FTP audience pour le 15 septembre

Si on recoupe certaines informations ici et là, il parait évident que FT va être éclaté.

L’offre de rachat selon les sources d’eGamingReview,comprendrait les sociétés du groupe au Royaume-Uni et en Irlande ainsi que les licences d’Alderney. Sans doute pour construire un site local ou une passerelle pour le site européen

Le cas du site en France n’est pas tranché. Est ce que l’ARJEL pourra faire pression pour bloquer une FT.eu si les joueurs français ne sont pas remboursés ? On verra

Le cas du FT.com me semble très compromis car non repris et de toute manière FT ne pouvait postuler pour une licence us.
Malheureusement tous les joueurs (américains, européens et autres) jouant sur le com risquent de tout perdre…
Et vraisemblablement un joueur européen qui ne récupère pas sa BK sur le com ou le fr ne se risquera pas à revenir de sitôt…

En parcourant les sites comme hochgepokert ou highstakedb, on relate les faits , et j’ai noté que la presse anglo-saxonne n’avait pas apprécié le huis clos.
Pas de nouvelles infos sur la licence FTP.FR.
Mais c’est sur que si les seuls actifs viables de FTP (POCKETKINGS, les branches uk et irlandaise et peut-être française) sont repris,il y aura de la casse surtout pour les américains .Tout le monde ne sera pas remboursé.
Mais pour moi , il y a pire (désolé), avec la dette américaine qui ne trouve pas d’accord ou les dettes des « pigs » (grece,italie,irlande,portugal), en septembre , il pourrait y avoir une crise financière.Ce qui pourrait soit faire capoter le rachat de FTP ou alors Bitar et Lederer serait obligé de brader l’entreprise FTP.

Donc,logiquement,il y aura des restrictions sur les retraits.

c’est pas folichon comme scénario :blush:

Edito : L ’Alderney Gambling Control Commission ; beaucoup de gambling, très peu de contrôle

Le comportement de l’Alderney Gambling Control Commission en relation avec l’affaire Full Tilt Poker a été décrit dans des termes peu flatteurs ces dernières semaines. Si ces critiques sont justifiées, il faut tout de même reconnaitre que personne d’autre hors-mis l’AGCC (et l’ARJEL peut-être ?) n’est en possession de données concrètes. C’est ce qu’on espère en tout cas.

Le comportement de l’AGCC lors de l’audience soi-disant publique du mardi 26 juillet à Londres était très particulier : elle ne s’est pas comportée comme le représentant des joueurs détenteurs de comptes et n’a certainement pas donné l’impression de vouloir procéder à l’audition de manière ouverte et transparente.

Toujours prête à accéder aux demandes des représentants de Full Tilt sans les questionner de manière assidue, elle n’a fait que nourrir les suspicions et le fait que l’audience ait eu lieu à huis-clos (il y a fort à parier que nous aurons droit au même traitement le 15 septembre ou avant), continue de soulever les doutes concernant sa manière de procéder.

Par exemple, les chefs d’accusation contre Full Tilt n’ont toujours pas été publiés, à part le fait que le site doit 250K£ en frais de licence, et que ses avocats ont offert de les payer dans un délai de 7 jours si l’audition, toutes les auditions en fait, étaient tenues en huis-clos !

L’AGCC, tout comme Full Tilt et le secteur en général, aurait vraiment bénéficié d’une bonne dose de transparence ce mardi 26 juillet.

Pour l’anecdote, iGaming France avait fait une demande d’interview auprès d’André Wilsenach, directeur général de l’AGCC, pour qu’il adresse le marché et les joueurs français directement.

Lorsqu’il a refusé notre requête, nous lui avons expliqué que la France était un des marchés clés dans cette affaire, que nous connaissions bien le secteur et surtout que nous y étions sympathiques (industry-friendly comme diraient les anglais).

Sa réponse était en fait peut-être plus révélatrice qu’on ne pouvait s’y attendre : « Aucune des licences que nous avons suspendues ne concernent la France et nous ne pensons pas que nous avons à répondre aux joueurs français. La licence française de Full Tilt a été suspendue suite à nos actions mais cela concerne le régulateur français, pas nous, » a-t-il déclaré, sans pour autant prendre en compte son rôle de régulateur et de garant de la protection de tous les joueurs du site, français ou autres.

igaming

misère :S

grosbill64 wrote:

[quote]En parcourant les sites comme hochgepokert ou highstakedb, on relate les faits , et j’ai noté que la presse anglo-saxonne n’avait pas apprécié le huis clos.
Pas de nouvelles infos sur la licence FTP.FR.
Mais c’est sur que si les seuls actifs viables de FTP (POCKETKINGS, les branches uk et irlandaise et peut-être française) sont repris,il y aura de la casse surtout pour les américains .Tout le monde ne sera pas remboursé.
Mais pour moi , il y a pire (désolé), avec la dette américaine qui ne trouve pas d’accord ou les dettes des « pigs » (grece,italie,irlande,portugal), en septembre , il pourrait y avoir une crise financière.Ce qui pourrait soit faire capoter le rachat de FTP ou alors Bitar et Lederer serait obligé de brader l’entreprise FTP.

Donc,logiquement,il y aura des restrictions sur les retraits.

c’est pas folichon comme scénario :blush:[/quote]

Si j’en crois les rumeurs les « repreneurs » seraient les propriétaires d’une fameuse marque de whisky (hips), je ne les vois pas être touchés par la crise de la dette.
Si une société aussi florissante que FTP en est là, c’est, à mon avis, que les actionnaires ont préféré en tirer un maximum de profits à court terme plutot que de la gérer sainement. Je ne vais donc pas plaindre Bitar et Lederer. Avec des revenus annuels estimé à $20M par an durant les années FTP, ils peuvent prendre leur retraite.
La branche française de FTP ne me parait pas très rentable au vu des overlay dans leurs tournois, sans compter la situation globale du marché français.

