Merci pour l’article, très bien présenté, tout.
Quelques réflexions me viennent à l’esprit :
- parfois on a l’impression que les mecs cités ont pris de la coke (blague)
- peut-être qu’il manque l’adaptation de certaines notions abordées à la spécificité poker ?
Exemple : l’entraînement => difficile de concevoir a priori pour un joueur de poker. On ne peut pas réellement s’entraîner à ce jeu (ou si ?), la notion d’étude du jeu (aspect théorique vs pratique du jeu) convient mieux au poker il me semble. Il serait d’intéressant de donner des pistes sur la façon d’aborder l’aspect théorique du poker hors sessions de jeu et surtout en quoi cela peut-il influer positivement sur notre mental.
Le stress : je pense que c’est un aspect qui concerne surtout les joueurs de tournoi qui font des gros event live. Pour un grinder online, a priori aucune raison d’avoir à affronter le stress.
J’aurais aimé que tu nous en dises plus sur l’imagerie mentale : des exemples d’application au poker ? Perso, je ne connais rien de cette technique.
La confiance me paraît une sorte de cercle vertueux : période gagnante => on prend la confiance = > on joue de mieux en mieux = > on entre dans l’état de grâce évoqué = > on gagne de plus en plus => on est de plus en plus confiant.
A l’inverse, la perte de confiance est un cercle vicieux : période perdante => on perd la confiance = > on joue de plus en plus mal => tilt => on perd de plus en plus => on perd de plus en plus la confiance.
La confiance est cruciale en effet.
Pensant au Tao qui dit en substance : si tu montes trop haut, tu ne peux plus que redescendre.
Trop de confiance à la fin du cycle vertueux (euphorie) => diminution de l’attention, concentration = > erreurs, goût du risque immodéré (on joue high variance sans s’en rendre compte) => début dune période perdante
Perte totale de confiance à la fin du cycle vicieux : on fait une pause, on joue moins de tables, moins de volume, on revoit les bases, on se met à plus travailler en amont et à moins jouer en aval => nittification du jeu (on essaie de jouer low variance façon “chat échaudé craint l’eau froide”) => sensation de plaisir qui revient peu à peu ne serait-ce qu’avec une session micro-gagnante (eh oui, on réapprend à se contenter de micro-gains, l’important étant de repasser dans le vert coûte que coûte) => on avait perdu la concentration de manière insidieuse sans s’en rendre compte, la voici de retour, malgré quelques micro-tilts de temps en temps => début d’une période break even => on recommence à ouvrir plus de tables, on fait plus de volume => on recommence à “lacher ses coups” => début d’une période gagnante (c’est là par exemple qu’avoir la chance de se trouver à côté d’un huge fish à la table pourra avoir eu un effet booster si on le déstacke plusieurs fois)