[DEBAT] Crise Ukrainienne

J’avais entendu également que l’Allemagne avait souscrit un abonnement sfr euh non pardon russiegaz.com sur plusieurs années payé d’avance…Malin.

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Pour le souverainiste, l’UPR n’est pas du tout sur la même ligne que le parti de Dupont-Aignan, qui prône l’abandon de l’Euro sans quitter l’Union Européenne (pas possible), ou de la PME familiale LePen, dont le fond de commerce est l’agitation de l’épouvantail de l’immigration et de l’insécurité prétendument associée. C’est relativement bien expliqué dans l’une des vidéos dispos sur le site.
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Les mecs de l’UPR peuvent pas s’empêcher de tirer sur les partis proches de leur mouvance, c’est assez fantastique quand même. C’est à se demander si tous ces leaders issu de la droite umpiste (Dupond-Aignan, Asselineau) ne sont pas juste là pour ça. Tout en étant anecdotique dans le paysage politique français… stupéfiant de pragmatisme.

L’Europe ou la Russie ? La peste ou le choléra en somme.

Le décret d’indépendance de la Crimée signé par Poutine

DIRECTDimanche, 96,6% des votants de Crimée se sont dits favorables à un rattachement à la Russie, officialisé lundi par Moscou.
L’ESSENTIEL

• La Crimée était appelée dimanche à se prononcer par référendum sur un rattachement à la Russie. La participation a été de 81%, selon les autorités, et 96,6% des votants se sont dits favorables au rattachement, selon les résultats officiels.

• A Simferopol, la capitale de la république séparatiste, le parlement local a officiellement émis une demande de rattachement à la Russie.

• Les ministres européens des Affaires étrangères réunis ce matin à Bruxelles ont décidé de sanctions contre 21 hauts-responsables ukrainiens et russes. Une mesure inédite dans l’histoire des relations UE-Russie depuis l’effondrement de l’Union soviétique en 1991.

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19h26. Vladimir Poutine, le président russe, a signé le décret reconnaissant l’indépendance de la Crimée. La Russie, «compte tenu de la volonté des peuples de Crimée exprimée lors du référendum du 16 mars 2014», décide de «reconnaître la République de Crimée comme Etat souverain et indépendant où la ville de Sébastopol a un statut spécial», selon le texte du décret publié par le Kremlin.

18 heures. Le président ukrainien par intérim, Olexandre Tourtchinov, s’adresse à la nation : «Le gouvernement russe rêve de reconstruire l’Empire. Ils ont une peur panique de l’exemple de l’Ukraine où le peuple a vaincu un régime totalitaire. Le Kremlin a peur de l’Ukraine démocratique, européenne et prospère que nous sommes en train de construire. C’est le vrai motif de l’agression.»

17h30. La Crimée a sans plus attendre «nationalisé» plusieurs entreprises du secteur de l’énergie. Sont notamment concernés les actifs situés dans la péninsule de la société pétrolière publique ukrainienne Tchernomorneftegaz, principale entreprise du secteur de la région. Tchernomorneftegaz exploite dix-sept gisements, onze de gaz naturel, deux de pétrole et quatre de condensat de gaz. Le parlement de la Crimée a également nationalisé les biens de deux autres entreprises du secteur des hydrocarbures, Oukrtransgaz et l’Entreprise d’approvisionnement en hydrocarbures de Feodossia dans le sud-est de la Crimée.

16h40. Le texte de la déclaration d’Obama sur l’Ukraine (en anglais).

16h30. Conférence de presse du conseil européen des Affaires étrangères. Direct ici.

16h15. Le conseil de coopération franco-russe sur les questions de sécurité, prévu demain à Moscou, est annulé, indique un haut-responsable de la Défense française à Libération.

16 heures. L’Ukraine a rappelé son ambassadeur à Moscou, «pour consultations».

17h50. Sur twitter, Dmitri Rogozine, le vice-Premier ministre russe visé par les sanctions américaines, remercie la Maison Blanche pour cette «reconnaissance internationale» et interroge: «Camarade Obama, que doivent faire ceux qui n’ont ni compte ni propriété à l’étranger? Ou bien vous n’y avez pas pensé?»

Quant à la députée Elena Mizulina, elle assure ne pas avoir de compte à l’étranger :

15h47. Obama : «Nous sommes prêts à imposer des sanctions supplémentaires» à la Russie. «De nouvelles provocations ne feront qu’isoler davantage la Russie et diminuer sa stature dans le monde.»

15h45. Le discours d’Obama sur l’Ukraine, c’est maintenant et c’est là.

U.S. President Barack Obama speaks about the crisis in Ukraine from the White House in Washington March 17, 2014.
Obama on Monday imposed sanctions on 11 Russians and Ukrainians blamed for Russia’s military incursion into Crimea, including two top aides to Russian President Vladimir Putin. REUTERS/Kevin Lamarque (UNITED STATES - Tags: POLITICS) - RTR3HFLK

(Photo Reuters)

15 heures. Washington annonce des sanctions. 11 hauts responsables russes et ukrainiens verront leurs avoirs aux Etats-Unis gelés. Voir la liste ici et ci-dessous.

Les sanctions visent des proches, voire très proches, de Poutine. Outre le président déchu Viktor Ianoukovitch et le nouveau Premier ministre de Crimée Sergueï Aksenov, on y trouve Vladislav Surkov, l’idéologue du Kremlin et compagnon de la première heure de Poutine, Valentina Matvienko, l’ancienne gouverneure de Saint-Pétersbourg et actuelle présidente du Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement russe), ou Dmitri Rogozine, ancien leader nationaliste devenu vice-Premier ministre (lire son portait paru dans Libé en 2009).

La liste des onze personnalités sanctionnées :

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14 heures. L’Union européenne a adopté des sanctions (gel des avoirs et limitation de visas) contre 21 personnalités ukrainiennes et russes jugées responsables de l’annexion de la Crimée par la Russie. La liste devrait être publiée rapidement.

12h40. La Russie a envoyé à la Crimée une aide de 15 milliards de roubles, soit 295 millions d’euros, selon le Premier ministre de Crimée Sergueï Aksenov.

12h15. Le ministère russe des Affaires étrangères fait savoir qu’il a proposé il y a une semaine aux Européens et aux Etats-Unis la création d’un «groupe de soutien» pour aider l’Ukraine à «sortir de la crise».

Parmi les conditions énumérées par Moscou figure «la nécessité pour les hommes politiques ukrainiens de prendre leurs distances vis-à-vis des ultra-nationalistes» que Moscou accuse de faire partie du nouveau gouvernement de Kiev. Moscou propose par ailleurs que la langue russe soit la deuxième langue officielle en Ukraine et que l’Ukraine ait «un statut militaire et politique neutre garanti par la Russie, l’Union européenne et les Etats-Unis et soutenu par une résolution du Conseil de sécurité de l’Onu».

11h30. Sergueï Aksenov, le Premier ministre de Crimée, est en route pour Moscou.

11h15. Vladimir Poutine s’adressera demain à la Douma à 15 heures locales (midi en France).

11 heures. «Aucun de mes amis n’a voté» au référendum, assure un chauffeur de taxi au correspondant du Guardian.

10h45. Les ministres européens des Affaires étrangères se réunissent à Bruxelles. Ils devraient décider de sanctions ciblées visant des responsables russes ou ukrainiens pro-russes sous la forme de restrictions de visas et de gels d’avoirs. «Nous essayons d’envoyer le message le plus fort possible à la Russie», a déclaré la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton.

10h30. De son côté, le parlement ukrainien a approuvé une mobilisation partielle pour faire face à «l’ingérence de la Russie dans les affaires intérieures de l’Ukraine».

Ukrainian special troops stand guard in front of the parliament during a session in Kiev, on March 17, 2014. Crimea was due to formally apply to join Russia on March 17 after voting to split from Ukraine, as Europe prepared to hit Moscow with a wave of sanctions in the worst East-West stand-off since the Cold War. AFP PHOTO/ SERGEI SUPINSKY

Les forces spéciales ukrainiennes devant le parlement de Kiev ce lundi matin. (Photo Sergueï Supinsky. AFP)

10 heures. C’est officiel, le parlement de la Crimée demande son rattachement à la Russie. La totalité des 85 députés ont approuvé à l’unanimité ces décisions et ont décrété la nationalisation de tous les biens de l’Etat ukrainien sur son territoire.

Le parlement a aussi voté :

• la nationalisation par la Crimée de tous les biens de l’Etat ukrainien qui s’y trouvent

• l’introduction du rouble comme monnaie officielle avec la hryvnia

• le démantèlement des unités militaires ukrainiennes.

• le passage à l’heure de Moscou, soit deux heures de plus qu’à Kiev

8 heures. Le Premier ministre pro-russe de Crimée Sergueï Aksenov publie les résultats définitifs du référendum sur son compte Twitter : 96,6% des votants se sont prononcés en faveur du rattachement de la Crimée à la Russie.

7h15.Les indices de la Bourse de Moscou ouvrent en hausse d’environ 2%.

3h30. Le gouvernement japonais appelle la Russie à ne pas annexer la Crimée. Idem pour le Canada, la Roumanie, la Grande-Bretagne, la France ou encore les Etats-Unis, qui se sont joints au concert de voix dénonçant le scrutin.

Minuit. Le président américain, Barack Obama, évoque d’éventuelles sanctions supplémentaires contre la Russie, avertissant son homologue russe, Vladimir Poutine, que les Etats-Unis et leur alliés ne reconnaîtront «jamais» le référendum de dimanche sur la Crimée.

lien : http://www.liberation.fr/monde/2014/03/17/en-direct-ukraine-la-crimee-s-apprete-a-officialiser-son-rapprochement-avec-moscou_987664

Le blog d’Olivier Berruyer consacre toute une série de billets à la situation ukrainienne:

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