[débat] Un bon coach est il forcément un bon joueur?

J’avais lu un article sur le sujet. Je vais vous le traduire en éspèrant qu’il apportera quelque chose à la discussion :wink:

Chaque jour le coaching dans le poker gagne du terrain. Il y a de plus en plus de gens qui veulent apprendre et prennent des entraîneurs. Et, bien sûr, il ya de plus en plus de ceux qui sont prêts à fournir les connaissances et les vendre pour une certaine somme. Comment choisir le meilleur entraîneur, et faut-il se baser exclusivement sur ses succès ?

La demande crée l’offre.
Le Poker se développe avec chaque jour qui passe. Cette industrie est de plus en plus populaire et attire un grand nombre de nouvelles personnes dans ses rangs. D’où le capitaine evidence a conclu: “plus de joueurs - plus d’étudiants - plus d’entraîneurs.”

Certains joueurs de poker choisissent la voie de l’auto-étude en utilisant des livres et des vidéos disponibles, ainsi que des discussions avec leurs pairs. Cependant, une autre partie de ceux qui veulent avancer et de se développer dans le poker, commence à penser à l’aide de l’entraîneur.

Houston nous avons un problème
Et voici le début des recherches douleureuses de «l’unique» qui vous machera tou avant de vous le mettre sous la dent. Beaucoup de joueurs, et ils ont raison, en principe, attendent à recevoir la connaissance qui va élever leur jeu à un niveau supérieur. Cependant, les entraîneurs sans scrupules nourrissent simplement les étudiants de pourritture avec une belle enveloppe de délicieux chocolats. Ou si vous préférez, dans la forme de métal doré, qui, en soi, vaut pas un sou.

Le “Coach-Guru” va vous dire comment utiliser à vos limites des programmes sympas comme Flopzilla ou Cardrunners EV. Ils vont apprendre à équilibrer votre jeu (comment trouver l’équilibre et pourquoi le faire à la fin, même ils ne savent pas) pour donner ranges aléatoires, utiliser ces mots terribles que «GTO» ou dire «vous avez souvent besoin d’un check-raise la turn - comme il est de bon ton de jouer actuellement »ou, mieux encore," allez, je vais vous apprendre à faire un overbert sur la rivière, parce que le thème est cool. "

Peut-être certains d’entre eux vont parler de choses sensibles qu’ils ont utilisées avec succès et à base de leur experience. Cependant, la façon dont ils transmettent à l’étudiant - laisse souvent à desirer. Un entraîneur inexpérimenté, par manque de compétences pédagogiques, par l’absence d’un programme-cadré et d’une exerience sensible, peut simplement faire plus de mal que de bien.

Comment choisir l’entraîneur?
Un entraîneur doit-il être un joueur gagnant? Dans le vide, notre réponse est non - il n’est pas obligé. Le fait est qu’il y a beaucoup d’effet tiers: la dispersion, la chance, la maîtrise de soi et ainsi de suite.

Un bon entraîneur doit comprendre:

  • Comment au mieux jouer les mains dans dans chaque spot

  • Quelle action donnera le plus gros benefice

  • Pourquoi une action particulière est mauvasie en soi

  • Tous les «pièges» courants de la limite enseignée

Ainsi l’entraîneur dans le jeu peut faire des erreurs, tilter et ainsi de suite,c’est à dire d’être un joueur faible.

La qualité la plus importante d’un entraîneur - est la capacité d’apprendre, d’enseigner pour que les étudiants-joueurs fassent moins d’erreurs, de comprendre certaines choses dans le jeu, de faire la distinction entre le benefice dune action par rapport à une autre. Telle est la tâche principale de l’entraîneur - pour améliorer la capacité de l’étudiant en tant que joueur. Ici, bien sûr, sont eux-mêmes formateurs peuvent varier par catégorie: entraîneurs de psychologie, de formateurs et de la théorie, même si ca peut paraitre drôle, mais même un entraîneur de fitness (qui sera en mesure d’apprendre l’endurance pour le grind intensif).

