[Traduction]articles forum 2+2

Bonjour à tous,

Bon, comme vous le savez, l’intégralité des posts depuis la mi juin est perdue et les traducs des articles 2+2 avec.
C’est pas grave les gars, on va refaire tout ça !
Comme Rayman2dc, Anakta et moi même sommes des gens bien organisés, ça devrait être rapide…(enfin, perso, entre le portable de ma copine, le portable du taff, mon portable et mon pc bureau ça risque de prendre quelques jours, j’dis ça j’dis rien…:laugh: ).
Enfin bref, ce post sera mis à jour régulièrement avec les nouveaux articles traduits.

Bonne (future) lecture.
{chasse}16{/chasse}
1. Avant de commencer…

1.1. Lexique des termes techniques du poker, (Traduit par Anakta)

1.2. Comment utiliser de Pocker Tracker, traduit par Rayman2dc

2. Articles de No-Limit Hold’em

2.1. Technique générale

2.1.1 Le jeu serré aggressif, traduit par Rayman2dc

2.1.2 Les fondamentaux SH NL 6-max, traduit par TicEtTac

2.1.3 La mentalité, l’image et le changement de rythme à une table, traduit par Rayman2dc


2.1.4 Les combinaisons : évaluer les mains adverses
, traduit par TicEtTac


2.1.5 Quelques statistiques sur les suited connectors
, traduit par TicEtTac

2.2. Le jeu pré flop

2.2.1 Le vol de blinds, traduit par Rayman2dc


2.2.2 Pourquoi il ne faut jamais open-limper
, traduit par Rayman2dc

2.2.3 Le 3-bet light pré flop, traduit par TicEtTac

2.2.4 Théorie sur le 4-bet pré flop, traduit par Behe

2.3. Le jeu au flop

2.3.1 Le continuation bet, traduit par TicEtTac


2.3.2 Les facteurs influençant la réussite d’un Continuation Bet
, traduit par TicEtTac


2.3.3 Ne pas sur-estimer sa côte implicite
, traduit par Rayman2dc

2.4. Le jeu au turn

2.4.1 Le double barreling, traduit par TicEtTac

3. Articles de Limit Hold’em

3.1. Le jeu au turn , traduit par Rayman2dc

A venir : traduc sur jouer les draws OOP.

Cool !
Merci à Toi :slight_smile:

sinon par recherche google, option ‹ cache ›, tu dois pouvoir retrouver l’integralité des articles. :wink:

Ptain, c’est pas cn ça, je vais essayer.
Merci du tuyau philippe.

Edit: boh, ça marche pas, tant pis, ça prendra un peu plus de temps :slight_smile:

Super idée Phil. Ca va nous etre utile aussi pour gambling, echecs et go-academie…

TicEtTac wrote:

[quote]Ptain, c’est pas cn ça, je vais essayer.
Merci du tuyau philippe.

Edit: boh, ça marche pas, tant pis, ça prendra un peu plus de temps :)[/quote][code:1]Url Google mot clé : Traduction : site:«»poker-academie.com traduction - Google Search

Logiquement ça marche !

Comme tu en fait beaucoup pour le site, je te donne un petit coup de main, en te recupérant ce que j’ai pu trouver (6 article, j’ai fait la recherche juste avec le mot clé "Traduction"). :wink:

Mais c’est sur qu’il faut se depecher car google est succeptible de mettre à jour son cache. :frowning:

Je t’ai sauvegarder les pages au format html, pour retrouver la mise en page et les graphiques des cartes, si tu le souhaite il me faut juste ton mail. :wink:

[color=#999999]1. Avant de commencer…

1.1. Lexique des termes techniques du poker : (Traduit par Anakta) :

1.2. Utilisation de Pocker Tracker : (Traduit par Rayman2dc)

  1. Articles de No-Limit Hold’em

2.1. Technique générale

2.1.1 Le jeu serré aggressif : (traduit par Rayman2dc) [/color]

2.1.2 Les fondamentaux SH NL 6-max : (traduit par TicEtTac) Retrouvé

2.1.3 La mentalité, l’image et le changement de rythme à une table : (traduit par Rayman2dc) Retrouvé

2.1.4 Les combinaisons : évaluer les mains adverses : (traduit par TicEtTac) Retrouvé

2.2. Le jeu pré flop

2.2.1 Le vol de blinds : (traduit par Rayman2dc) Retrouvé

2.2.2 Le 3-bet light pré flop : (traduit par TicEtTac) Retrouvé
[color=#999999]
2.2.3 Pourquoi il ne faut jamais open-limper : (traduit par Rayman2dc)

2.3. Le jeu au flop

2.3.1 Le continuation bet : (traduit par TicEtTac)

2.3.2 Ne pas sur-estimer sa côte implicite : (traduit par Rayman2dc)

  1. Articles de Limit Hold’em

3.1. Le jeu au turn [/color]

JOUER AU BOUTON ET AU CUT OFF Retrouvé
[color=#999999]

[Traduction] Les combinaisons 2007/09/11 21:17 Karma: 34
Les combinaisons : évaluer les mains adverses

  1. Calcul des combinaisons

C’est facile à faire. Prenez les cartes restantes et multipliez les entre-elles. Vous pouvez vérifier ça avec PokerStove.

Exemple: le flop est A67. Vous avez QQ.

De combien de façons possibles votre adversaire peut-il avoir AK ?
Il reste 3 As multipliés par 4 K, ça fait 12 façons d’avoir AK.

Et pour 67 ? 3 six x 3 neuf = 9 combinaisons pour 67.

Vous vous apercevrez, qu’avec la pratique, ce type de calcul deviendra de plus en plus facile à faire.
Par exemple, beaucoup de flops présentent des tirages quinte. Prenons le flop A67, il y a 48 combinaisons pour un tirage quinte bilatérale (OESD) (16 combinaisons pour 98, pour 54 et pour 85) et 64 combinaisons pour un gutshot (16 combinaisons pour T9, pour 84 et pour 95). Ce qui nous fait un total de 112 façons qu’a notre adversaire d’être sur un tirage quinte (ok, 95, 84 et 85 sont peu probables, mais bon, c’était pour l’exemple).

Prenons maintenant le cas de AA sur un flop QJJ rainbow. Vous êtes le raiser pré flop, C-Bettez le flop et êtes callé par le Vilain.

Etes-vous, d’une façon générale, devant ?

Pour répondre, nous partirons du principe que la Hand Range du Vilain pour caller un raise PF est {22+, A8+, K9+, Q9+, J9+, T8+, 98, 76}.

La première chose à savoir est le nombre de combinaisons lui permettant d’avoir Top Pair.
AQ = 6 combinaisons (parcequ’il reste encore 2 As et 3 Q);
KQ = 12 combinaisons;
QT = 12 combinaisons;
Q9 = 12 combinaisons;
Pour un total de 42 façons qu’a le vilain d’avoir TP avec sa HR.

Et pour les tirages quinte ?

32 façons que vilain ait une OESD, 8 façons qu’il ait AT, 8 pour AK, 16 pour T8, 16 pour K9, 16 pour 98.
Soit un total de 96 façons d’avoir un tirage quinte, impressionné non ???

Et pour les trips ou mieux ?

4 façons qu’il ait AJ, 8 qu’il ait KJ, 3 pour QQ, 6 pour QJ, 1 pour JJ, 8 pour J9.
Soit un total de 38 façons d’avoir un trips ou mieux au flop pour le vilain.
C’est à peu près autant que pour la TP.

Pour les autres mains de sa HR : on part du principe qu’il couche 22-88/A8/A9 après notre CB. Ca lui laisse donc 6 façons d’avoir KK, 6 pour TT et 6 pour 99 pour un total de 18 combinaisons.
Ce qui nous donne au final :

  • nous sommes devant 156 combinaisons,
  • nous sommes derrières 38 combinaisons.
  1. Hand Range versus combinaison

L’exemple exposé dans le paragraphe précédent est un peu plus révélateur du jeu que peux avoir notre adversaire que de simplement se limiter à établir une HR.
Si vous vous basez uniquement sur les hand ranges, et pour prendre une analogie (Note de TicEtTac : que je ne trouve pas géniale… ), c’est comme si vous regardiez un morceau de pain à l’œil nu, tandis que vos adversaires, qui utilisent les combinaisons, regardent ce même bout de pain au microscope et voient, en détail, tout ce qui le constitue.

  1. Reads versus combinaisons

C’est bien beau tout ça, mais vous pouvez me rétorquer :"Perso, j’ai mes reads sur le jeu de mes adversaires et j’ai pas besoin de me prendre la tête à compter toutes ces combinaisons".

