter de le sortir comme « l’argument qui tue » Un joueur de poker même régulier peut avoir une belle vie sociale.
>> Tout à fait d’accord: Les jeux videos causent déjà de sérieux problèmes chez certaines personnes, notamment ados. Le poker est encore plus vicieux car outre la désocialisation éventuelle, il peut engendrer une perte d’argent… importante.
Une nouvelle fois non car il est meiux encadré que lorsqu’il n’y a pas de législation
>>On peut se demander s’il y aura vraiment un encadrement pour les addicts perdants…
[/quote]
Je suis toujours +1 avec John (Une tête bien faite ce garçon, c’est lui qui va gagner de la tune!)
Sinon, c’est bien de s’exprimer!
Ca permet de constater qu’à notre époque, encore des gens ne savent pas lire ou sont encore dominés… (à méditer)
Edit: J’ajoute qu’on est tous plus ou moins esclave, mais j’ajoute ça, sans avoir envie de l’expliquer.