Salut tout le monde, voila j’ai décidé de traduire un article écrit par l’excellent joueur de FR sur poker stars, j’ai nommé SobraoBoY… (Son blog ci-dessous)
Comment jouer sur 12 tables par SobraoBoY.
Retrouvez l’article en espagnol sur :
[url]http://sobraoboy.com/2007/01/como-jugar-12-mesas-full-ring-y-no.html[/url]
Avant de commencer à lire, n’oubliez pas que les exemples sont issus du NL200.
« Je vais écrire un article à la demande de beaucoup d’entre vous, […]
Venons en au faits, comment m’est venu l’idée de jouer sur 12 tables… nous partons du principe que le poker est un jeu de statistiques et de probabilités et que celles-ci ont toujours raison sur le long terme. Qu’est ce que ça veut dire ?
Que si nous jouons correctement, en respectant les odds la variance nous affectera beaucoup moins. Il est clair que en multitablant nous nous amuserons plus que sur une seule et unique table, mais il en va de soit qu’il est plus difficile de tirer profit sur douze tables que sur une.
Pour jouer sur 12 tables nous devons définir quel va être notre style de jeu et apprendre un peu comment jouer un jeu très automatique sur toutes les tables, car le temps d’analyse de nos rivaux est très court.
Il faut être conscient que nous ne pourrons pas jouer à 100% tout les coups, mais si nous arrivons à jouer entre 80% et 90% les coups, alors grave aux 12 tables nous parviendrons à compenser les erreurs commises durant la session.
Maintenant nous allons aborder les différents points de jeu […]
- La sélection des mains.
La première chose que nous allons faire, c’est de divisé la table de 9 joueurs en 3 parties :
UTG : les 3 premières positions
MIDDLE : les 2 positions suivantes
CO et BOUTTON : les 2 dernières positions
UTG :
Dans les 3 premières positions nous jouerons les mains suivantes de la manière suivante :
RAISE avec : AA,AKs,AKo,AQs,AQo,KK,QQ,JJ,TT.
LIMP avec : les paires de 22 à 99.
MIDDLE :
RAISE avec : AA,AKs,AKo,AQs,AQo,KK,QQ,JJ,TT,99,88,77,AJs,KQs,QJs,JTs.
LIMP avec : paire de 22 à 66.
CO et BOUTTON :
RAISE avec : toutes les même mains que en UTG et MIDDLE auquel nous pouvons rajouter des mains comme AXs,KJ,QT,89s et autres mains de ce types.
En SB et BB, si le pot est raisé préflop depuis le UTG ou la MIDDLE position, je joue seulement les mains avec lesquelles j’aurais moi-même relancer dans ces positions et si le pot est uniquement limpé jusqu’à la SB ou la BB, dans ce cas là je raise très fort avec n’importe quelles mains et si le pot est raisé par le CO et le BOUTTON je reraise avec n’importe quelles mains à fort potentiel.
- L’importance de la position :
C’est un des facteurs les plus importants du NL Holdem et un des facteurs que je dois améliorer, je ne peux malheureusement pas m’attarder sur ce thème étant donner que c’est la partie ou je suis le plus faible, mais notez que avoir la position sur l’adversaire est un énorme avantage.
- Système de mises préflop :
C’est une partie de mon jeux qui est très automatique, quelque soit la main avec laquelle je relance, je raiserais 4BB et +1BB par éventuels limpers, et lors d’un reraise, je multiplie par 3 la relance de l’agresseur initiale, auquel je rajouterais x1 si il y’a un limper qui à suivi la relance de l’agresseur.
Exemple 1 : UTG+1 relance à 4BB, nous le sur-relancerons à 12BB.
Exemple 2 : UTG+1 relance à 4BB, MIDDLE call 4BB, nous le sur-relancerons à 16BB.
- Changement dans le jeu :
[…]
- Control des côtes implicites :
Très important aussi, la seule question que je me pose est quelle est la taille du tapis de mon adversaire avant de caller.
Si mon adversaire est shortstack, hors de question de callé préflop, si il est deep alors nous pouvons envisager de caller sa relance préflop.
- Control des stacks adverses :
Je vais faire 2 catégories d’adversaires :
Exemple en NL200 :
STACK1 (200$ ou plus) : Contre ce type de joueur, je joue tout type de mains comme nous l’avons décris ci-dessus.
STACK2 (120$ ou moins) : Contre ces types d’adversaires, je joue uniquement les mains très fortes et pratiquement jamais des mains à tirages car l’argent que nous gagnerons 1 fois ne couvrira pas les dépenses faites sur le long terme.
Applications :
STACK1 (226$) : raise 4BB, nous avons dans la main 55, nous callerons à chaque fois, peut importe la position.
STACK2 (89$) : raise 4BB, nous avons toujours 55, mais nous folderons notre pocket paire étant donner que notre rival n’est pas deep stack.
- Structures des mises après le flop :
C’est une partie de mon jeu qui est aussi très automatisée, mais c’est clair qu’il y’à beaucoup plusde variables que préflop.
Nous allons voir quelques exemples :
Si nous sommes le relanceur pré-flop, (relance 4BB standard) il peut se passer plusieurs choses :
Si nous avons rien touché et que le flop si prête, il faudra faire un continuation bet de 6/7BB
Si nous avons touché un tirage, il faudra faire un continuation bet entre 7 et 10BB selon la protection nécessaire de notre main.