Les reads, à mon avis, sont très limités et ne permettent pas d’évaluer la force d’une main adverse d’une façon aussi précise que nous le pensons. Les raisons me paraissent évidentes, mais je vais quand même en parler :

a) Echantillon de mains :

Disons que nous avons un échantillon de 300 mains sur un adversaire (ce qui est beaucoup contre un adversaire en particulier, car le turn over des joueurs en SSLN est beaucoup plus important qu’en MSNL/HSNL). Notre adversaire à un VPIP de 20 et un WTSD de 25. Ca signifie - au mieux – que vous avez vu 15 de ses shodowns où il a mis de l’argent préflop (sans inclure le check de sa BB ). Donc vous n’avez d’informations que sur ces 15 mains. Que peuvent véritablement vous dire 15 mains ? très peu, et nous verrons pourquoi dans le prochain paragraphe.

b) Dynamique préflop :

Parfois, un adversaire est le relanceur préflop, d’autres fois c’est la caller. Cela modifie la façon dont il va jouer sa main postflop. Par exemple, il peut jouer différemment sur un flop suivant qu’il est le raiser préflop ou simplement le caller.

c) Nombre d’adversaires postflop :

La manière dont un adversaire joue ses TP, ses draws, ou un monster dans un pot multiway peut être différente de la façon dont il joue ces mêmes mains en heads up.

d) Texture du flop :

Il y a environ 17000 combinaisons de flops en Heads Up (enfin, je crois). Nos reads sont basés sur un minuscule % de l’ensemble de ces flops que notre adversaire a vu. Prenons l’exemple d’un adversaire qui a un set. Jouera t-il son set de la même façon sur tous les flops ? Notre read sur la façon dont notre adversaire joue son set est probablement lié aux quelques combinaisons de flops que l’on a pu observer.

e) Position :

La manière dont notre adversaire joue sa main out of position, ou au bouton affecte sûrement sa façon de jouer postflop. Donc, il pourrait jouer son set différemment suivant qu’il est OOP, au bouton, ou qu’il a la position sur nous.

f) Situations de vol :

Un adversaire peut caller d’avantage ou être plus aggressif en situation de vol que dans d’autres situations.

g) Votre image :

D’après mon experience, c’est très important. Quand j’ai resseré mon jeu après environ 100K mains (mon VPIP est tombé à 14-15), j’ai eu l’impression de jouer plus tranquillement. C’était peut-être une impression. Mais, ce qui se passait sûrement, c’est que mes adversaires jouaient leurs mains de façon différente contre moi que contre d’autres adversaires. Tandis que le vilain jouait sa TPGK violement contre un autre joueur, il la jouait beaucoup plus prudemment contre moi, par contre, il continuait à jouer ses set très violement.

  1. Théories générales sur le jeu en Micro Limite versus combinaisons

De nombreux joueurs en micro limites jouent de la meme façon. Ils min-raisent leurs sets, slowplayent leurs flushs max flopées, ne c/r pas la river en bluff, vous mettent systématiquement sur AK, ne fold jamais un full (théorème de Zeebo) et raise le turn avec mieux qu’un TPTK (théorème de Baluga),…
Donc, dans ces situations, compter les combinaisons n’a que peu d’intérêt.

  1. L’intérêt (pas si évident) des combinaisons

En partant du principe que vous avez lu cet article depuis le début, vous devez vous dire : "C’est super mais je ne compterai jamais les combinaisons à une table de poker. Je n’ai pas 2 heures de réflexion à chaque main!"

C’est vrai, mais vous pouvez commencer par étudier vos mains dans PT et compter les combinaisons pour voir si vous avez pris la bonne décision. Une fois que vous aurez fait ça de nombreuses fois, compter les combinaisons deviendra plus intuitif du fait des nombreuses situations similaires que vous aurez rencontré.
Donc, compter les combinaisons de TP au flop, par exemple, deviendra très rapide.

Après, quand vous aurez pris l’habitude d’appliquer ce concept, votre jeu commencera à s’améliorer et à s’approcher techniquement d’une stratégie optimale.
Vous exploiterez vos adversaires, en vous basant sur les différentes combinaisons de mains qu’ils peuvent avoir, jouant ainsi beaucoup moins vos cartes et plus celles de vos adversaires, ce qui rendra la lecture de votre jeu très difficile.

Un exemple :

Après avoir passé beaucoup de temps à analyser mes mains avec Poker Tracker, j’ai remarqué que je répétais souvent ce type de move :

TAG UTG/MP raise pf, je call avec une petite pocket pair pour essayer de toucher mon set.

On est en Heads up avec flop A62r. Je check, il C-bet et je fold parce que je n’ai rien touché.

Mais après avoir beaucoup joué en utilisant la technique des combinaisons, j’en suis arrivé à la conclusion que, la plupart du temps dans ce type situation, le vilain n’a pas d’As ou de meilleur jeu.
Je me suis donc mis à Check-raiser ou raiser en late position dans ce type de situation (en raisant de telle façon que ça soit profitable par rapport à la taille du pot).
Ainsi, je ne joue plus ma main mais je commence à jouer mon adversaire. Evidemment, si je répète ce move 5 fois de suite contre le même adversaire, il va commencer à ajuster son jeu, mais ce n’est pas très grave, je continuerai à faire le même move quand je toucherai des sets/double paires/etc…

De même, votre jeu au turn et à la river va naturellement se muscler. Si je me retrouve contre un vilain à la river, et que, d’après son jeu au flop et au turn, j’arrive à évaluer qu’il y a 70 combinaisons possibles pour qu’il ait une meilleure main que la mienne, 40 pour qu’il ait une plus mauvaise main et seulement 24 qu’il ait un monstre, je pourrais jouer suffisamment agressivement pour le forcer à folder sa main plus souvent qu’il ne le devrait.

En jouant régulièrement avec Poker Stove, vous vous apercevrez que les tirages flush chez vos adversaires sont beaucoup moins fréquents que ce qu’on pourrait pensez. Pour une raison inconnue, nous avons tendance à nous focaliser sur les tirages flush, alors que nous savons pertinemment que ces mains représentent une partie infime de la hand range de nos adversaires.

  1. Pondérer les mains d’une Hand Range

Placer un adversaire sur une Hand Range XYZ ne signifie pas que la main X est aussi probable que la main Y ou Z dans cette range. Avec Poker Stove, vous pouvez analyser le déroulement d’un coup et ainsi pondérer chaque main de cette HR. Par exemple, si KTo est une main de la HR du vilain, mais que l’action pf et flop vous fait penser que cette main est peu probable, je réduirais, disons de 12 combinaisons à 2 combinaisons KTo dans sa HR pour ne garder que et , par exemple.

  1. Recommandations

Aux très basses limites, NL10$ ou moins, quand vos adversaires ne jouent quasiment que leurs cartes et rien d’autre, soyez donc très prudents avec le bluff. A partir de la NL25$, il commence à y avoir quelques TAGs, et à partir de la NL50$, il y a de nombreux TAGs qui commencent à jouer autre chose que leurs cartes. Gardez bien ça à l’esprit.

Les techniques de bases du NL SH 2007/07/19 19:43 Karma: 21
Note de TicEtTac :
Ce que je présente ici est une adaptation libre du post initial (cf. http://forumserver.twoplustwo.com/showflat.php?Cat=0&Board=microplnl&Number=7827947&PHPSESSID=&fpart=1#Post7827947).
J’ai supprimé certains passages et modifié d’autres, ce n’est donc pas une traduction intégrale et exacte du post original (d’ailleurs je ne suis pas bilingue ).
La personne qui a écrit ce post sur le forum 2+2 est un ancien joueur de no limit en NL200$, NL400$ et NL600$, il y a certaines adaptions à faire pour du jeu en micro limites.
Son but est de partager sa vision du jeu en NL short handed (6 max) et de présenter ce qu’il appelle les "Fondamentaux du jeu en NL short handed".
J’ai laissé la majorité des termes techniques en anglais parceque je trouve que ça fait plus classe

Les fondamentaux en SSNL 6 max
(SSNL signifie small stacks No limit)

Une des choses les plus difficiles à apprendre en short handed (SH) est la maitrise correcte du style tight Aggressif (TAG), ce que bon nombre de joueurs de micro limites ne semblent pas réussir à faire.
Ce post va donc présenter les techniques de bases du jeu NL SH, l’importance de la position et de l’image (il ne précise pas mais je suppose que c’est l’image que l’on projette de nous à la table ainsi que l’image que l’on a de nos adversaires).

