Suite à la polémique provoquée par la volonté affichée du CSA de limiter la publicité pour les jeux en ligne, Emmanuel Gabla, conseiller en charge de la publicité sur les jeux en ligne, s’est exprimé sur les méthodes de travail et la position du CSA dans les colonnes du Figaro. « Il faut bien comprendre que nous soumettons à consultation publique un texte concernant l’application d’une loi, qui, si elle est votée, n’est pas encore promulguée. Cette urgence répond à la volonté de tous les professionnels, qu’ils soient opérateurs de jeux en ligne, éditeurs de chaînes ou publicitaires, d’être prêts pour la Coupe du Monde de Football, le 11 juin prochain. Cette exigence a fait travailler le CSA dans des conditions un peu particulières, puisque nous n’avons pas matériellement le temps de procéder à des auditions approfondies avant de proposer un texte de consensus à la consultation publique », a-t-il déclaré, expliquant que le CSA voulait lutter contre les opérateurs illégaux tout en favorisant ceux agissant en conformité avec la loi. « Avoir le droit de faire de la publicité est un avantage certain pour ces derniers. D’autre part, cette volonté devait coïncider avec une des missions importantes du CSA : celle de protéger l’enfance et le jeune public. […]. L’une de nos propositions s’inspire largement de l’exemple anglais : elle interdit toute publicité pour les sites de paris en ligne entre 5h du matin et 22h30 à la télévision et de 17h à minuit sur les radios, avec une exception à ce principe à l’occasion des retransmissions sportives », a-t-il ajouté.