Si nous avons touché un tirage combo flush/quinte : nous pouvons tenter un check raise de 3 fois la mise de notre adversaire.
A vrai dire il existe beaucoup d’autres facteurs qui vont nous permettre de décider combien parier sur le flop selon la qualité de notre main, mais nous nous n’étendrons pas plus sur ce point.
- Le niveau d’agressivité :
Comme vous le savez déjà, il est indispensable d’être très agressif au NL Holdem, mon style de jeu est très simple ; une bonne sélection des mains de départ et une agressivité à torrent.
Selon mes données Poker Tracker, sur 42 000 mains, mon Agression factor est de 5.45 au flop et de 3.80 au total […]
Mais je pense qu’un AF entre 2.5 et 3 est très bien.
- Manipulation et construction du pot :
J’essais de construire de gros pot avec des les nuts ou des mains à tirages de + de 8 outs au flop.
Comme je joue très peu les mains à tirages, je les joue le plus agressif possible, mais si un adversaire relance pour la moitié du pot au flop, alors je call dans le but de toucher ma carte.
A la turn si mon tirage de rentre pas, il m’arrive de semi-bluffer le coup et si je me fais caller au turn et que je mon tirage ne rentre toujours pas à la dernière street, alors folderais probablement, il est impossible de gagner à chaque fois.
- Lecture des mains :
Il est vrai que, comme je n’ai pas beaucoup de temps pour prendre une décision, je me base uniquement les données Poker Tracker de mes adversaires, sur les notes que j’aurais prises et surtout sur leur façon de miser.
- Les Bluffs :
Le bluff est une arme à double tranchant, quand nous arrivons à gagner un pot en le bluffant nous sommes très heureux pas vrai ?
Mais quand nous sommes pris la main dans le sac, on se dit ; « mais quel imbécile je suis… »
Pour ma part je n’utilise pratiquement jamais le bluff postflop, préflop il m’arrive de bluffer avec n’importe quelles mains dans le but de voler les blinds, postflop je préfère largement le semi bluff.
- Le slow play :
Les cimetières sont pleins de slowplayers la seul est unique main que je joue en slowplayant est un SET floppé, pour envoyer à la turn, à condition que le flop n’offre pas de possibilité de multiples tirages, mais je suis énormément surpris de l’attitude de certain joueurs de NL 200 qui slowplay des overpaires.
- Se concentrer pour ne pas se dissiper :
Nous avons tous des formes différentes de se concentrer. Pour ma part je joue au poker dans une chambre ou il n’y a que les rooms de poker installer sur mon ordinateur, et dans l’autre chambre il y’a mon autre ordinateur sur lequel sont installé des logiciels comme MSN par exemple, ce qui permet de ne pas me déconcentrer lorsque je joue au poker.
- Les différentes façons de jouer les pockets paires :
Je suppose que tu te réfères aux paires de 88 à 22, que nous mettrons dans le même sac pour les exemples suivants.
PREFLOP RAISE: Depuis le bouton et le CO, et reraise nous sommes dans les blinds et que le pot n’à pas encore était relancé.
PREFLOP LIMPER: Depuis toutes les autres positions, à conditions que le raise de notre adversaire ne dépasse pas 4BB, ou qu’il soit short stack.
POSTFLOP SI PAS DE SET: Si le flop ne contiens pas d’overpaires, le mieux est de toujours raiser le CB de notre adversaire.
POSTFLOP SI SET: Si le flop est dangereux nous callerons juste son CB et nous attaquerons très fort la turn.
- Top paire :
Quand nous touchons notre top paire au flop, il faut absolument la défendre, en bettant ¾ du pot et si il nous relance, nous allons être obligé de le sur relancer à notre tour pour protéger notre main, mais si notre adversaire nous redonne de l’action, nous serons sur d’être derrière et la meilleur forme de défendre sera de folder notre main.
- Les doubles paires :
« Super » j’ai touché mes deux paires au flop, mais nous allons la jouer de même manière que top paire, mais cette fois-ci il me 4 bet au flop j’irais ALL_IN.
- Les draws :
Comme je l’ai dit ci-dessus, je les joue de manière très agressive, je les joue de cette manière de façon à ce que si je complète mon tirage, le pot sera conséquent.
- Les NUTS :
Nous sommes à la river et nous avons la meilleur main possible, mais comment gagner le maximum d’argent en fonction de sa main ?
CHECK RAISE : si l’adversaire nous à montrer de la force durant toute la main.
BET ½ POT : si nous pensons que l’adversaire à une main faible.
OVERBET : si nous pensons qu’il à une bonne main et que nous sommes sur qu’il va nous payer.
Résumé : ce que je fais c’est que j’analyse le déroulement du coup très rapidement de façon à value-better le mieux possible mon adversaire.
- Sélections des tables :
Ce que je fais, c’est que quand j’ouvre poker stars, je choisi 12 tables qui ont le % de VPIP le plus élevées, et je ne regarde rien d’autre, âpres je me laisse guider par les stats poker Tracker de mes adversaires et j’essaie de m’adapter du mieux possible à la table.
Pour finir… J’espère que ça vous aidera, j’ai essayé de résumé au mieux les points essentiel sans m’étendre sur le sujet, sinon je serais entrain de faire un livre »
A bientôt.
[i]Traduit et adapte par owarrosposse.[/i]
En espérant que ça vous aidera comme cela m’a aidé.
A plus.