L’ARJEL ne protège rien ni personne.

Je l’ai écrit il y a plus d’un an sur mon blog, c’est un cache sexe administratif créé afin de faire avaler la pilule de la loi sur les jeux en ligne.

Sauf erreur de ma part, toutes les rooms qui en ont fait la demande ont eu une licence sur le marché français.

Dans un tout autre domaine qu’a fait l’ARJEL pour lutter contre l’addiction?

Les critère imposées aux rooms (séparation des fonds propres par exemple), sont des copiés collés de ceux imposés pour avoir une licence auprès d’une commission de jeu dans le monde. Ce n’est pas sorti du cerveau des fonctionnaires de l’ARJEL, ils ne connaissent rien du poker en ligne.

La Kahnawake Gaming Commission n’a pas empéchée le scandale UB/AP, ni la survie de ces rooms en mode sauvage durant 3 ans. L’AGCC n’a rien controlé ni empêché pour FTP, et Eurolynx qui a mis la clef sous la porte sans rembourser un penny aux joueurs avait aussi une commission de controle.

La seule qui semble s’en sortir mieux est la commission qui controle pokerstars à l’Ile de Man. Mais c’est peut être un hasard car la room a une gestion plus saine que les autres.

grosbill64 wrote:

[quote]

Par exemple, les chefs d’accusation contre Full Tilt n’ont toujours pas été publiés, à part le fait que le site doit 250K£ en frais de licence, et que ses avocats ont offert de les payer dans un délai de 7 jours si l’audition, toutes les auditions en fait, étaient tenues en huis-clos !
S[/quote]

Ca m’étonnerai pas que ces fameux chef d’accusation soit un genre d’info qui porterait énormément préjudice au poker en ligne. Font chier, ça devrait être obligatoire de dévoiler ce genre d’info surtout que les plus à plaindre sont les moutons euuh les joueurs pardon, mais ca ils ont oublié on dirais, heureusement qu’il y en a un dans la salle d’audience pour aller leur rappeler qu’il y en a parmis nous qui commencent à montrer les dents. Toujours mieux que rien.

Bonjour,

  • 1000 avec Sharp.

Effectivement les investisseurs peuvent parfaitement racheter les activités rentables (à des fins pricipalement de réutiliser le soft le plus performant du marché réhabillé) sans les dettes us et fr.

Les contraintes du marché français avec la taxe étatique sont trop prohibitives. De plus la room n’arrivait pas à “décoller” et les overlays étaient légion. Quand au marché américain il est fermé à FT ou à un investisseur potentiel pour un temps indéfini.

L’Arjel n’a pas fait sont travail (via les cabinets d’audit mandatés) en s’assurant du blocage permanent du compte bancaire qu’elle a agréé et ceci au moins à hauteur des bankrolls des joueurs.
De plus FT aurait dû régulièrment remettre des fonds sur ce compte puisqu’il y avait de nombreux tournois overlay donc par définition avec des prix qui n’étaient pas intégralement couverts par les buys in des joueurs. Une vérification très régulière aurait dû être faite par les deux cabinets d’audit mandatés respectivement en octobre 2010 et décembre 2011 à cet effet.

Mais une méconnaissance du fonctionnement du poker en ligne et de certaines pratiques douteuses (placement des bankrolls des joueurs pour faire fructifier l’argent plus distributions chaque année de dividendes aux actionnaires non couverts par le rake de la room) n’ont pas permis aux auditeurs de s’apercevoir qu’il convenait peût être de faire des contrôles simples hebdomadaires sur le solde du compte bancaire agréé au lieu des contrôles de procédure trimestriels plus habituels dans la profession (pour les entreprises d’un e certaines tailles).

En effet quand ils ont constaté que les fonds des joueurs du . fr n’étaient plus sur le compte bancaire agréé il était déjà trop tard.

C’est une activité nouvelle à contôler et la périodicité de certains contrôles ne correspond pas aux normes habituelles
Mais cela ne doit en rien excuser l’ARJEL, clairement ils n’ont pas fait le “boulot” que nous joueurs sommes et étions en droit d’attendre.

Si les bankrolls des joueurs du .fr ne sont pas remboursées, la viabilité du poker on line dans ce cadre français très restrictif n’est pas perenne et le règne des VPN s’étendra.

Cordialement

Si on s’en refaire aux rôles et missions de l’ARJEL, je ne suis pas certain que la responsabilité de l’état ne puisse être engagée en cas de plainte déposée à Bruxelles par un comité de joueurs.

Attendons de voir la suite

Rappel :[i]"L’ARJEL est une autorité administrative indépendante (AAI) créée par la loi relative à l’ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d’argent et de hasard en ligne n° 2010-476 du 12 mai 2010.

Dans un contexte politique et juridique européen en pleine réflexion sur les politiques des jeux et paris en ligne, avec une forte hétérogénéité des législations nationales, la France a fait le choix d’une politique de jeux inédite en Europe avec la mise en place d’un dispositif législatif qui tend à assurer :

la [b]protection des consommateurs[/b] et populations vulnérables
[b]la sécurité et la sincérité des opérations de jeux [/b]grâce à l’encadrement des paris et par la reconnaissance d’un droit d’exploitation profitant aux organisateurs d’événements sportifs
[b]les équilibres économiques[/b] en luttant contre la fraude (les sites illégaux notamment) et le blanchiment d’argent
la fiscalité : prélèvement sur les mises redistribué, en partie, aux filières hippiques et sportives"[/i]