Salut tous,
Ma Maman va bien !
Elle est remontée de salle d’op avec tous les feux au vert. Et ses beaux yeux verts bien ouverts aussi.
Salut tous,
Ma Maman va bien !
Elle est remontée de salle d’op avec tous les feux au vert. Et ses beaux yeux verts bien ouverts aussi.
Merci à tous pour vos likes, ça fait plaisir.
J’ai eu des nouvelles par mon beau-père aujourd’hui et elle va toujours très bien.
Le plus « inquiétant » est passé quoi.
Sauf que quand je lui ai demandé si je pouvais l’appeler, il m’a conseillé d’attendre un peu.
Parce qu’elle est encore dans le gaz (normal après l’anesthésie) et surtout, sous morphine avec une pompe « à la demande ».
Non mais sérieux, manquerait plus maintenant qu’on se retrouve avec une toxicomane.
Bref, on a bien rigolé (décompressé) et tout va bien.
T’inquiètes, elle risque pas l’overdose, ce qui moins bon ce sont plus les anti-douleurs prescrits après la sortie qui sont plus à surveiller à prendre et avec précaution car ils sont pour certains addictifs.
Oui, elle et moi on connaît. Le tramadol par exemple.
Et il y a 25 ans, avant ma première opération pour hernie(s) discale(s), j’ai pris du Valtran.
C’était encore plus costaud question effets secondaires mais c’est le seul truc qui me soulageait.
Ça n’existe d’ailleurs plus je crois.
J’ai testé un peu tout pour diverses pathologies avec plus ou moins d’efficacité, hernie discale je connais même celle du nerf crural qui représente moins de cas, j’ai donné et je ne risque pas d’oublier car la douleur me le rappelle tous les jours ainsi que la plaque et les vis à l’intérieur. Je conseille les coliques néphrétiques la nuit avec quelques calculs rénaux c’est sympa dans une petite ile des Caraïbes où tu dois attendre une navette le matin pour être hospitalisé dans une autre ile un jour après ton arrivée.
Avec, à haute dose je soulevais des montagnes et tu ne te rends pas compte que le problème est toujours là, tu en fais trop et quand tu n’en prends plus c’est pire qu’avant.
Oui, c’est le danger aussi.
Ça me rappelle la réponse d’un chirurgien quand je lui avais demandé quand je pourrais me lever du lit après l’opération : « Le plus tôt sera le mieux. N’abusez pas des analgésiques et essayez quand vous voudrez. Si vous y parvenez et que vous ne pouviez pas le faire, la douleur vous y remettra vite. »
Ils sont rigolos ces toubibs.
On trouve de tout chez les toubibs, les pires sont ceux qui veulent t’opérer pour se faire du fric, j’en ai eu un qui a voulu me la faire en me prenant de haut, je l’ai piégé en lui mettant des preuves sous le nez à la fin de la consultation, j’ai appris qu’il avait été viré un an après suite à des plaintes. Mais bon maintenant ça devient impossible par endroit de trouver un spécialiste: " Le Docteur… ne prend plus de nouveaux patients…" donc quand tu en a un pas trop mal tu gardes, c’est le cas de ma dentiste ça fait 3 fois qu’elle change de ville pour son cabinet et j’ai suivi.
C’est clair. Mais tant qu’on est dans les « anecdotes », le neurochirurgien qui m’a opéré il y a 3-4 ans (double ACDF C5-C6 C6-C7) n’est certainement pas de ceux-là.
Attention, ça va être long. Mais pour info, il est toujours en activité.
Alors je ne vous le souhaite pas bien sûr, mais si vous êtes concernés d’une manière ou d’une autre, ça pourrait peut-être vous être utile.
Au moment de remplir ma fiche d’admission et de savoir si je voulais une chambre individuelle ou commune, il m’a précisé que contrairement à ce que l’immense majorité des autres font sans se poser de question vu qu’ils en ont le droit, il ne majorait pas ses honoraires pour les chambres individuelles.
Parce que d’abord il n’y avait pas de raison puisque ça ne change rien aux prestations.
Mais aussi, et c’est là qu’on voit le côté socio-responsable de ce gars, parce que même pour les patients bien assurés (professionnellement ou autrement) c’est au final la « communauté cotisante » qui paye.
Et que ça ne peut faire qu’augmenter le coût d’une assurance hospitalisation correcte pour tous.
En plus, on notera que le fait que lui et quelques très rares autres ne le fassent pas ne change pas grand chose aux montants des cotisations individuelles. Surtout au vu du coût total d’une telle intervention.
Mais c’est une question de principe et ça rend la démarche d’autant plus honorable.
On me pardonnera j’espère d’être long mais on mesurera encore mieux la chose en jetant un coup d’oeil au cursus de ce Grand Homme.
