Salut Exonico,
Bon, au vu de la réponse de Master (du moins sur la partie théorique), je suis à coté de la plaque étant donné que j’avais dis que c’était pas terrible des 2 cotés, alors qu’il semble que théoriquement c’est Ok des 2 cotés.
Après, comme dit Master, y’a la théorie et la pratique.
Perso (c’est juste ma façon de jouer, je dis pas qu’elle est optimale, mais elle fonctionne très bien). Dans la pratique, je vais jamais 3 babas en bluff oop contre un reg dans un pot 3 ways.
C’est une configuration qui arrive assez peu souvent pour que ça ne m’empêche pas de me faire payer quand je suis nutsé. Je suis suffisamment agressif (voire loose) sur pleins d’autres spots pour me faire payer dans celui-ci même si je ne bluffe jamais.
De même, comme j’ai dit précédemment, à la place de vilain je ne vais pas bluff catch un reg qui 2barrel sur ce board vs 2 joueurs. Je give up lâchement turn.
En fait, j’essaie d’éviter les regs-wars, ce qui me permet de jouer low-variance en me contentant de prendre l’argent aux fishs.
Je prends aussi pas mal les blindes des regs qui sont trop nits. Quand un reg semble vouloir jouer un gros pot, je give up si j’ai une main moyenne.
C’est un jeu un peu “Old school” mais il fonctionne très bien en micro et il permet de perdre assez peu souvent des gros pots.
A+
EDIT : En fait, le rake est tellement énorme en micro (vu que pas cappé) que je me demande si c’est pas limite “indispensable” d’éviter les “regs wars”.
Y’a pleins de spots “légèrement ev+” qui peuvent devenir ev- à cause du rake.
Je me rappelle en 2011, avec l’apparition du .fr et le rake plus important, beaucoup de joueurs disaient qu’on ne pourrait plus gagner d’argent au poker.
C’est possible d’en gagner de tout de même aisément à micro car c’est infesté de joueurs qui ne savent pas jouer postflop - qui sont “caricaturaux” trop loose ou trop nit.
Autrement, chercher à joueur des gros pots avec ce genre de main (ton bluff et le bluff catch de vilain) est imo non seulement inutile en micro, mais en plus vous faites ensemble un don à la room et à l’état.