Bon check raise et des mauvais check raise

Voilà une grande question que nous nous sommes posé sur teamspeak !

y-a-t-il des bons ou des mauvais check raise ?

Moi je pense qu’il n’y a pas de bon ou de mauvais !!!
Je pense qu’il y a des check raise qui te tendent la main :woohoo: :woohoo: :woohoo:

Voilà juste un petit post pour délirer.

Eclatez vous !!!

Bon ben je crois que c’est clair:

Le mauvais check-raise, il fait un check et il raise, alors que le bon check-raise, ben il fait un check et il raise. Sauf que c’est un bon check-raise.

Plus sérieusement, c’est comme pour tout, il faut connaître le joueur contre qui on le fait (par exemple éviter de le faire à tirage contre une calling station qui ne lâchera pas 3è paire).

Je pense que l’arme du check-raise doit première être utilisée autant en tirage qu’avec brelan (une main faite et forte). Ainsi, on donne l’image aux autres joueurs que l’on peut le faire avec brelan. Le but est évidemment de maximiser sa FE lorsque l’on check-raise à tirage. En effet, le but du check-raise à tirage, comme l’a mentionné dimdim, c’est bien de faire jeter son adversaire (et non de value, car en faisant cela, on se coute direct les cotes nous-mêmes). En clair, la seule chose qui fait qu’un CR tirage est profitable, c’est la possibilité de faire folder l’adversaire.

Ensuite, un check-raise contre un joueur passif est souvent un désastre, car celui-ci : Ne misera pas (donc, on perd de la value sur des mains très fortes) ou misera uniquement s’il vous bat déjà (et là on a aucune fold equity à tirage et on est pas certain de gagner avec un petit brelan). Au contraire, un CR face à un joueur très aggro sera meilleur. En effet, celui-ci misera souvent avec rien et le CR a beaucoup de chance de le faire passer s’il a rien. Et au contraire, s’il paie, on a encore de fortes chances d’être devant.

Je pense donc que le concept de « bon » ou « mauvais » CR fait plus référence aux conséquences du CR et non pas à sa valeur : puisque au poker, être aggressif est rarement un marque d’un mauvais joueur. Là où ça pose un problème, c’est plus au niveau de la lecture adversaire et de l’adversité envers nous (notre image réelle à table)