  1. La position

1.1) Le jeu en late position : Cut-off (CO) et Bouton (B ou OTB pour On The Button)

La première chose à étudier est la position. Il est évident que la position est extremement importante en NL. Etre dernier à parler vous donne un avantage énorme sur vos adversaires.
Pour s’en convaincre, ouvrez poker tracker, prenez un échantillon de mains suffisament important et vous verrez que les positions CO et B sont les plus rentables.
Je voudrais également préciser que vous ne devez JAMAIS open limper (c’est à dire être le premier à entrer dans un coup en limpant, par exemple limper au CO quand UTG et Middle Position (MP) ont foldés).
Open-limper est une grosse erreur. Ne le faites pas avec des suited connectors ou autres mains de ce style (AXs et autres). Préferez le raise en ouverture d’une main.
Ne faites JAMAIS d’open-limp mais un open-raise.

(Note : le posteur précise qu’il est un 22/18 sur Poker tracker (22% de Voluntary put $ In pot ou VP$IP / 18% de Pre flop raise ou PFR) et se considère comme TAG, on est d’accord ou on ne l’est pas, avis aux puristes… )

Quand vous êtes CO ou OTB, considérez vous comme le maitre des mises pré flop : c’est vous qui permettez, ou non, aux joueurs d’entrer dans un coup à moindre frais.
Et alors dans ce cas, pourquoi permettre aux blinds de jouer des coups pour pas cher ? Usez et abusez de votre avantage au CO et au B. Les vrais joueurs TAG ont compris çà.
La range de mains qu’un vrai TAG raisera du CO ou du B si tous les autres joueurs ont foldés ressemble à çà :

  • toutes les pockets pairs (22 –> AA),
  • tous les As suited (Axs),
  • tous les connecteurs suited,
  • et une ENORME variété de figures, ATo et au-dessus (KJo, QJo, et allez même n’importe quel Axo si personne n’est entré dans le coup).
    (Note : il me parait conseillé de resserer un peu cette hand range quand on ne maitrise pas très bien le jeu post flop et/ou que les adversaires sont aggressifs post flop mais c’est un avis perso)

Vous devez impérativement relancer du CO et du B avec cette Hand Range pour les raisons suivantes :

  • vous volerez les blinds en cas de fold et c’est déjà bien,
  • si il y a des callers, ils jouent un pot relancé pré flop hors de position (out of position OOP) et donc vous avez l’avantage. Un Continuation Bet ( CB ) à poil remportera souvent le pot.
  • flopper des sets ou des monstres dans des pots non relancés ne vous rapportera pas énormément la plupart du temps.
  • la plupart des joueurs seront plus susceptibles de se faire destacker dans un pot relancé pré flop que dans un pot non relancé car ils tenteront plus souvent de bluffs pour remporter un gros pot.

exemple 1 :

UTG limps, MP folds, vous avez 22 au CO, que faites vous ?

Réponse : RAISE, entre 4 et 5xBB.

Example 2 :

UTG limps, MP limps, vous avez 22 OTB, que faites vous ?

Réponse : RAISE

Si il y a des callers, vous remporterez le coup suffisament souvent après un CB pour rendre le raise pré flop rentable sur le long terme.
Faites un CB envrion 75% à 90% du temps, vos adversaires coucheront la plupart de leurs mains qui n’ont pas touchées le flop.

Après le jeu au CO et OTB, on va s’attaquer au jeu en position UTG et MP.

1.2) Le jeu en early/middle position (UTG et MP) et aux blinds (SB et BB )

UTG: vous devez jouer vraiment tight, foldez les suited connectors, les figures ainsi que les Axs.
Mais continuez à raiser les pocket pairs (note : 22 UTG c’est discutable…). Se sont des mains tellement rentables quand elles floppent un set que vous ne pouvez pas les folder.
Une raise PF avec n’importe quelle pocket pair est obligatoire.

Par exemple, vous avez un tapis de 100BB en MP avec 44 et vous êtes reraisé. Vous callez et le flop est 346 / 24T / 4TJ / 345, vous destackerez KK 100% du temps. (vous vous ferez également déstacker 100% du temps en NL20$ contre le mec qui call un raise et reraise avec 52o ou 62o ).

(Note : ce point de vue est discutable, je trouve qu’il surestime un peu la valeur des pocket pairs OOP, je vous renvoie aux excellents articles de Jérome et Eloi sur le sujet.)

N’open-limper jamais. Un Weak Tight (joueur serré mais faible) qui limp et/ou call un raise UTG ou MP aura 99% du temps des suites connectors ou des pocket pairs.
Continuez à raiser AJo+. Foldez les mains comme KQo et KJo, bien que jouer QJo OOP ne soit pas nécessairement un mauvais move.
Ce sont des poubelles en early position.

MP: vous pouvez folder KQo, KJo et QJo, mais vous pouvez commencer à élargir vos standards (i.e jouer plus loose) :
mixer entre raise et fold avec les Axs et les suited connectors par exemple.

Blinds: vous devez jouer très tight aux blinds. Des calls réguliers de raises depuis les blinds peuvent rapidement devenir un piège mortel.
Vous voulez et devez éviter de construire des gros pots quand vous êtes de blinds.
Foldez les suited connectors, les Axs et callez avec vos pocket pairs.

Si vous avez des mains comme AK/AQ/JJ/TT, il faut reraiser un raise venant du CO ou du B.
Avec ce type de mains et en étant de blinds, le reraise est un meilleur move que le simple call, même si la plupart des joueurs de NL petites limites se contentent de caller.

Attention, reraiser ce type de mains commence à être un move de niveau avancé si bien que beaucoup de nouveaux joueurs se font destacker en le pratiquant trop souvent car ils sont OOP et ne maitrisent pas ou peu le jeu post flop.

Un exemple :

Vous êtes BB ou SB avec AK/AQ/JJ. UTG limps, MP limps, button limps. Que faites vous ?

Réponse : RAISE (ça change ). Raisez entre 6-7 et même 8xbb selon le type de joueur en face de vous.
Remporter le pot sans même voir le flop est bien meilleur que de checker et de jouer un pot multiway raisé pré flop.

Raiser l’ensemble de ces mains va vous permettre de jouer des pots raisés pré flop contre des joueurs qui ne connaissent pas les notions de position ou d’image.
En cas de call d’un joueur, faites un CB entre 75% et 90% du temps quelque soit la texture du flop.
Si 2 joueurs ou plus vous call et que vous avez complètement raté le flop, vous pouvez décider de checker et d’abandonner le coup à ce moment.

Un exemple:

Vous avez A8s OTB, UTG limps, vous raisez 5xBB et êtes callé par BB et UTG.
Le flop est 48Q rainbow. BET 100% du temps si BB et UTG check devant vous !

  1. Les gros tirages (combo draws)

Gros tirages = flush + quinte ou des mains de ce style ou plus généralement des mains avec plus de 13 à 15 outs.
Profitez de la Fold Equity et jouez ce type de mains très aggressivement pour faire folder vos adversaires, c’est ça qui rend ce type de gros tirages rentable.
Il est beaucoup moins rentable de caller avec ce type de main pour finalement jouer un coin flip.
Vous rendrez ce type de mains rentable en faisant folder vos adversaires.

Note : le posteur du forum 2+2 voulait compléter ce post en abordant les 2nd barrels (poursuite du CB au turn), l’ouverture de la Hand Range pour le reraise préflop et le contrôle de la taille du pot mais ce sont des sujets qui dépassent un peu les techniques de bases du NL SH.

Attention, il précise également qu’il ne faut pas prendre l’ensemble de ces conseils comme parole d’évangile et se mettre à modifier radicalement son style de jeu suite à la lecture de cet article.
Il conseil de prendre d’abord le temps d’analyser et d’assimiler l’ensemble de ces techniques de jeu et de les appliquer à son propre rythme.

Voilà, c’est fini.
J’espère que ça servira à certains d’entres vous.

Note de TicEtTac :

L’article qui suit est une traduc de Rayman2dc, je me contente de faire un copier-coller, avec son accord, pour des questions de clareté (un thread par article).

d’autres articles traduits sont dispos ici : http://www.poker-academie.com/component/option,com_kunena/Itemid,46/func,view/catid,63/id,20814/ #20814

Voici un article sur le vol des blinds. En attendant que TicEtTac le mette en lien dans le topic prévu à cet effet.
PS: un grand merci à TicEtTac pour son aide à la traduction. (de rien )

Le vol des blinds

Le vol des blinds peut être une compétence extrêmement importante de notre arsenal de joueur de poker.

Je l’admets : je suis un voleur de blinds. Je le fais quand je joue en Limit, en tournois et en No Limit. Je les aies volées à mon cousin de 8 ans ainsi qu’à ma grand-mère de 85 ans.
Je vole les blinds quand je joue 16/9 en Full Ring (TAG) et je le fais quand je joue 35/20 en Short Handed (TAG).

J’ai toujours volé les blinds et je le ferai toujours. En outre, je suis assez performant pour cela. Au cours des dernières 17500 mains, j’ai essayé de les voler 38.31% du temps : 313 tentatives /817 opportunités. Sur ces 313 tentatives, j’ai eu un ratio gagnant de 1.10 PTBB/main, c’est-à-dire 110 PTBB/100. (PTBB : Poker Tracker Big Bling : 2 B

Ces tentatives ont généré plus de 30 % de mes profits totaux aux tables de No Limit. Comme je le disais, bien fait, le vol de blinds contribue grandement à votre taux global de gains.
Ainsi, maintenant que j’ai votre attention, entrons dans le vif du sujet : comment volez-vous les blinds avec succés ?Quelle est la formule, quelle est la méthode, quelle est l’approche ?
La réponse est que c’est tout à fait facile, et malgré ça c’est terriblement efficace.

Les règles de Pokey pour le vol de blinds

  1. Connaissez-vous et connaissez votre cible

Le succès du vol de blinds repose pour beaucoup sur la « Fold Equité ». Plus vous essayez de voler les blinds, plus faible est la moyenne de vos mains lorsque vous essayez. Cela signifie que pour le vol fréquent des blinds, vous ne devez pas aller au showdown. La bonne nouvelle est que la probabilité que vos adversaires restant aient une main décente est faible. Il y a seulement 2 ou 3 joueurs à parler et ils ont des mains aléatoires. Les probabilités qu’aucun des joueurs restant aient une « bonne » main est comme suit :

Ac 2 J restant à parler Ac 3 J restant à parler

Main Super Premium 91.3 % 94.1 % AA à JJ, AK

Main Premiun 86.6 % 90.8 % AA à TT, AK, AQ

Super Main 82.3 % 87.8 % AA à 99, AK, AQ, KQ

Très bonne main 77.9 % 84.6 % Super Mains + 88, AJ

Bonne main
N’importe quelle paire, 55.3 % 67.4 % n’importe quelle main
ac 2 broadway

Main au dessus de la moyenne 29.5 % 16 %
Ts Ax, connecteurs suited,
toutes paires,
2 broadway

Notez ce que cela signifie : plus vos adversaires restant sont loose, plus il sera difficile de voler avec succés les blinds preflop. Si votre vol de blinds est un standard 4 BB, alors vous allez miser 4 BB pour en gagner 1.5, donc si vous gagnez immédiatement 3 fois sur 11 vous allez avoir un profit preflop immédiat, même si vous ne gagnez jamais une main lorsque vous ne gagnez pas preflop. Puisque 3 fois sur 11 représente 27.3 %, si nos adversaires sont enclins à folder 72.7 % du temps, nous gagnons immédiatement.

Ainsi contre des joueurs qui ne jouent que « les très bonnes mains » contre une tentative de vol, vous devez voler avec littéralement n’importe quelle main du bouton ou du Cut Off. Et cela vous donnera un bon profit avant même le flop. Bien sur, le range de main que votre adversaire va considérer comme digne d’un call preflop va influer sur la fréquence de vos tentatives. Vous devez donc faire attention à votre image et au style de jeu de votre adversaire.

  1. Agression, agression , agression

Quand vous êtes callé preflop, ce n’est pas une tragédie, c’est une opportunité. La plupart des adversaires craquent rapidement contre une agression régulière ; pour voler les blinds avec succès, nous avons besoin d’appliquer cette agression régulière. Cependant, nous avons besoin de le faire avec précaution afin d’être sûr que nos tentatives vont être profitables. Le flop va améliorer notre main environ 1 fois sur 3.

Supposons que lorsque nous sommes callés nous sommes derrière. Ce sera typiquement le cas quand nous sommes implacables avec nos tentatives de vols et que nos adversaires sont conservateurs avec leurs calls. Alors que cela semble être une recette pour la faillite, ce n’est pas mauvais du tout. Considérez que même si notre adversaire joue incroyablement tight, certaines des mains de son range incluront des mains sans paires preflop comme AK.

Quelles sont les probabilités que, grâce au flop, la main de notre adversaire est au moins assez forte pour battre une paire de 2 ?

Si l’adversaire joue seulement « les mains super premium », sa main au flop battra une pocket paire de 2 73 % du temps.

Si ……………………………… « les mains premium », ………………………………………………… 64 %

Si ……………………………… « les supers mains », ………………………………………………… 59.4 %

Si ……………………………… « les très bonnes mains », …………………………………………… 56.7 %

Si ………………………………… « bonnes mains », …………………………………………………… 49 %

Si …………………………………… « mains supérieures à la moyenne », …………………………… 40.1 %

Maintenant que nous entrons dans l’art du vol des blinds : quel bet sur le flop devons-nous avoir ? Nous voulons être sûrs que notre bet sur le flop va être identique que nous ayons floppés quelque chose ou pas, tout en s’interrogeant sur la suite du coup : à quelle fréquence notre adversaire améliorera-t-il sa main, combien de fois aurons-nous une main forte, combien de fois notre adversaire améliorera-t-il sa main mais foldera quand même, combien de fois notre adversaire améliorera-t-il sa main mais nous encore plus et inversement, etc …

Aussi compliqué que ça puisse paraître, il y a deux éléments qui jouent en notre faveur : nous avons joué la main agressivement depuis le début et nous avons la position sur notre adversaire pendant le reste du coup.

Pour ceux qui volent les blinds peu fréquemment (20 % et moins), vos mises sur le flop doivent être importantes. Etant donné que vous n’essayez de voler les blinds que 20 % du temps, vous allez le faire avec des mains raisonnablement solides : tous les Axs, toutes les paires et toutes les cartes broadway, soit 20.4 % de possibles vols, ce qui signifie que votre main battra une paire de 2 47.6 % du temps. Vous avez une main assez bonne pour la rendre grandement profitable.

Cependant, je ne recommande pas de voler les blinds seulement 20 % du temps. Je recommande de le faire beaucoup plus souvent que cela. Comme exemple, mon taux de vol de 38.8 % correspond à un vol avec « n’importe quelle paire, n’importe quel as, n’importe quel roi, n’importe quelles 2 cartes broadway, n’importe quels connecteurs jusqu’à 78s ».

Si cela est votre range de vol, les chances que vous ayez au moins 1 paire au flop seront d’environ 42.8 %. La réponse n’est pas de miser moins souvent sur le flop (seulement quand vous avez une paire) ; mais plutôt de miser une plus petite quantité sur le flop. Tandis qu’un bet de 1 pot requiert de gagner 50 % du temps pour être immédiatement profitable, un bet de 2/3 du pot requiert de gagner seulement 40 % du temps pour être immédiatement profitable.

Notez ce que cela signifie : si votre adversaire joue très tight contre votre raise preflop, les probabilités qu’il ait une mai, décente sur le flop augmente, abaissant la valeur de vos bets sur le flop. A ce moment de la main, nous avons déjà 2 chances de gagner le pot : 1 si notre adversaire fold sur le bet preflop et 1 si notre adversaire fold sur le flop.

Considérons la valeur d’une tentative de vol du BB contre plusieurs adversaires. Supposons qu’ils vont (a) folder preflop si leur main est inférieure au range spécifié (gain de 0.75 PTBBs), et (b) seulement caller le flop avec une main qui peut battre 22 (quand ils foldent, nous gagnons 2.75 PTBBs, et quand ils call, nous perdons 5.5 PTBBs). Ceci suppose que notre mise est de 2 PTBB preflop et 3.5 PTBB au flop. Si nous considérons seulement les adversaires les plus tight et les plus loose, nous voyons ceci :

Joueurs les plus tight :

  • Mains Super Premium : 94.1 % ils fold preflop, 27 % ils fold sur le flop.
    EV = 0.941 x (+0.75) + (0.059 x 0.27) x (+2.75) + (0.059 x 0.73) x (-5.5) = + 0.51 PTBB

  • Mains Premiun : 90.8 % ils fold preflop, 36 % ils fold sur le flop.
    EV = 0.908 x (+0.75) + (0.092 x 0.36) x (+2.75) + (0.092 x 0.64) x (-5.5) = + 0.45 PTBB

Joueurs les plus loose :

  • Bonnes mains : 67.4 % ils fold preflop, 51 % ils fold sur le flop.
    EV = 0.674 x (+0.75) + (0.326 x 0.51) x (+2.75) + (0.326 x 0.49) x (-5.5) = + 0.08 PTBB

  • Mains au dessus de la moyenne: 29.5 % ils fold preflop, 59.9 % ils fold sur le flop.
    EV = 0.295 x (+0.75) + (0.705 x 0.599) x (+2.75) + (0.705 x 0.401) x (-5.5) = -0.17 PTBB

Une fois encore cela démontre un truisme (vérité si évidente qu’elle ne mérite pas d’être énoncée) bizarre : moins votre adversaire est enclin à folder, moins votre vol de blind va être bon en terme de fold équité. Notez bien 2 points cependant : premièrement, cela suppose que votre adversaire call chaque fois qu’il a une main qui soit au moins aussi forte qu’une paire de 2 ; ainsi, l’adversaire va caller notre continuation bet avec sa paire de 2 sur un flop AKQ. Aussi, nos calculs d’EV ont jusqu’ici supposé que toutes les fois que nous n’avons pas gagné avec le bet au flop, nous perdons à chaque fois. Cela est loin de la vérité, spécialement contre les adversaires les plus loose.

Après le flop, des règles simples et faciles doivent être énoncées. Il y a beaucoup trop de façons de jouer pour être résumées ici. Je voudrais toutefois préciser quelques points simples qui pourraient vous aider dans votre vol de blinds.

1- Vos adversaires ont plus peur de vous que vous n’avez peur d’eux. Vous avez raisé preflop et vous misez sur le flop. Vous êtes effrayant. Votre adversaire n’a montré aucune agression à ce moment là, votre fold équité reste solide. Utilisez la impitoyablement. Si une carte effrayante arrive au turn et que votre adversaire check encore, bettez encore ! N’ayez pas peur de miser sur l’as ou le roi au turn, la paire ou le tirage couleur ou quinte si vous pensez que votre adversaire a peur. Cela montre qu’il est utile de connaître ses adversaires.

2- Si votre adversaire devient agressif, croyez le. Il n’y a pas de honte à folder votre tentative de vol de blind. Si le flop est A83 rainbow et que votre adversaire mise le pot ou fait un gros check-raise, n’ayez pas peur de jeter votre KQo. En fait, sentez-vous obligé de le faire. Le vol de blind est une stratégie de « petit pot ». De manière identique, si vous essayez de voler avec une poubelle et que quelqu’un reraise, foldez sans hésitation. Ne vous embêtez pas à voir ce que le flop apporte, il n’y a aucun profit ici.

3- Prenez des cartes gratuites si elles vous bénéficient. Une force de cette stratégie est que vous allez souvent avoir de bons tableaux au flop et votre adversaire va souvent vous offrir une carte gratuite au turn. Si vous avez un bon tirage, n’hésitez pas à prendre cette carte gratuite. Mais ne la prenez pas toujours – j’ai souvent tiré un second barrel avec Tc9c sur un flop QcJd4s4c. Pas seulement parce que le turn améliore ma main en me donnant 9 outs supplémentaires, mais aussi parce qu’il effraie mon adversaire, lui laissant penser que je viens de faire brelan. Pourquoi ne pas tirez avantage de la peur ? Au lieu de jouer mon tableau à 2 contre 1, je peux miser immédiatement et gagner le pot un nombre conséquent de fois, et encore gagner 1 fois sur 3 au showdown.

4- Ne soyez pas découragé si vos vols échouent. Quand notre adversaire a pris le dessus et a fait rater notre dernière attaque de blinds, nous pouvons devenir frileux et penser devoir considérablement resserrer notre hand range de vol. Ne faîtes pas ça. Nos adversaires ne s’ajustent pas aussi tôt que nous pensons qu’ils le font. Juste parce que vous avez été reraisez preflop la dernière fois que vous avez essayé de voler ça ne signifie pas que vous êtes grillé ; plus probablement, SB avait AA quand il reraisa. Maintenant, il a 92o, et il n’a pas une paire d’as. Agressez le encore et continuez à le faire.

5- Connaissez votre image ! Pendant que les joueurs ne s’ajustent pas très bien ou très vite, ils sont entrain de le faire. Si vous avez volé le pot avec des bets preflop et sur le flop les 4 derniers tours de table, folder 98o au Cut Off cette fois ci. Vous n’êtes pas esclaves de vos cartes ; comprenez votre image à la table et comprenez que votre fold équité chute à chaque fois que vous gagner un pot sans montrer vos cartes.Après que vous ayez foldé preflop 3 ou 4 fois, vous pouvez recommencer à voler, mais donner à vos adversaires une minuscule chance de reprendre leur souffle entre les vols.

6- Ne slowplayez pas. Je ne peux pas souligner cela assez. Votre stratégie ici est un bluff qui dépend entièrement de votre façon de jouer de manière identique vos monstres et vos poubelles. Il y a toujours la tentation quand vous avez AA et que le flop donne A55 de soudainement changer de jeu. Ne le faites pas. Avec un peu de chance, votre adversaire ne vous croira pas et callera avec sa paire de Q. Non seulement vous allez le stacker, mais vous allez aussi obtenir plus de respect la prochaine fois que vous jouerez de manière agressive sur un flop A55 … seulement cette fois vous avez 98s …Jouer agressivement les grosses mains est crucial pour le succès de cette stratégie. Non seulement ça boost le potentiel de vos poubelles en élevant votre fold équité, mais en plus ça permet de nous faire payer nos bonnes mains plus fréquemment.

Lien vers l’article:
http://forumserver.twoplustwo.com/showflat.php?Number=5348855

Le 3-bet light

  1. Qu’est-ce que le 3-bet light ?

D’abord, nous devons définir ce qu’est un 3-bet. C’est un terme qui est utilisé ici pour désigner un reraise préflop (le 3-bet peut également s’appliquer à un reraise post flop).
Par exemple, UTG raise 4BB et je reraise du CO à 12 BB. Mon move est un 3-bet.

Maintenant que nous avons défini le terme 3-bet, nous allons définir le concept de 3-bet "light".
En fait, la plupart des joueurs qui commencent à jouer correctement au poker ont tendance à reraiser pré flop (c’est à dire à 3-better) uniquement avec de très bonnes mains, du style QQ+ et AK.
Et bien voilà, le 3-bet light c’est justement reraiser pré flop avec des mains plus faibles, comme , , etc…

  1. Pourquoi faire un 3-bet light ?

Il y’a deux raisons principales qui rendent le 3-bet light vraiment intéressant :

  • l’image que l’on projette à la table
  • la possibilité d’engranger des $ après un continuation bet ( CB )

2.1 Le 3-bet light pour l’image

Quand vous 3-bettez light, ça modifie ENORMEMENT l’image que vos adversaires ont de vous. Quand vous allez jusqu’à l’abattage après avoir 3-betté préflop et que vous montrez , la plupart de vos adversaires vous prendront pour un véritable maniac. Néanmoins, ils ne trouveront pas immédiatement la façon correcte de contrer ce type de move. Ils commenceront juste à vous caller pré flop plus régulièrement, il sera alors temps de réduire la fréquence de vos 3-bet light.
Un des objectif du 3-bet light est de rendre votre hand range difficilement lisible par vos adversaires et donc de projeter une image de joueur solide et agressif tout en générant des profits substantiels.

2.2 Le 3-bet light pour les $

Quand vous raisez préflop et que vous faite un continuation bet derrière, vous serez régulièrement suivi par des petites paires, des tirages gutshot et autres mains foireuses, contre des joueurs qui sont habitués à ce genre de moves classiques (raise préflop + CB )…
Mais dans un pot reraisé, les choses sont vraiment différentes. La majorité des joueurs vont mettront sur AA, donc il calleront votre reraise pré flop en pensant avoir de bonnes implied, et tenteront de trouver un flop sur mesure avec leur ou leur .
De ce fait, vous verrez souvent un check/fold suite à votre CB, à moins qu’ils n’aient floppé un set ou une double paire…

Donc, faites un CB quasi systématiquement en situation de heads up dans un pot que vous avez 3-betté light.
Par contre, évitez de tirer régulièrement des 2nd barrels au turn, lorsque votre adversaire a callé votre reraise pré flop et votre CB au flop, accordez lui un certain crédit et jetez votre main s’il continue de montrer de la force au turn.

Une remarque importante sur le CB dans des pots reraisés : ne faites JAMAIS un CB aussi élevé que dans un pot normale (c’est à dire raisé de façon standard pré flop) ! Votre CB dans un pot reraisé doit être compris entre ½ et 2/3 du pot, JAMAIS PLUS. Les raisons sont simples : la plupart du temps vous serrez à poil, et dans ce cas rien ne sert de prendre des risques inutiles et de faire un CB très élevé car la Fold Equity dans un pot reraisé est beaucoup plus élevée que dans un pot normal. Et quand vous aurez un monstre en main, un CB léger devrait suffire à rendre rapidement vos adversaires pot-commited, qui auront, de ce fait, tendance à partir à tapis plus facilement.

  1. Quand utiliser le 3-bet light

3.1 Profil des joueurs contre qui utiliser les 3-bet light

Il est important de préciser qu’un bon read sur ses adversaires est important lors d’un 3-bet light. Vous devez avoir une idée du style de votre adversaire, et donc de sa hand range lorsqu’il raise, avant de placer un 3-bet light.

Les joueurs Tights Aggressifs (TAGs) : ils sont une bonne cible pour placer un 3-bet light car vous pourrez dégager une Hand Range (HH) assez précise suite à un raise de leur part. Ils folderont la plupart du temps suite à votre CB au flop. Par contre, s’il commence à s’adapter et call en floating votre CB, il est peut-être temps d’envoyer une seconde barrel au turn de temps en temps ou de diminuer sensiblement la fréquence de vos 3-bet lights.

Les joueurs loose aggressifs (LAGs) : évitez les joueurs LAGs qui auront une HH de raise très large et qui pourront caller régulièrement vos 3-bet light et vos CB sans que vous sachiez s’ils ont touchés le flop ou pas.
Evitez également les joueurs looses à tendance calling station qui calleront vos 3-bet lights et vos CB avec des middle/bottom pair, rendant le move clairement EV-.
Les joueurs loose et très aggressifs (maniac) sont également à éviter : l’objectif du 3-bet light et de reprendre l’initiative pré flop et de gagner le plus souvent possible le coup sans aller jusqu’au showdown. Contre un vrai maniac qui ne connaît pas le bouton "call", ce sera quasiment impossible.

D’une façon générale, le 3-bet light exige un minimum de connaissances sur le style de jeu de nos adversaires.
Essayez d’obtenir le maximum d’informations sur vos adversaires. Abusez des 3-bet light contre des joueurs weak tights qui check-folderont la plupart de vos CB. Evitez par contre de faire ce genre de move contre de bons joueurs agressifs qui n’hésiteraient pas à placer un 4-bet pré flop et à vous check-raiser au flop.

3.2 Hand Range d’un 3-bet light

Les mains avec lesquelles vous pouvez 3-better light sont des mains qui peuvent potentiellement remporter un gros pot comme par exemple des suited connectors ou des petites paires, mais également des mains qui ont une bonne valeur à l’abattage, comme AQ, KQ, etc…
Attention, les mains dominées comme KQ/KJ/AJ et autres doivent être souvent jetées et ne doivent faire l’objet d’un 3-bet light que quand vous disposez d’un bon read sur votre adversaire.
D’une façon générale, cherchez les mains sur lesquelles vos adversaires ne vous placeront pas (suited connectores, petite paires) et évitez les mains dominées.
Evidemment, vous n’hésiterez pas à faire un 3-bet avec des mains comme AA, KK ou QQ.

  1. Quelques recommandations sur le 3-bet light

Tout d’abord, le montant du 3-bet light doit être entre 3 et 4x le montant du bet original et plus proche de 4x quand on se trouve OOP.
L’analyse de l’adversaire est très importante. Une main comme en position de SB/BB, même si elle est relativement marginale, doit faire l’objet d’un 3-bet light contre un LAG car, en moyenne, elle sera favorite face à la hand range d’un tel adversaire qui se trouve en position de vol ( CO/OTB ).
La plupart du temps, vous remporterez le pot immédiatement ou suite à un CB (c’est également vrai en micro limites, ne sous-estimez pas la Fold Equity associée à ce move).
Il peut être également intéressant d’essayer de maximiser l’EV de certaines mains marginales, par exemple As moyennement/bien accompagné face à l’attaque du bouton. L’intérêt étant de rendre la lecture de votre main très difficile pour vos adversaires, puisque vous êtes capable de 3-better light avec une hand range relativement large.
Cela augmentera la fréquence et l’importance des erreurs que vos adversaires feront contre vous quand vous aurez en main un bon jeu.

La position est très importante lors d’un 3-bet light, car la plupart des joueurs auront une Hand Range plus large lors d’un raise du Bouton qu’UTG.
Donc, quand vous aurez la position, vous pourrez checker certains flops pour tenter de contrôler la taille du pot.

Pour rendre vos 3-bet light efficaces, vous aurez besoin de bons reads sur vos adversaires et d’être à l’aise avec le jeu post flop dans de gros pots. Ici, je recommanderais de tester par vous-même pour vous entrainer, voir de descendre d’un niveau de blind si vous n’êtes pas à l’aise, car les pots peuvent rapidement devenir énormes et les tapis se mettre à voler.
De la même façon, commencer par faire des 3-bet light lorsque vous êtes en position. Et quand vous serez à l’aise avec ce type de move, vous pourrez le tenter OOP.

Sources :

http://forumserver.twoplustwo.com/showflat.php?Cat=0&Board=ssplnlpoker&Number=8080872&Searchpage=5&Main
http://forumserver.twoplustwo.com/showflat.php?Cat=0&Board=microplnl&Number=7886535&Searchpage=1&Main

Les combinaisons : évaluer les mains adverses
Ecrit par TicEtTac

L’objectif de cette rubrique est de mettre en évidence les articles les plus pertinents (ou des résumés de ceux-ci) du célébre forum américain. Ceux-ci étant en anglais, une petite traduction s’imposait. Le lien de l’article original se trouve en fin de page.

Retrouvez toutes les traductions des articles 2+2 et commentaires sur le forum ICI

  1. Calcul des combinaisons

C’est facile à faire. Prenez les cartes restantes et multipliez les entre-elles. Vous pouvez vérifier ça avec PokerStove.

Exemple: le flop est A67. Vous avez QQ.

De combien de façons possibles votre adversaire peut-il avoir AK ?
Il reste 3 As multipliés par 4 K, ça fait 12 façons d’avoir AK.

Et pour 67 ? 3 six x 3 neuf = 9 combinaisons pour 67.

Vous vous apercevrez, qu’avec la pratique, ce type de calcul deviendra de plus en plus facile à faire.
Par exemple, beaucoup de flops présentent des tirages quinte. Prenons le flop A67, il y a 48 combinaisons pour un tirage quinte bilatérale (OESD) (16 combinaisons pour 98, pour 54 et pour 85) et 64 combinaisons pour un gutshot (16 combinaisons pour T9, pour 84 et pour 95). Ce qui nous fait un total de 112 façons qu’a notre adversaire d’être sur un tirage quinte (ok, 95, 84 et 85 sont peu probables, mais bon, c’était pour l’exemple).

Prenons maintenant le cas de AA sur un flop QJJ rainbow. Vous êtes le raiser pré flop, C-Bettez le flop et êtes callé par le Vilain.

Etes-vous, d’une façon générale, devant ?

Pour répondre, nous partirons du principe que la Hand Range du Vilain pour caller un raise PF est {22+, A8+, K9+, Q9+, J9+, T8+, 98, 76}.

La première chose à savoir est le nombre de combinaisons lui permettant d’avoir Top Pair.
AQ = 6 combinaisons (parcequ’il reste encore 2 As et 3 Q);
KQ = 12 combinaisons;
QT = 12 combinaisons;
Q9 = 12 combinaisons;
Pour un total de 42 façons qu’a le vilain d’avoir TP avec sa HR.

Et pour les tirages quinte ?

32 façons que vilain ait une OESD, 8 façons qu’il ait AT, 8 pour AK, 16 pour T8, 16 pour K9, 16 pour 98.
Soit un total de 96 façons d’avoir un tirage quinte, impressionné non ???

Et pour les trips ou mieux ?

4 façons qu’il ait AJ, 8 qu’il ait KJ, 3 pour QQ, 6 pour QJ, 1 pour JJ, 8 pour J9.
Soit un total de 38 façons d’avoir un trips ou mieux au flop pour le vilain.
C’est à peu près autant que pour la TP.

Pour les autres mains de sa HR : on part du principe qu’il couche 22-88/A8/A9 après notre CB. Ca lui laisse donc 6 façons d’avoir KK, 6 pour TT et 6 pour 99 pour un total de 18 combinaisons.
Ce qui nous donne au final :

  • nous sommes devant 156 combinaisons,
  • nous sommes derrières 38 combinaisons.
  1. Hand Range versus combinaison

L’exemple exposé dans le paragraphe précédent est un peu plus révélateur du jeu que peux avoir notre adversaire que de simplement se limiter à établir une HR.
Si vous vous basez uniquement sur les hand ranges, et pour prendre une analogie (Note de TicEtTac : que je ne trouve pas géniale… ), c’est comme si vous regardiez un morceau de pain à l’œil nu, tandis que vos adversaires, qui utilisent les combinaisons, regardent ce même bout de pain au microscope et voient, en détail, tout ce qui le constitue.

  1. Reads versus combinaisons

C’est bien beau tout ça, mais vous pouvez me rétorquer :"Perso, j’ai mes reads sur le jeu de mes adversaires et j’ai pas besoin de me prendre la tête à compter toutes ces combinaisons".

Les reads, à mon avis, sont très limités et ne permettent pas d’évaluer la force d’une main adverse d’une façon aussi précise que nous le pensons. Les raisons me paraissent évidentes, mais je vais quand même en parler :

a) Echantillon de mains :

Disons que nous avons un échantillon de 300 mains sur un adversaire (ce qui est beaucoup contre un adversaire en particulier, car le turn over des joueurs en SSLN est beaucoup plus important qu’en MSNL/HSNL). Notre adversaire à un VPIP de 20 et un WTSD de 25. Ca signifie - au mieux – que vous avez vu 15 de ses shodowns où il a mis de l’argent préflop (sans inclure le check de sa BB ). Donc vous n’avez d’informations que sur ces 15 mains. Que peuvent véritablement vous dire 15 mains ? très peu, et nous verrons pourquoi dans le prochain paragraphe.

b) Dynamique préflop :

Parfois, un adversaire est le relanceur préflop, d’autres fois c’est la caller. Cela modifie la façon dont il va jouer sa main postflop. Par exemple, il peut jouer différemment sur un flop suivant qu’il est le raiser préflop ou simplement le caller.

c) Nombre d’adversaires postflop :

La manière dont un adversaire joue ses TP, ses draws, ou un monster dans un pot multiway peut être différente de la façon dont il joue ces mêmes mains en heads up.

d) Texture du flop :

Il y a environ 17000 combinaisons de flops en Heads Up (enfin, je crois). Nos reads sont basés sur un minuscule % de l’ensemble de ces flops que notre adversaire a vu. Prenons l’exemple d’un adversaire qui a un set. Jouera t-il son set de la même façon sur tous les flops ? Notre read sur la façon dont notre adversaire joue son set est probablement lié aux quelques combinaisons de flops que l’on a pu observer.

e) Position :

La manière dont notre adversaire joue sa main out of position, ou au bouton affecte sûrement sa façon de jouer postflop. Donc, il pourrait jouer son set différemment suivant qu’il est OOP, au bouton, ou qu’il a la position sur nous.

f) Situations de vol :

Un adversaire peut caller d’avantage ou être plus aggressif en situation de vol que dans d’autres situations.

g) Votre image :

D’après mon experience, c’est très important. Quand j’ai resseré mon jeu après environ 100K mains (mon VPIP est tombé à 14-15), j’ai eu l’impression de jouer plus tranquillement. C’était peut-être une impression. Mais, ce qui se passait sûrement, c’est que mes adversaires jouaient leurs mains de façon différente contre moi que contre d’autres adversaires. Tandis que le vilain jouait sa TPGK violement contre un autre joueur, il la jouait beaucoup plus prudemment contre moi, par contre, il continuait à jouer ses set très violement.

  1. Théories générales sur le jeu en Micro Limite versus combinaisons

De nombreux joueurs en micro limites jouent de la meme façon. Ils min-raisent leurs sets, slowplayent leurs flushs max flopées, ne c/r pas la river en bluff, vous mettent systématiquement sur AK, ne fold jamais un full (théorème de Zeebo) et raise le turn avec mieux qu’un TPTK (théorème de Baluga),…
Donc, dans ces situations, compter les combinaisons n’a que peu d’intérêt.

  1. L’intérêt (pas si évident) des combinaisons

En partant du principe que vous avez lu cet article depuis le début, vous devez vous dire : "C’est super mais je ne compterai jamais les combinaisons à une table de poker. Je n’ai pas 2 heures de réflexion à chaque main!"

C’est vrai, mais vous pouvez commencer par étudier vos mains dans PT et compter les combinaisons pour voir si vous avez pris la bonne décision. Une fois que vous aurez fait ça de nombreuses fois, compter les combinaisons deviendra plus intuitif du fait des nombreuses situations similaires que vous aurez rencontré.
Donc, compter les combinaisons de TP au flop, par exemple, deviendra très rapide.

Après, quand vous aurez pris l’habitude d’appliquer ce concept, votre jeu commencera à s’améliorer et à s’approcher techniquement d’une stratégie optimale.
Vous exploiterez vos adversaires, en vous basant sur les différentes combinaisons de mains qu’ils peuvent avoir, jouant ainsi beaucoup moins vos cartes et plus celles de vos adversaires, ce qui rendra la lecture de votre jeu très difficile.

Un exemple :

Après avoir passé beaucoup de temps à analyser mes mains avec Poker Tracker, j’ai remarqué que je répétais souvent ce type de move :

TAG UTG/MP raise pf, je call avec une petite pocket pair pour essayer de toucher mon set.

On est en Heads up avec flop A62r. Je check, il C-bet et je fold parce que je n’ai rien touché.

Mais après avoir beaucoup joué en utilisant la technique des combinaisons, j’en suis arrivé à la conclusion que, la plupart du temps dans ce type situation, le vilain n’a pas d’As ou de meilleur jeu.
Je me suis donc mis à Check-raiser ou raiser en late position dans ce type de situation (en raisant de telle façon que ça soit profitable par rapport à la taille du pot).
Ainsi, je ne joue plus ma main mais je commence à jouer mon adversaire. Evidemment, si je répète ce move 5 fois de suite contre le même adversaire, il va commencer à ajuster son jeu, mais ce n’est pas très grave, je continuerai à faire le même move quand je toucherai des sets/double paires/etc…

De même, votre jeu au turn et à la river va naturellement se muscler. Si je me retrouve contre un vilain à la river, et que, d’après son jeu au flop et au turn, j’arrive à évaluer qu’il y a 70 combinaisons possibles pour qu’il ait une meilleure main que la mienne, 40 pour qu’il ait une plus mauvaise main et seulement 24 qu’il ait un monstre, je pourrais jouer suffisamment agressivement pour le forcer à folder sa main plus souvent qu’il ne le devrait.

En jouant régulièrement avec Poker Stove, vous vous apercevrez que les tirages flush chez vos adversaires sont beaucoup moins fréquents que ce qu’on pourrait pensez. Pour une raison inconnue, nous avons tendance à nous focaliser sur les tirages flush, alors que nous savons pertinemment que ces mains représentent une partie infime de la hand range de nos adversaires.

  1. Pondérer les mains d’une Hand Range

Placer un adversaire sur une Hand Range XYZ ne signifie pas que la main X est aussi probable que la main Y ou Z dans cette range. Avec Poker Stove, vous pouvez analyser le déroulement d’un coup et ainsi pondérer chaque main de cette HR. Par exemple, si KTo est une main de la HR du vilain, mais que l’action pf et flop vous fait penser que cette main est peu probable, je réduirais, disons de 12 combinaisons à 2 combinaisons KTo dans sa HR pour ne garder que et , par exemple.

  1. Recommandations

Aux très basses limites, NL10$ ou moins, quand vos adversaires ne jouent quasiment que leurs cartes et rien d’autre, soyez donc très prudents avec le bluff. A partir de la NL25$, il commence à y avoir quelques TAGs, et à partir de la NL50$, il y a de nombreux TAGs qui commencent à jouer autre chose que leurs cartes. Gardez bien ça à l’esprit.

Article original : http://forumserver.twoplustwo.com/showflat.php?Cat=0&Number=10760165&page=0&fpart=1&vc=1&nt=2

Article posté sur le forum ICI

L’objectif de ce topic est de mettre en évidence les articles les plus pertinents (ou des résumés de ceux-ci) du célébre forum américain.
Ceux-ci étant en anglais, une petite traduction s’impose.

Voici le premier. Le lien de l’article se trouve en fin de page.

L’auteur indique comment jouer TAG (serré agressif) sur des tables short handed (6 joueurs max)et à des hauteurs medium stakes.

JOUER AU BOUTON ET AU CUT OFF

Abuser du raise. C’est à vous de décider si un joueur peut entrer pour pas cher dans un pot.
Si tout le monde s’est couché, au bouton et au CO, raise avec 22 jusqu’à AA, AXs, connecteurs suited et cartes hautes: ATo et plus.

Pourquoi ?

  • parce que vous volez les blinds si elles fold
  • si elles call, elles jouent un pot raisé hors de position: un continuation bet sans rien sera souvent gagnant
  • flopper un gros jeu dans un pot non raisé est dommage

Exemples:
UTG limp, fold jusqu’à vous (CO). Vous avez 22.
Que faire ? RAISE de 4 à 5 BB.

UTG limp, middle position limp. Vous avez 22 au bouton.
Que faire ? RAISE. S’ils call, vous allez gagner avec un continuation bet 75 à 90 % du temps.

JOUER UTG ET MIDDLE POSITION

UTG: FOLD les connecteurs suited, hautes cartes, Ax.
Mais RAISE les paires dans TOUTES les positions: elles ont la capacité de devenir des monstres.
Quand quelqu’un limp UTG et call un raise, il a une petite paire ou des connecteurs assortis 99 % du temps.

MP: FOLD QKo, KJo, QJo mais vous pouvez jouer plus de mains qu’en UTG. Mixer RAISE et FOLD de connecteurs assortis et AXs.

LES BLINDS

Caller trop de raise hors de position n’est pas bon: FOLD avec des connecteurs assortis, AXs. CALL avec des paires.

Face à un raise du bouton ou MP, RE RAISE avec AK, AQ, JJ, TT.
ATTENTION: RE RAISER ces mains est pour les joueurs avancés. Certains joueurs perdent beaucoup parce qu’ils jouent mal post flop.

Exemples:
Vous êtes BB ou SB avec AK, AQ ou JJ. UTG, MP, bouton limpent.
Que faire ? RAISE 6, 7 ou 8 BB. Cela dépend des joueurs qui sont en face.
Ensuite, continuation bet dans 75 à 90 % du temps quelque soit la texture du flop. Vous pouvez CHECKER si 2 personnes ont callé et si vous avez complétement manqué le flop.

Quand le SB ne fait que compléter, si vous avez des cartes jouables: connecteurs suited, paires, cartes hautes, connecteurs offsuited, wtv, faiotes un RAISE.
A l’inverse, en tant que SB, si tout le monde s’est couché, RAISE. Si CALL, continuation bet.

Lien vers l’article:
http://forumserver.twoplustwo.com/showflat.php?Cat=0&Number=7827947&page=1&fpart=1&vc=1

Deuxième article du même auteur.

Il traite de la mentalité à avoir à la table de poker, de l image et du changement de rythme.

La mentalité

C est la chose la plus importante qu un joueur doit développer.

Tout d abord, gravir les échelons, monter de limite en limite, demande une volonté constante de progresser: vous n irez nul part en pensant que vous êtes suffisamment bon pour jouer à telle ou telle limite: PROGRESSEZ.

Le jeu devient de plus en plus difficile pour ceux qui ne progressent pas. Des manières de jouer qui ne se voyaient pas il y a 1 ou 2 ans sont devenues monnaie courante.
De nomnbreux joueurs, même gagnants, doivent faire évoluer leur mentalité.

Nombreux sont ceux qui s enervent, montrent leurs émotions quand un fish leur inflige un bad-beat sans même s en rendre compte. Cela n a pas de sens.

Un exemple: All-in pré flop: 44 bat AA. Nombreux sont les joueurs qui montreraient leur agacement. Ceux-là doivent faire évoluer leur mentalité. Ceux qui, au contraite, n en ont pas besoin sont ceux-là: All-in pré flop: AA vs KK. Quelque soit ce qui arrive, je m en fiche.

Vous devez rester calme en toutes circonstances: les complaintes ne servent à rien et doivent être éradiquées à 100 % de votre caractére. Elles ne vous font pas progresser, elles font de vous un joueur plus mauvais encore.

Vous ne pouvez pas progresser si vous n avez pas de failles.
Vous ne pouvez pas obtenir de succés si vous n échouez jamais.
Le changement de mentalité va au delà des complaintes, pleurnicheries et autres soupirs. Si vous voulez passer d un faible joueur serré à un joueur agressif, vous devez changer votre mentalité.

Peu importe le mal que vous vous donnez pour changer quelque chose, si vous ne le programmez pas dans votre tête, VOUS NE CHANGEREZ PAS.

Vous devez penser agressif chaque fois que vous commencez une session. Penser aux opportunités de raiser, de re-raiser et de gagner les pots.

Vous devez avoir cette image d un joueur qui est constamment en train de raiser et re-raiser et qui installe la CRAINTE chez les autres joueurs.
Raisez 2/3, 3/4 du pot pour construire de gros pots et stackez les autres joueurs ou poussez les à folder.
Cela est la norme pour les joueurs de mid stackes de nos jours et c est un nouveau concept que les joueurs débutants doivent apprendre.

Je ne parlerai pas beaucoup du jeu post flop car c est un sujet trés complexe, mais je vais donner quelques exemples:
(1) Vous raisez avec 10Js au bouton et quelques faibles fish serrés qui avaient limpés avant call. Board: 4 8 K rainbow et un des donks bet faiblement. RAISER cet enc…

(2) Vous raisez A5s en MP et le flop arrive: 3s 4s Qx. Vous misez et êtes mini-raisé ou raisé. RERAISER. Vous avez 12 outs et plein de fold équité: ALL IN.

(3) Vous avez 98s et raisez au bouton. Quelqu un call.
Flop: 7 8 10 rainbow. RERAISER.

Le résultat de ces mains importe peu: vous jouez correctement le concept de fold équité.

Ce ne sont que des exemples illustrant la mentalité agressive que vous devez avoir. Ne les prenez pas au pied de la lettre mais la mentalité qui se cache derrière est celle que vous devez avoir.
Une fois que vous aurez changé votre mentalité , beaucoup de décisions post flop vont devenir faciles.

Concernant l image

De quelle image avez-vous réellement besoin ? Vous avez besoin de l image de quelqu un qui fait peur à la table. Et aux basses limites NL, il y a beaucoup de joueurs attendant d avoir peur de vous.
Projeter cette image ne peut se faire sans le fait que vous y croyez. Ce que vous pensez de vous influe sur ce que les gens pensent de vous.

Ce type d image va engendrer beaucoup d actions. Ne vous en souciez pas parce que si vous jouez un poker solide et en position, vous aurez l avantage.
Les autres joueurs vont vous donner leur respect et folder face à vos bluffs et semi-bluffs. Ne montrez pas une main perdante.

Le changement de rythme

Une fois que vous avez êtez pris en train de bluffer ou que vous avez joué beaucoup de gros pots et que les autres joueurs commencent à vous payer, il est temps de devenir un peu plus tight.
Une fois que vous sentez que vous avez assez joué tight et que vous avez montré quelques belles mains, vous pouvez devenir plus agressifs avec des mains marginales / bluffs.
C est le changement de rythme… en réaction à la dynamique de la table et à comment vous pensez que les autres joueurs vous caractérisent.

En conclusion, cet article couvre les bases. Regardez des mains, discutez en, enregistrez vos sessions et regardez les, cela vous fera progresser.
Une mentalité agressive va vous donner des opportunités et vous ouvrira les portes et les $$ du monde du poker.

Lien vers l article original:
http://forumserver.twoplustwo.com/showflat.php?Cat=0&Number=8004251&page=0&fpart=1&vc=1 [/color]

Ca m’a l’air bien pratique tout ça.
Tu crois que je pourrais retrouver mon blog en faisant ça ?

Merci Philippe, c’est super !!!

J’ai récupérer les 6 articles, je les posterais ce week end.

On va s’en sortir les gars :slight_smile:

Pour John, j’ai vu certains articles des tes articles de blog mais dépeches toi, google ne garde pas très longtemps les pages en cache.

Je ne trouve pas cette option "cache". Comment ça marche ?

C’est juste un petit lien comme sur l’image :

Je ne vois pas d’image, mais peu importe, j’ai trouvé.

Mise à jour du 20/11/07 :

Bim, première article récupéré :

  • La mentalité, l’image et le changement de rythme à une table : (traduit par Rayman2dc)

Mise à jour 22/10/07 :

  • Le continuation bet

Mise à jour 23/10/07 :

  • 2.1.4 Les combinaisons : évaluer les mains adverses : (traduit par TicEtTac)
  • 2.1.2 Les fondamentaux SH NL 6-max : (traduit par TicEtTac)

gg Tic et Tac, et les autres aussi :slight_smile:

Mise à jour 24/10/07

  • 1.2. Utilisation de Pocker Tracker : (Traduit par Rayman2dc)
  • 2.1.1 Le jeu serré aggressif : (traduit par Rayman2dc)
  • 2.2.1 Le vol de blinds : (traduit par Rayman2dc)
  • 2.2.3 Pourquoi il ne faut jamais open-limper : (traduit par Rayman2dc)
  • 2.3.2 Ne pas sur-estimer sa côte implicite : (traduit par Rayman2dc)
  • 3.1. Le jeu au turn (Traduit par Rayman2dc)

Mise à jour 25/10/07 :

2.2.2 Le 3-bet light pré flop : (traduit par TicEtTac)

  • nouvelle traduc à venir

Mise à jour 29/10/07 :

2.4.1 Le double barreling : (traduit par TicEtTac)

Mise à jour 27/11/07 :

  • Changement des URL’s pour faire pointer les liens vers les articles pok’ac.

Mise à jour 28/11/2007 :

  • 2.3.2 Les facteurs influençant la réussite d’un Continuation Bet (traduit par TicEtTac)