Les plus grandes stars du poker sont-ils les meilleurs joueurs?

Si je peux me permettre d’apporter ma modeste contribution,
il faut définir ce que c’est que d’être un bon joueur de poker.

Est-ce que c’est être gagnant à une grosse limite ou est-ce que c’est battre sur le long terme des joueurs reconnus comme bons et/ou des regs ?

Parce que raser les tables de Macau ou Vegas contre des milliardaires qui veulent flamber ne nécessite pas, à mon humble avis, les mêmes compétences que pour battre Phil Ivey ou Durrrr au long terme. On fait pas d’argent sur les regs mais sur les fishs ou joueurs faibles.
Comme le poker est un jeu d’argent, où l’on exploite les faiblesses adverses, j’aurais tendance à penser que le meilleur est celui qui est le plus gagnant à la fin. La selection des adversaires fait partie du jeu.

hum … Autant je suis d’accord avec la conclusion, autant je trouve que tous tes exemples sont fallacieux. (ungar est connu pour des play d’anthologie, comme un call de 50K$ avec J high ; tu calcules une proba “irrelevant” ; pour les entreprises, l’opportunité fait partie de la variance, mais la capacité de voir l’opportunité fait partie du skill ; Steve Jobs est l’exemple même du mec qui a re-construit des boites et atteint le même succès)

Je n’ai jamais remis en cause ni le génie de Jobs ni celui de Ungar. J’insiste par contre sur le caractère intrinsèquement imprévisible du monde, pour lequel le poker de tournoi est une excellente métaphore.

Pour les dirigeants d’entreprise : admettons qu’un PDG influe sur les résultats de sa boite pour 30%, ce qui est énormissime. (il faut prendre en compte les actionnaires, les employés, la concurrence, la conjoncture économique, les facteurs accidentels, etc)
Supposons qu’on étudie des entreprises semblables par paire. Pour chaque paire, un des deux PDG est meilleur que l’autre. Quelle est la probabilité que l’entreprise ayant le meilleur dirigeant ait aussi les meilleurs résultats ?
Avec un coefficient de corrélation de 0, il y aura une chance sur deux. Avec un coefficient de corrélation de 1, il y aura 100% de chance. Avec un coefficient de corrélation de 0,3 (correspondant à l’hypothèse généreuse selon laquelle un PDG influe sur les résultats de sa boite à hauteur de 30%) on aura seulement 60% de chance que l’entreprise ayant le meilleur dirigeant marche le mieux. Un augmentation d’à peine 10% comparé à l’absence de corrélation !
Beaucoup de monde, et moi le premier, se seraient attendus à un chiffre bien plus grand. Parce qu’il est naturel de sous-estimer la part de chance.
Cela dit, passer d’une cote de 1:1 à 3:2 est bien évidemment la preuve d’un énorme edge, mais il faut le relativiser.
Donc oui je maintiens, Jobs a été très chanceux. Ce qui n’enlève rien à son génie.
Il en va de même pour Ungar. Avec un peu moins de chance, il aurait pu ne gagner aucun WSOP et en tous cas pas trois. Ca n’aurait cependant rien enlevé à ses qualités de joueur, bien évidemment.

TOUS DES FISHS !!!

La seule star ici c’est moi. Y’a qu’a regarder Poker channel pour s’appercevoir que ce sont juste des gros chatards qui ont eu la chance d’être là au début du pok’.

Facile d’être aggro quand on paye pas le BI, si on chatte on monte un gros tapis et si on chatte pas, on va au prochain event.

Moi sa me fait plutôt marrer que des mecs Lambda clash tom dwan …
C’est bien simple ce mec est a mon avis le meilleur joueur sur cette planète !
Après, moi aussi je n’ai que peu d’info sur ce joueur , mais a ce jour les 3 Barrel bluff overbet river qui passe souvent aux highstakes je n’ai vu que tom dwan nous en faire un paquet…
Je n’ai pas toutes les caractéristiques concrètes a propos de lui, mais l’image que je me suis faite de ce joueur est qu’il ne vaut mieux pas avoir un exploiteur tel que lui a notre table… Je parle pour 95% de la communauté entière du poker…

Je suis ok qu’on sous-estime la part de variance dans tout.