Lorsque vous sélectionnez un entraîneur en premier lieu d’examiner les résultats de son travail directement. Et nous ne parlons pas sur les résultats dans le poker, non-non. Nous parlons des résultats de ses élèves dans le poker. Et il est nécessaire de regarder dans la comparaison: en tant qu’étudiant, comment il a joué avant l’entraînement et après. Regarder si le jeu de l’étudiant a changé. Ainsi, il est nécessaire de tenir compte une fois de plus du facteur chance, la dispersion et l’inclinaison. Par conséquent, plus les élèves ont amélioré leurs résultats après la formation, plus nous pouvons faire confiance à l’entraîneur. Bien sûr, il ya des entraîneurs ayant peu d’expérience en + pas tous les étudiants ont le désir de laisser leur avis avec les résultats. Dans ce cas, bien sûr, nous devons regarder ce que l’entraîneur montre comme résultat.

Beaucoup ne peuvent pas être d’accord avec ce jugement, estimant que “le joueur gagnant sait toujours plus.” Mais alors, nous allons faire une analogie avec le football. Et d’écouter l’avis de l’un des célèbres entraîneurs de poker:

Artem est soutenu par un autre entraîneur à succès Dmitry Savinskiy, qui depuis plusieurs années à enseigne aux joueurs.

Pour résumer, nous notons que la première chose que vous avez besoin de déterminer pourquoi vous avez besoin d’un entraîneur, peser les avantages et les inconvénients. Mieux que toi, personne ne le fera!
Et rappelez-vous: «Le coach de poker peut apporter à son disciple, tout en n’étant pas un joueur gagnant et un joueur gagnant ne sera pas nécessairement bénéfique pour l’étudiant."

PS : Précision en commentaire : si le joueur enseigne à des limites jusqu’à la NL100 il doit obligatoirement être gagnant à ces limites, s’il n’as pas pu les battre, il aura surement très peu de choses à vous apporter.
Si l’on devait classer les critères de chois par importance :

  1. Les succès des élèves et leurs retours
  2. Votre avis sur ses video, et sur sa manière de transmettre les savoirs
  3. Qualité/Prix : certains coach ne deviennent plus rentables
  4. Les succès de l’entrainer passés ou actuels.

Pour relayer ton post, en apprentissage, il y a toujours une distinction entre 2 choses : les besoins et les attentes

L’apprenant (le joueur) a des attentes,

l’enseignant (le coach) doit mesurer des besoins

Vis a vis de la qualité d’un coach a dominer une limite, ce n’est pas non plus un critère en soi vu qu’un très bon coach pourrait rester en faibles limites (NL10/20) pour des raisons de BRM alors qu’il pourrait crush la NL100/200

Encore une fois, nous sommes a la limite de la subjectivité

Je trouve que la comparaison “poker” et sports tel que le foot,tennis etc n’est pas valable.

Dans des sports tel que le football, tennis et autres, la qualité athlétique de l’individu est tout de même importante. Au dela de 35 ans environs il est presque impossible pour un joueur de continuer d’être competitif au plus haut niveau.

Cette notion ne s’applique pas au poker, et donc cela fausse votre vision des choses quand vous mettez en avant que les coachs dans le sport de haut niveau sont moins fort que leur élèves et que vous le transposez au poker.

C’est plutôt l’inverse qui a été présenté je trouve. Les coachs sont plus aptes à enseigner que de simples joueurs aussi gagnants soient-ils.

Le parallèle reste valable d’autant plus que dans le foot, Maradona a eu beaucoup moins de mal à devenir coach de l’équipe nationale de l’Argentine que Mourinho à devenir coach/traduteur de Porto. Cela sera pareil au poker, un joueur brillant pourra plus facilement percer parmi les coach dans ses premiers pas je pense.

This. Il y a une confusion entre “entraineur/coach” et “professeur”.

Un prof est quelqu’un qui enseigne quelque chose à une autre personne. Il doit donc être plus fort que lui dans le domaine.

Un coach est quelqu’un qui supervise ou qui dispose de notion supplémentaire. Messi a un entraineur, qui ne lui apprends pas comment faire un dribble, mais qui le supervise, lui dit quel point il doit travailler et éventuellement lui donnes des notions tactiques.

Un “coach” de poker est souvent les 2 à la fois je dirais: un professeur qui enseigne des notions théorique, etc. Et un superviseur qui dit quels sont les points faibles du joueur, ce qu’il doit travailler, surveiller, etc.

