L’actionnaire principal de Nimes est sur écoute dans le cadre d’une affaire de…Poker
On a du mal à ne pas rigoler quand on lit ça :
"25 avril : Dijon-Nîmes, «c’est sûr, ils lâchent le match»
Kasparian est sûr de son coup. Suffisamment pour fanfaronner avec son fils, troisième gardien chez les Crocos, au téléphone : «C’est sûr, ils lâchent le match. Enfin, ils le lâchent gentiment, je veux dire.» La veille du match, Michel Moulin, ancien dirigeant du PSG et du Mans, très proche de l’entraîneur du DFCO Olivier Dall’Oglio, confirme les dires de l’actionnaire à Conrad : «J’ai fait passer le message, ils vont pas jouer le match de leur vie. Par contre, arranger un match, c’est toujours compliqué (…) Maintenant, c’est une question de motivation. Toi, tu joues ta vie, Eux, ils jouent rien (…) Ils sont faibles dans l’axe. Il m’a dit : “Tu joues là-dessus, voilà, c’est à vous de prendre le match à 3000%”». Résultat ? Nîmes s’incline 5-1. Commentaire de Kasparian : «Franchement, on avait tout préparé pour qu’ils jouent tranquilles. Mais bon, à un moment donné, ils étaient tous seuls face au gardien. Il fallait bien qu’ils marquent !»"
Presqu’aussi drôle :
"13 mai : Caen-Nîmes, «si on n’est pas trop cons… »
Caen et Nîmes n’ont tous les deux besoin que d’un point : l’un pour monter en L1, l’autre pour se sauver. Le jour du match, le président du SMC Jean-François Fortin et Conrad s’entretiennent au téléphone.
Fortin : «Toi, c’est un point aussi ?»
Conrad : «Ouais, il nous faut un point, voilà.»
Fortin : «Ben, si on n’est pas trop cons, hein ?»
Conrad : «Dis-toi bien que le nouveau président de Nîmes, il n’est pas trop con. Il s’est même bonifié et a amené un cadeau pour tout le monde».
Les deux équipes se sont quittées sur un score de 1-1. Selon France 3, des caisses de vin de la région de Nîmes auraient été livrées dans le vestiaire caennais par le club gardois pendant le match."
C’est la première fois que j’entends parler de corruption au vin gardois…
Ça explique pourquoi Bordeaux joue en L1 :laugh: :laugh: :laugh: :laugh: