Triches , Stud Poker avec Lentilles Infrarouges

Un tricheur italien de “stud poker” d’un casino cannois portait des lentilles de contact infrarouges pour lire des cartes truquées: ce stratagème ultra-sophistiqué l’a conduit avec six autres personnes devant la justice qui a prononcé mercredi des peines sévères, allant jusqu’à 3 ans de prison.

Trois joueurs italiens, deux responsables de casinos de Nice et Cannes ayant plus de vingt ans de métier, et le jeune fils d’un croupier défunt jouant l’intermédiaire entre eux, s’étaient associés dans cette affaire, longuement décortiquée mercredi devant le tribunal correctionnel de Grasse.

Dans le casino “Les Princes” (groupe Lucien Barrière) à Cannes, le 14 août 2011, Stefano Ampollini scrutait les cartes des autres joueurs de poker avec ses lentilles infrarouges achetées en Chine par internet pour 2.000 euros.

Avec son complice, non présent au procès, ils empocheront ainsi 70.000 euros. Mais lorsque le tricheur italien revient seul au même casino le 10 octobre 2011 et quitte sa table avec 21.000 euros, il est interpellé par la police.

Stéphane Mahul, 45 ans, membre du comité de direction du casino de Cannes, qui avait introduit un jeu de carte truqué et plafonnait les gains pour rester discrets. “Il fallait pas que la table chauffe”, a-t-il expliqué.

Le tribunal a condamné Tirrito à une peine de trois ans de prison ferme et 100.000 euros d’amende.

Le porteur de lentilles Ampollini a pris deux ans ferme et 100.000 euros d’amende. Leur compatriote Grassano a écopé de 30 mois de prison et 50.000 euros d’amende.

Jean Tedetti, le jeune intermédiaire français de 37 ans qui avait hérité du carnet d’amis italiens et français de son défunt père croupier, a été condamné à 3 ans de prison et 50.000 euros d’amende.

Quant aux deux cadres des casinos de Nice et Cannes, ils ont pu repartir libres, le tribunal n’ayant pas délivré de mandat de dépôt, malgré une condamnation à deux ans de prison dont un avec sursis et 40.000 euros d’amende.

Source France24/AFP

eh ben dis donc…
Dès qu’il y a du pognon, il y a des malhonnêtes…