Winamax a fait “Dans la tete d’un pro” afin de nous faire vivre la vie de joueurs pro et surtout leur raisonnement dans le jeu.
Je vous propose donc de faire la série inverse afin de se plonger “dans la tete d’un fish” pour que nous puissons mieux le connaitre et mieux le plumer.
Il vous suffit donc de poster une main bizarre que vous ayez joué et où votre adversaire s’est comporté de facon anormal.Nous essaierons ensuite de comprendre comment il a pu en arriver la et à jouer de cette facon.
Je vais donc commencer.
Je comprend qu’il call pour son flush draw T high bien que ce soit affreux, mais river?? pense til vraiment me faire fold quelque chose ici?
Mais si… Il ne connaît pas les bons ou mauvais flops à CB, mais il a vu que les gars remisaient sur le flop après un PFR même s’ils n’avaient rien touché.
Au flop, son raisonnement est :
j’ai une chance de toucher ma nuts.
le mec en face n’a pas forcément touché même s’il mise.
Au turn, son raisonnement est :
j’ai toujours ma chance.
deuxième mise du zozo en face : il cherche à me faire folder avec un bluff.
A la river, son raisonnement est :
Je n’ai pas touché mais le zozo ne mise pas le pot, donc il n’a pas touché non plus (si tu as touché tu dois pot river, c’est la LOI des fishes). Je vais lui faire un gros bluff, il va folder son AJ ou AK et puis je vais lui montrer mes cartes en ramassant son argent.
…
Plus compliqué : un autre raisonnement lui traverse l’esprit de manière préconsciente (sans qu’il en ait tout à fait conscience, donc) pendant le coup : la flush passe tout près, le straight passe tout près, les deux sont PRESQUE rentrés ; ce fait, ajouté à son envie furieuse de les voir rentrés, l’incite à traiter la situation COMME SI - au mépris de la réalité, je l’accorde. L’équation est la suivante : Cela arrive PRESQUE + J’ai TRES ENVIE que cela arrive = CELA ARRIVE.
Le désir que l’on a d’une chose peut lui fournir (de manière quasi hallucinatoire) le petit supplément d’être nécessaire pour l’amèner à l’existence - ça s’appelle : prendre ses désirs pour la réalité. Et pour ceux qui ne me croient pas ou qui se croient plus malins, qu’ils se souviennent donc de la séquence suivante : Cette fille m’a PRESQUE regardé tout le temps depuis le début de la Boum (et de toute façon, avec les spots et le strobo, on peut pas être sûr) + Elle me plaît TROP = ENCORE UN RATEAU !!!
Je pense tout simplement que ce genre de joueuer récréatif ne s’occupe abosulement pas de ce que j’adversaire a en main, mais plutôt de ses deux cartes privatives.
préflop: je colle j’ai deux pareillées
flop: tirage couleur, je colle
turn: tirage couleur, je colle
river: merde, c’est pas rentré, faut que je bluffe
Plus compliqué : un autre raisonnement lui traverse l’esprit de manière préconsciente (sans qu’il en ait tout à fait conscience, donc) pendant le coup : la flush passe tout près, le straight passe tout près, les deux sont PRESQUE rentrés ; ce fait, ajouté à son envie furieuse de les voir rentrés, l’incite à traiter la situation COMME SI - au mépris de la réalité, je l’accorde. L’équation est la suivante : Cela arrive PRESQUE + J’ai TRES ENVIE que cela arrive = CELA ARRIVE.
Le désir que l’on a d’une chose peut lui fournir (de manière quasi hallucinatoire) le petit supplément d’être nécessaire pour l’amèner à l’existence - ça s’appelle : prendre ses désirs pour la réalité. Et pour ceux qui ne me croient pas ou qui se croient plus malins, qu’ils se souviennent donc de la séquence suivante : Cette fille m’a PRESQUE regardé tout le temps depuis le début de la Boum (et de toute façon, avec les spots et le strobo, on peut pas être sûr) + Elle me plaît TROP = ENCORE UN RATEAU !!