Dans le sport, il y a souvent deux points très différents: la tactique et la technique. Un entraineur de foot n’est même pas forcément joueur de foot mais c’est une meneur d’homme et il sait comment les joueurs doivent être disposés sur le terrain, etc. Au poker, il n’y pas cette notion: tu es bon techniquement ou pas. Tu es pédagogue ou pas.
Idéalement, le coach devrait être les 2 mais si on peut imaginer un coach bon techniquement et pas du tout pédagogue, je n’imagine pas un coach mauvais techniquement et seulement bon pédagogue.

[quote=“Gluon, post:835095”]Idéalement, le coach devrait être les 2 mais si on peut imaginer un coach bon techniquement et pas du tout pédagogue, je n’imagine pas un coach mauvais techniquement et seulement bon pédagogue.[/quote]En lisant ton post je m’aperçois que l’expression “bon techniquement” est aussi une notion un peu floue.

Je pense qu’il faut séparer la maîtrise théorique et compression des moves du reste dans l’aspect technique.
Si on prend des monstres mathématique comme Yeepaa ou Sharp, il serait impensable de dire qu’ils ne sont pas bon techniquement et pourtant s’ils devaient enseigner à des joueurs de micro ou basses limites ils auraient surement des difficultés puisqu’ils ne connaissent plus les réalités de ces fields vu la vitesse à laquelle les niveaux et les dynamiques évoluent en CG de nos jours.

Sur des aspect comme le profiling ou la prise de notes qui sont pourtant des aspects techniques je pense pas qu’ils seraient les plus compétents pour faire un bon coaching à des joueurs qui grinds des limites très éloignées des leurs. D’une certaine manière on peut dire (m’en voulez pas !) que pour ces fields ils seront pas bon techniquement.

Du coup je rejoins l’avis de RussianAs, c’est probablement le succès des élèves et leurs retours qui définissent le plus si un coach est bon ou pas.

Sinon +1 pour ce que tu dis, dans l’idéal un coach doit être bon techniquement et bon pédagogue, c’est certain mais si la pédagogie est quelque chose de facile à cerner l’aspect technique est un truc bien plus compliqué à définir je trouve.

plop

lors d’un coaching, je vais dire à un élève "écoute ici il est meilleur de lead du fait que le stack size restant fait qu’il est meilleur d’avoir de la FE et que xr ne va que donner un spot où vilain est commit avec l’intégralité de son range -obv sauf total carnaval, mais on va dire qu’on parle d’un joueur qui n’est pas “très” bluffy- et du fait de l’équité qu’on a, même si ça part all in, c’est pas tant un souci mais notre EV sera up avec la FE.

c’est un point technique ! de la à dire “je suis bon ou pas”

1 - je sais pas
2 - je m’en fous
:slight_smile:

pour moi le bagage technique s’exprime de 10000 façon différentes, jeu ABC, range d’open et compréhension ranges/équité, va être suffisant et nécessaire en micro/low limits.

donc un coach sera “bon” s’il a la bagage qui correspond aux limites qu’il coach !

en cela, donc non ne t’inquiète pas flibustier, je ne lis aucunement une offense dans ton propos et je l’avais moi même dit quelques posts plus haut :wink:

je pense qu’en effet je suis pas le coach le plus pertinent pour dispenser des cours à un joueurs de plo2 ou 20.

je dis pas que j’aurais rien à apporter mais oui, en effet et très clairement, la corrélation entre technique et pool de joueurs à une limite donnée est très importante.

pour le point “discuté” par lorenzo2, bah perso, je suis 1000% ok avec lui !

le parallèle sport/poker n’a pas lieu d’être mais tout simplement parce que le domaine n’est pas comparable dans le rôle tenu !

le développement des compétences du joueur de foot (sans parler de son talent naturel de base) est le rôle de l’éducateur dans les plus jeunes années du joueur en question et non pas dans son entraineur en équipe A d’un club pro !

même pour le joueur de “bas niveau” qu’on peut voir fleurir sur nos terrains le weekend, ce n’est pas l’entraineur qui va développer ses capacités (même si ça reste pour une part possible) mais il va devoir UTILISER au mieux les dites capacités !

au poker, en tant que coach, on ne va pas se borner à utiliser les compétences de l’élève mais bel et bien tenter de lui apporter PLUS !

meilleure compréhension du jeu et des adversaires
adjonction d’un bagage technique (on y revien) avec l’explication, l’ajout de notion mathématique -EV/Implied/risk-reward/seuil de commit/blabla- mais surtout on est pas là pour “donner” les clés mais pour comme en effet un professeur des écoles (et aucunement à me comparer avec leurs cursus/bagages/compétences dans l’enseignement) donner les moyens d’aller plus loin !

la maitresse de CP -n’y voyez pas un amalgame avec les élèves hein :D- prend la suite de celles de maternelle pour l’apprentissage lecture/écriture ! ils distillent et instillent des bases, les fondements du développement des compétences des mômes, et j’estime que en tant que coach, on a un rôle vis à vis de notre public qui tend au similaire.

“donne du poisson à un type qui a faim, il mangera un jour, apprend lui à pêcher, il mangera tous les jours”

c’est un peu la même chose !

discuter est ultra important entre l’élève et le coach, ne pas prendre pour argent comptant les propos aussi ! quand un élève remet en cause un spot et l’option la meilleure, c’est déjà qu’un grand pas a été franchi ! non pas pour dire que j’aime être contredit (non mais !) mais juste parce que ça exprime une certaine compréhension du coup et que soit il y voit autre chose, qui peut être intéressant soit il y a besoin d’un complément d’informations mais pas pour qu’il adhère “bêtement” à ce que je dis mais pour qu’il assimile et adapte aussi.

je vais pas m’autoquote pour le truc que j’avais fait sur l’apprentissge de Kolb, mais ça rejoint totalement :

théorie/apprentissage => mise en pratique => mise en cause de la théorie préalable ou validation => pratique => etc…

c’est un cycle ! on apprend, on met en pratique, on test, on remet en cause !

de plus, il est très difficile de faire “basculer” les tendances naturelles de quelqu’un, si X est très actif et agro, tenter de lui faire adopter un jeu très tight pourra être pire au final

frustration, ennui => tilt et bad game

etc…

°+°

ben moi {Yeepaa} en 2 t0 7 il m’ a dit qu’ avec brelan c’ était tout au milieu, techniquement c’ est nul mais pédagogiquement le message est bien passé et maintenant je ne tilt plus puisque j’ ai pus une tune, moi je dis que c’ est un putain de coach mental 100 % de réussite et objectif atteint :whistle: .

wtf-lol-graphic.png

plop

en 2-7 si t’arrive à tout mettre au milieu c’est que tu joues ultra short déjà - sauf si tu joue cette variante en NL ce que je trouve perso assez infâme :D-

après on peut faire un snow avec 2227x sur un draw pour path du fait qu’on crush toutes les nuts possibles en face :smiley:

mais bon faut pas le faire vs n’importe qui non plus quoi :S

°+°

wtf-lol-graphic.png

plop

en 2-7 si t’arrive à tout mettre au milieu c’est que tu joues ultra short déjà - sauf si tu joue cette variante en NL ce que je trouve perso assez infâme :D-

après on peut faire un snow avec 2227x sur un draw pour path du fait qu’on crush toutes les nuts possibles en face :smiley:

mais bon faut pas le faire vs n’importe qui non plus quoi :S

°+°[/quote]

yeepaa

A chaque fois c’ étais booba j’aurais due me douter qu’ il trouverais jamais le bouton fold trop cs le gars mais tres bon prof de high steaks mixed games :stuck_out_tongue: .

Moi j’ ai fait ma tune sur le dos des regfishs, j’ai piqué la carte bleue de bigomr pendant son challenge pour le code c’ etait facil a craquer 1664, aujourd’ hui j suis au bahamas et lui sur betclic easy poker mais en mono tabling pour cause de micro… roll.

Ma source mental of fucker de jared stoler B) ou l’art de l’adaptation face aux sharks.

:casino3:

[quote=“puma, post:835188”]Moi j’ ai fait ma tune sur le dos des regfishs, j’ai piqué la carte bleue de bigomr pendant son challenge pour le code c’ etait facil a craquer 1664, aujourd’ hui j suis au bahamas et lui sur betclic easy poker mais en mono tabling pour cause de micro… roll.

Ma source mental of fucker de jared stoler B) ou l’art de l’adaptation face aux sharks.[/quote] :laugh: :laugh: :laugh: pliééééééééééé

On lui a laissé la possibilité de choisir son code de CB parce que même la banque a compris que ça aller être difficile vu sa maîtrise des technos, lui il voulait mettre “smoothie” mais on lui a dit que c’était pas possible… :stuck_out_tongue: