PokerStars assure détenir entre 30% et 40%

Selon les echos

Les trois principaux acteurs du poker sur Internet en France, PokerStars, Winamax et BetClic Everest Group, détiendraient 80% du marché. A lui seul, PokerStars assure en détenir entre 30% et 40%.

Neuf mois après son ouverture, le marché français -légal!-du poker en ligne apparaît d’ores et déjà ultra concentré, alors même que 25 opérateurs ont été agréés par l’autorité de régulation Arjel. Le trio de tête, réunissant PokerStars, Winamax et EverestPoker (BetClic Everest Group), au regard des sites d’audience spécialisés -pokerscout.com, smxpoker.com-en contrôlerait 80%, selon les chiffres communiqués par les trois ténors. Si elle dresse régulièrement un état des lieux du secteur, l’Arjel ne s’exprime pas, il convient de le rappeler, sur les parts des différents acteurs.

j’ai verifié les moyennes sur 7 jours de frequentation sur ces 2 sites

les moyennes sont les données les + stables et les - volatiles à ma connaissance.

pokerstars

1708 joueurs smxpoker /1940 joueurs pokerscout

en 9 mois sur pokerscout la moyenne est passée de 1500joueurs à 1940joueurs

winamax

1501 smxpoker /1340 pokerscout

debut octobre 2010 sur pokerscout , sa moyenne était à 1280 joueurs pour monter à 1440 joueurs et se stabiliser à ce stade .Cette baisse est elle passagère ?

everest

1144 smxpoker /1080 pokerscout

1280 joueurs en aout 2010 sur pokerscout
1340 joueurs le 18/03/2011

perdre presque 300 joueurs en une dizaine de jours , inédit ?

party

1018 smxpoker /810 pokerscout

parti en aout 2010 avec 660 joueurs en moyenne , sa meilleure moyenne était à 1010 joueurs
en juillet 2010. depuis elle tournait entre 800 et 920 joueurs

Au passage , rien sur ongame et pas de données sur ftp sur smxpoker

Modeste

interrogé par «Les Echos», le patron de pokerstars.fr, Alexandre Balkany, fait pour sa part état d’une part de marché comprise «entre 30% et 40%» et de «plusieurs centaines de milliers de comptes», sachant qu’il est contraint à une communication a minima par sa maison mère, géant mondial du poker en ligne basé sur l’île de Man. «Je suis certain d’être l’acteur qui paie le plus de taxes en France», ajoute-t-il.

Vers la disparition de certains acteurs

Winamax, qui faisait un point sur son activité mardi soir, assure, de son côté, détenir une part de 30%, sans distinguer parties dites en «cash-game» (le joueur entre et sort de la partie quand il le souhaite) et tournois. La direction du site, qui compte parmi ses actionnaires l’artiste et joueur averti Patrick Bruel et l’homme d’affaires Marc Simoncini, déclare, par ailleurs, 330.000 comptes «actifs» (les joueurs misent de l’argent réel) pour un total de joueurs inscrits dépassant désormais la barre du million. Quant au président de BetClic Everest Group, Nicolas Béraud, il évalue à 20% la part de marché en cumul des deux marques de poker de son groupe, Everest et BetClic Poker.

Spectaculaire, cette consolidation éclair ne surprend guère les opérateurs, l’attractivité de l’offre reposant sur le nombre de joueurs qui se confrontent. «PokerStars et Full Tilt doivent représenter 65% du marché mondial», rappelle d’ailleurs Alexandre Balkany. Surtout, le mouvement de consolidation ne devrait pas en rester là. «Il y a de la place en France pour seulement trois acteurs. Il va y avoir des morts», pronostique Nicolas Béraud.

Complémentarité avec les casinos en dur
La problématique diffère toutefois selon le profil des opérateurs. Les groupes de casinos qui se sont lancés dans le poker en ligne misent ainsi sur les synergies avec leur activité en dur, Internet étant un moyen pour, entre autres, recruter de nouveaux clients et qualifier des joueurs pour les tournois organisés dans leurs établissements. Le président du directoire de JoaGroupe, Laurent Lassiaz, parle à ce titre de «prolongement» et considère la plate-forme Internet de l’entreprise, depuis peu opérationnelle, comme étant son «21e casino». A ses dires, le taux de recrutement de nouveaux clients atteindrait 80% et même 90% pour les internautes effectuant … des paris sportifs.

«Il y a une complémentarité évidente», estime également la directrice générale de Winamax, Canel Frichet, qui n’écarte pas des «partenariats» avec des exploitants de casinos. Dans l’immédiat, le numéro deux du poker en ligne en France, qui entend «maintenir» sa part d’un marché «encore très jeune», reste offensif sur le plan publicitaire avec un nouveau spot. :silly: