Un de mes premiers articles pour Two Plus Two Magazine, a été une brève introduction aux différents «niveaux» de la pensée sur le poker et comment ils devraient influencer sur votre décision à la table. Lorsque l’enseignement et le coaching, j’explique régulièrement que sur une main contre un joueur ayant un mode de pensée de niveau 1, je ferais une chose, mais que si je pensais que mon adversaire était au niveau 2, alors je ferais autre chose.
En d’autres termes, en donnant des conseils au sujet d’une main que quelqu’un d’autre joue, je sens que je peux expliquer quels sont les facteurs à considérer et comment y répondre en fonction d’un certain read ou ensemble d’hypothèses, mais seul le joueur à la table peut fournir lui-même ce read . Un de mes étudiants m’a récemment posé une question qui m’a fait réfléchir: «Comment suis je supposer savoir quel est le niveau de pensée de mon adversaire ?"
Je lui ai dit que c’était le genre de choses que l’on ressent, mais je savais que c’était une réponse insuffisante, et j’ai décidé de réfléchir à certains éléments de preuve concrète que j’utilise pour former un tel read. Ce que vous trouverez ici est le résultat de cet exercice, une tentative d’organiser certains des comportements les plus courants que vous pouvez observer dans votre adversaires qui vous donneront des indices sur leur façon de penser et jouer.
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Niveau 1 de pensée : Mauvais call et value bets inversé (NDTR : Quelque chose comme se value betté soit même)
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Bien jouer sur la river, bien plus que sur n’importe quelle autre street, il faut tenir compte des mains les plus probables qu’ils puissent avoir et des mains les plus probables qu’ils pensent que vous puissiez avoir. Un joueur ayant un mode de pensée de niveau 1 qui ne parvient pas à tenir compte de ces facteurs, trahit son processus de pensée, quand il joue mal à la river.
Pour tous les exemples de cet article, nous sommes en 0,5$, 1$ avec des stacks effectifs de 100$ en NLH.
Exemple 1 : Le joueur A relance à 3$ UTG et le joueur B call en au bouton.
Le flop vient : Kc Jd 8c, le joueur A mise 6$ et B paye. Le turn est Qd, A bets 12$, et B paye encore une fois. La river apporte un 9c, joueur A checks, B mise 25$ et joueur A calls, A montre AhAs.
Dans cet exemple on peut constater que le joueur A ne comprend rien à part qu’il a une paire d’as. Tous les tirages qu’ils y avaient au flop sont tombés à la river, et le joueur A perd aussi contre : KQ, KJ, QJ, KK, QQ, JJ, TT, JT, KT, QT, T9, T8, 98, 99 et 98. Les as sont derrière une énorme partie de la range du joueur B. Les as ici sont juste des bluffs catcher et même il est difficile pour le joueur B de décider de bluffer sur cette river. Un call comme celui la me suffit à étiqueter le joueur A comme un joueur ayant un niveau de pensée à 1.
Si nous changeons légèrement l’exemple, et que nous imaginions que le joueur A fut en position, et que sur la river le joueur B check, si le joueur A aurait misé 10$ dans le pot de 43$ avec ses as, je l’aurait tout aussi bien étiqueter comme un joueur ayant un niveau de pensée de niveau 1. Une fois encore, il n’a rien comprit au range du joueur B ni quelle main pourrait payé sa mise. Je suis sur que le mode de pensée du joueur A est du genre « J’ai les As donc je vais miser ». Si A était hors de position on aurait pu considérer son bet river comme un blocking bet mais quand il a l’option de check mais qu’il décide de «value » bet sa main, c’est juste un niveau 1 de pensée.