Je te répondrais par une autre analogie.
Au foot, le joueur est super bon avec un ballon. Mais faut pas que ce soit lui qui décide e la tactique de l’équipe, de la stratégie globale, du fonctionnement du club et du football français en général. Il est persuadé que savoir jouer lui confère ce droit pourtant. Mais il a tort. Son avis est important parce qu’il est partie prenante, mais il a besoin d’encadrement qui eux comprennent les objectifs, les challenges sur et en dehors de la pelouse.
Mais on dérive un peu. Je retiens juste que tu parles de légitimité du joueur de poker face aux ronds de cuir (qui décident des lois), de l’Arjel (qui les fait appliquer). Je rajouterais des rooms qui accueillent les étrangers.
Au final, elle est belle la légitimité, mais elle n’est qu’un concept qui ne sert pas à grand chose.
Ouais, oui et non.
Mon concept de légitimité te visait juste toi personnellement ! Mais tu ne réponds toujours pas.
Peut-être es-tu un cadre de l’Arjel ou un de ces ronds-de-cuir qui pondent les lois que fait appliquer l’Arjel, peut-être travailles-tu pour une room?
Tu as étudié le sujet, soit.
Mais sais-tu par exemple que certaines personnes, dans le monde des cryptos, bossent sur des projets de poker décentralisé où la room n’appartiendrait à personne mais à tout le monde à la fois ? Ici trouve sa limite l’analogie avec le football.
Il n’empêche, pour en revenir au monde « normal », je ne suis pas contre le fait de trouver un consensus entre tous les acteurs, je ne prétends pas que le joueur est tout-puissant et doit seul décider. Je défends juste mes propres intérêts. Nous sommes la matière première des rooms.
Et puis, philosophique parlant, je dis bien last but not least, l’Arjel et ses affidés relèvent de la censure du Net ; quand je veux aller sur PS.com, on me redirige sur PS.es : cela a un nom : censure. Je ne suis pas en faveur de la censure sous quelque forme que ce soit, toi oui ? Je défends, avec d’autres, la neutralité du Net. L’Arjel viole la neutralité du Net.
Non, Isox, je suis désolé, nous n’avons pas besoin de maîtres.
