[quote=“frinssu, post:525198”]
Tout le monde est d’accord, c’est bien là le problème : ce n’est pas si simple.
Ton hypothèse de départ me parait tout simplement fausse.
On parle de courbes en cloches. Ces courbes ne sont que théoriques.
En pratique : la population des hommes, très grande, va générer une courbe beaucoup plus belle, en particulier dans les extrêmes, que la courbe générée par les femmes.
La courbe des hommes dans les extrêmes est bien mieux “remplie” que la courbe des hommes.
Ton article est donc invalide. Ceci dit j’avais déjà fais la remarque sur l’article de mizar mais personne n’a semblé tilter.[/quote]
Quelle verve, que de certitudes !
Je connaissais cette étude avant d’écrire cet article. Et c’est bien en connaissance de cause que j’en fis fi. En effet, je crois qu’elle ne vaut absolument rien. Ils comparent le top 100 féminin allemand avec une régression du top 100 allemand et concluent que l’ensemble des joueuses d’échecs se comporte comme prévu par les stats, sans aucune différence avec les joueurs. C’est à dire, à supposer qu’il y ait autant de blonds que de femmes, que le classement des blonds et celui des femmes sont quasiment identiques, tous deux des régressions du classement global. C’est tout simplement archi-faux. Je m’étais amusé à calculer en octobre 2011 la moyenne des joueurs : 1947 et celle des joueuses : 1814 Alors que selon l’étude que tu cites les moyennes devraient être identiques…
En outre, toujours en 2011, on avait un rapport femmes/hommes de :
2600 et plus : 2/235
2550-2600 : 5/238
2520-2550 : 7/263
2490-2520 : 8/317
2470-2490 : 13/273
2450-2470 : 14/308
L’étude que tu cites est une honte scientifique : biaisée dans le choix de l’échantillon (le classement allemand, soit disant pour des question de facilité, tu parles) et surtout dans le choix de limiter la comparaison au top 100 (toujours allemand) uniquement ! Leurs conclusions sont réfutées par une simple comparaison des moyennes mondiales des joueurs et des joueuses. D’ailleurs, on peut supposer que la moyenne des allemandes soit inférieure à la moyenne des allemands, et que les “chercheurs” le savaient. Ca ne serait donc plus de l’incompétence mais de la malhonnêteté…
Cela étant, et même si le sujet des échecs féminins me tient à coeur - j’ai entraîné et formé plusieurs championnes de France jeunes - ce topic est consacré au poker. Et s’il y a des similitudes évidentes entre les deux jeux et la problématique des femmes dans ces jeux, il y a aussi des différences. Par exemple, au poker, en l’absence de classement élo, rien ne prouve que la moyenne des femmes soit inférieure à celle des hommes, même si je le crois.