Maintenant, certaines choses que tu attribues à la variance sont en fait du skill. Tu parles de la conjoncture, mais reconnaître une opportunité est une compétence. Tu parles de la concurrence, mais créer un produit différent, sans équivalent, est une compétence. Tu parle des autres employés, mais savoir bien s’entourer fait partie du skill de l’entrepreneur.

Jobs a été chanceux, mais tu mets 1000 hommes dans les mêmes conditions, aucun autre n’aura ses résultats.
Jobs a été chanceux, mais il n’a pas bénéficié de conditions incroyables. Il n’est pas fils de milliardaire, il n’a pas fait des études extraordinaires. Et il est l’entrepreneur de la décennie. Dans la majeure partie des cas, Jobs aurait eu une carrière extra-ordinaire.

(Au passage, il faut dire que Jobs était un patron inhumain, humiliant souvent en public ses collaborateurs).

Bref, IMO, il y a des exemples plus convainquant. Entre autres, tous les “oracles” des marchés (W.Buffet & co) se trompent régulièrement et gravement.

Plus de variance en NL qu’en limit … j’avais lu un article où le contraire était dit parce que’en Limit, on ne peut pas couper les cotes des tirages!!

Perso j’ai bien aimé l’article, il y a des réflexions intéressantes sur un sujet complexe. Perso j’aurais tendance à dire que la plupart des joueurs high stakes sont quand même à leur place même s’ils ont chatté => sont parmi les meilleurs mais ont runné good ce qui leur a permi d’atteindre les plus grosses limites et que d’autres au contraire n’ont pas leur place mais ont runné comme Jesus (ou alors un combo chattage tournoi + good run) même si ce sont des bons joueurs obv.

Enfin certain joueurs parmi les meilleurs sont “cachés” dans les limit inférieurs parce qu’ils ont runné bad et probablement mauvais gestion de bankroll aussi

D’un point de vue mathématique j’ai du mal à le justifier mais les swings m’ont l’air beaucoup plus gros en NL qu’en LH. L’explication viendrait selon moi qu’une erreur peut te coûter tout ton stack en NL alors qu’elle te coûtera que quelques BB en Limit.

D’ailleurs la plupart des joueurs que je connais qui jouait en limit et en NL jouait beaucoup plus cher quand ils étaient en limit.

Enfin cela vaut peut être un sujet avec de vrais connaisseurs du sujet! :wink:

ouias a voir…le problème c’est qu’il ne sera jamais sérieux en NL10…LOL

par contre si on peux avoir un lien pour voir la TF des WSOPE ça serait cool!!

Bon pok à tous!

C’est la partie 1 sur 6 (les autres parties sont faciles à trouver à partir de ça). Commenté par le duo habituel Chad/McEachern et Esfandiari, les mains sont montrées à la fin de chaque coup.

Ok Scorseses je vais mater ça taleur :wink:

Ty

C’est cool une table vidéo sans les cartes affichées ça change je trouve ca beaucoup plus intéressant à regarder et d’entendre l’avis d’Antonio sur les ranges etc c’est cool aussi ! merci pour le lien

Oui c’est la meilleure façon de montrer le poker à la télé je trouve (surtout le fait de montrer chaque main). Je conseille aussi pour ceux qui l’ont ratée la table finale du vrai main event de las vegas des WSOP de cette année, c’est le même format (et les 3 mêmes commentateurs) et c’est très instructif et divertissant aussi (bon bien sur c’est moins drôle…).

Merci pour le lien, belle table finale.

Albertini s’est quand même bien fait balader par El Moute. Dommage vu la dynamique bien loose il fallait être plus aggressif pf … pas sur que ça ait repoussé Helmut qui était bien aggro postflop. Albertini a fait quelques fold trop tight tout de même (easy to say), il attendait surement trop de hit le flop pour bouger. Reste qu’il fait quelques très jolis folds.

Gros rush de cartes pour Helmut! Gg à lui, il a bien géré son gros stack et a joliment manoeuvré Albertini.

Par contre ça fait partie du jeu mais entendre que de l’américain à Cannes ça fait mal au derche …

Albertini c’était un élément de décor à cette table (il voulait monter dans les prix et n’a jamais eu un gros stack je crois). Et puis surtout Hellmuth avait le genre de read sur lui qui peuvent convaincre un mec de flat T2o en SB… Je suis convaincu qu’y avait une histoire de tell/soul read là dedans. Mais c’est surtout la dynamique de Hellmuth avec l’ukrainien à sa droite qui était dingue et hilarante…

Avant 3left, je peux bien comprendre l’envie de monter dans les prix, le gap était conséquent entre la 4ème et la 3ème, une fois en 3handed là je suis plus, c’est quand même bien nit, même si ce n’est pas interdit de ne résonner qu’en argent bien sur. Mais ce n’était pas la 1ère perf’ du lascar à ce niveau.
Ouvrir un peu son jeu n’aurait fait que du bien (avec toute humilité dans cette affirmation). Ce serait intéressant d’avoir un retour sur son approche sur la fin de cette TF.
Jamais un stack énorme, mais toujours assez pour faire réfléchir Helmutt sur un bon push. Sur l’ukrainien n’en parlons pas, mais celui-ci n’a rien eu à faire durant tout le 3handed, c’était en effet assez ubuesque :silly:
Clair que Helmutt était en transe dans ses reads sur Albertini …

A vrai dire je dirais pas qu’Albertini a “mal joué”… déjà t’as raison, monter dans les prix est loin d’être honteux sur un tournoi de cette envergure. Et puis surtout, qui ne serait pas intimidé par ce Phil Hellmuth là ? Quand t’as un gars à ta gauche qui a genre 60% de VPIP et a l’air de JAMAIS fold face aux c-bets, ça refroidit tout de suite.

Justement s’il monte à 60% de VPIP et qu’il ta ballade c’est qu’il y a un problème (bon en plus Helmutt était chattard). Soit t’élargies pas assez pf, soit t’es trop passif post, ce qui a été son cas (pas évident avec son stack), contrairement au ricain qui a bien joué comme il fallait. Je me souviens d’un fold quand il a 88 sur un flop bicolore avec une carte supérieure … c’est nitty sachant la dynamique. Bien sur c’est facile à dire, mais vu les perf’ d’Albertini il doit avoir le niveau d’analyse pour changer ses habitudes avec un gars qui va voir quasi 50% des flops en 3 handed.

Le problème c’est qu’Hellmuth était en mode beast, et donnait l’impression d’avoir un gros read sur toute la table (sauf Cheong peut-être), et Albertini s’en rend forcément compte… et après on rentre dans le levelling, “il sait que je sais blabla”, et Phil anticipe évidemment une réaction et c’est pour ça qu’il passe son temps à hero call pendant toute la table finale… donc vraiment pas évident de dire ce qu’albertini aurait du faire, parce que c’est probable qu’à son premier move il allait se prendre un rebluff dans la gueule, etc… Et le fait que ce soit live et qu’Hellmuth impose sa présence à la table et donne l’impression de soul read tout le monde, ça joue pour beaucoup dans tout ça évidemment.

Après oui clairement il était un peu trop tight/passif.

[quote=“Herstal15, post:540185”]Si je peux me permettre d’apporter ma modeste contribution,
il faut définir ce que c’est que d’être un bon joueur de poker.

Est-ce que c’est être gagnant à une grosse limite ou est-ce que c’est battre sur le long terme des joueurs reconnus comme bons et/ou des regs ?

Parce que raser les tables de Macau ou Vegas contre des milliardaires qui veulent flamber ne nécessite pas, à mon humble avis, les mêmes compétences que pour battre Phil Ivey ou Durrrr au long terme. On fait pas d’argent sur les regs mais sur les fishs ou joueurs faibles.
Comme le poker est un jeu d’argent, où l’on exploite les faiblesses adverses, j’aurais tendance à penser que le meilleur est celui qui est le plus gagnant à la fin. La selection des adversaires fait partie du jeu.[/quote] je suis d accord avec toi il y a plusieurs choses a regarder la faiblesses de l autre la peur de perdre de l argent etc ;; c une analyse global , j ai vue jouer durrr contre le patron du cirque du soleil celuyi le regarder avec tros de respect il ete impressionner c ete evident de plus il ete previsible a font ;; le resultat il c fait plumer c ete evident tous joueur de pok qui takinne un peu ; et qui regarde des grosses parties ce dit p,PURE J AI MA PLACE A CETTE TABLE. oui dans l absolu seulement faudrait deja avoir l argent et pourvoir maitriser des choses telle que le sress sa peur etc ; donc le meilleur comme tu dit c bien celui qui gagne a long terme