Le Docteur Michal A. Rynkowski a obtenu son diplôme de médecine à l’Université de Médecine de Gdansk. Il a effectué une formation en neurochirurgie à l’Université de Médecine de Gdansk ainsi qu’Université Libre de Bruxelles (ULB) avec une grande distinction. De plus, il a obtenu une thèse du doctorat (PhD) dans le domaine de la neurochirurgie cérébrovasculaire et un master complémentaire en neuro-oncologie. En outre, il a gagné une bourse de recherche postdoctorale à l’Université Columbia de New York, Département de neurochirurgie, États-Unis. Le Dr Rynkowski a complété une fellowship en neuroendoscopie à l’Université de Naples Federico II en Italie, et une deuxième fellowship sur la colonne vertébrale complexe au Centre d’études et de chirurgie de la colonne vertébrale (CSSS) à Nottingham, au Royaume-Uni, spécialisée dans les approches complexes des troubles de la colonne vertébrale.
La pratique du Dr Rynkowski est consacrée aux maladies dégénératives de la colonne vertébrale, aux maladies du disque intervertébral, aux tumeurs du cerveau et de la colonne vertébrale, aux tumeurs de la base du crâne, aux gliomes, aux méningiomes, aux neurinomes acoustiques, aux tumeurs hypophysaires, aux craniopharyngiomes, aux maladies cérébrovasculaires et à la malformation de Chiari. Il traite également l’hydrocéphalie adulte / pédiatrique et le neuro-traumatisme.
Le Dr Rynkowski utilise la neuronavigation, échographie intraopératoire, l’endoscopie, le microscope et d’autres techniques spécialisées pour minimiser les risques pour les patients souffrant de troubles du cerveau et de la colonne vertébrale. Il a publié dans de grandes revues à comité de lecture à propos de son travail.
Études
- Docteur en médecine (MD), Université de Médecine de Gdansk. Faculté de Médecine, Medecine
- Formation en Neurochirurgie, Université de Médecine de Gdansk, Pologne, Neurochirurgie (2001 - 2007)
- Formation en neurochirurgie, Université Libre de Bruxelles (ULB), Belgique, Neurochirurgie (2007 - 2013)
- Formation clinique en discectomie percutanée lombaire-Nucleoplasty, Universitätsklinikum Aachen, Germany, Neurosurgery (2003)
- Post-doctoral Fellowship: New York-Presbyterian Hospital, Columbia University, New York, USA, Neurosurgery (2006 - 2007)
- Fellowship en Neuroendoscopie, University of Naples Federico II, Department of Neurosurgery, Naples, Italy, Neurochirurgie (2012)
- Fellowship en Chirurgie de la Colonne Complexe , The Centre for Spinal Studies and Surgery (CSSS), Queen’s Medical Centre of the Nottingham University Hospitals, Nottingham, UK., Neurosurgery/Orthopaedics (2016 - 2017)
- Doctor of Philosophy (Ph.D.), Doctoral Thesis in vascular neurosurgery, Medical University of Gdansk, Poland-Université Libre de Bruxelles (ULB), Belgium, Medicine, Neurochirurgie (2004)
- Master Complémentaire en Neurooncologie, Université Libre de Bruxelles (ULB), Belgium, Neurochirurgie (2013)
NB : Un PhD (Philosophiae Doctor en latin) est considéré comme le plus haut niveau d’étude dans une discipline. Ici, la neurochirurgie cérébrovasculaire.
Excusez du peu…
J’en rigole (maintenant) mais j’ai vraiment eu de la chance de tomber sur lui.
Car figurez-vous que depuis un certain temps, ce n’était plus lui qui faisait ce genre d’opérations à l’UZ Bruxelles.
Il était en quelque sorte surqualifié pour ça et officiait en neurochirurgie cérébrale, ce qui est effectivement une autre limonade.
Mais là, il était justement en train de participer au développement d’une nouvelle technique.
La nouveauté consistant à ne pas mettre des plaques vissées de chaque côté pour solidariser les vertèbres ensemble, ce qui pose certains soucis annexes à ± long terme (surtout et forcément quand il s’agit de 3) mais bien « juste » des vis directement entre les prothèses et les vertèbres en comptant sur la calcification pour que ça se solidifie.
Et comme mon cas s’y prêtait bien, j’ai fait partie des quelques premiers patients sur qui on l’a pratiquée.
Enfin premiers, 20-30 quand même et de part le monde. Et pour lui, j’étais le 6ème si je me souviens bien. C’est vous dire s’ils n’étaient pas encore nombreux à le faire.
Mais de toute façon, c’est le genre de trucs où on n’a pas trop envie d’être le premier.
Ni le dernier d’ailleurs. Quand je vous dis que j’ai eu de la chance.
PS : Oui je sais, la plupart des membres de ce forum sont français.
Mais, et j’en terminerai là, ma Maman a été opérée au CHU Mont-Godinne.
Et pour la rassurer avant l’opération je lui disais que son service neurologie était parmi les 3 meilleurs de Belgique. Ce qui en fait, veut souvent dire dans le top 10 européen ou pas loin.
Puis j’ai rajouté: "Tu sais Maman, la Belgique est reconnue mondialement pour ses compétences en médecine. Et sauf peut-être dans l’une ou l’autre branche, bien plus que la France par exemple.
Et là, elle m’a coupé. « Ah mince, t’as raison. Je comprends maintenant pourquoi c’est plein de plaques françaises sur le parking ».